L’impact du coronavirus se fait d’ores et déjà sentir sur les marchés mondiaux

La principale difficulté : les perturbations logistiques qui pénalisent à la fois le marché des matières premières, celui de la viande, et l’activité économique dans le monde.

En Chine, l'économie est au ralenti depuis un mois, mais la reprise progressive du travail dans les ports est attendue. Dans ce contexte international perturbé, additionné à un léger recul de l'offre en France, le prix du porc a pu repartir à la hausse fin février. Sur les autres marchés européens, le manque d'offre continue de soutenir le cours du porc. L'écart entre la référence française et celle de ses voisins est donc maintenu. Par ailleurs, les résultats de la dernière enquête cheptel rendent comptent d'un développement limité de l'offre dans les prochains mois. Plus en aval, les prix sur le marché des pièces confirment le mouvement baissier amorcé en janvier. En revanche, le recul des cours tarde à se répercuter sur le consommateur. Le secteur de la distribution fait d'ailleurs face à de nombreux enjeux pour attirer des consommateurs en quête de différenciation.

Elisa HUSSON, Rédactrice en chef, elisa.husson@ifip.asso.fr