Sommet de l’Elevage. GDS et Farago vous convient

Stand GDS – Farago => Au Sommet de l’Elevage du 04 au 06 octobre, les GDS et leurs filiales de services sont heureux de vous convier sur leur stand (hall 1, allée E, stand 140).

Le Sommet de l'Elevage représente un rendez-vous professionnel incontournable pour tous les acteurs de l'élevage. En tant qu'experts sanitaires et professionnels de l'hygiène au service de tous les élevages, les GDS et leurs filiales de services vous convient chaque année sur leur stand. Sont présentés ici les principaux axes et animations autour desquels les échanges pourront s'enrichir avec vos interlocuteurs.

Une gestion sanitaire n'est efficace que si elle est collective

Dans une zone ou un élevage, la gestion sanitaire du cheptel n'est efficace que si elle est collective. Ceci guide les GDS depuis les années 50 avec une adaptation aux évolutions des élevages et aux nouveaux besoins des éleveurs. Le monde de l'élevage a connu et connaît de profonds changements, tant en matière d'évolution des effectifs que d'environnement sociétal, réglementaire et technico-économique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis à vis de la sécurité alimentaire et du respect de l'environnement, les mises en cause du médicament vétérinaire, notamment vis à vis de l'antibiorésistance, les aléas météorologiques... nous imposent d'adapter nos pratiques pour associer impératifs techniques, rentabilité économique et attentes sociétales.

« Le sanitaire... j'adhère ! » pour une action préventive efficace

Les taux de maladies sont variables dans les cheptels. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrhées néonatales se trouvent dans 20 % des élevages. Les coûts d'une maladie sont directs (traitements, temps passé...) et indirects (mortalités, croissances diminuées, augmentation IVV...). Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des résultats économiques augmentés, des allègements de prophylaxies, un bien-être de l'éleveur amélioré, des pathologies et, ainsi, des utilisations de médicaments diminuées, un bien-être animal sauvegardé et une qualité des aliments permettant une restauration de la confiance des consommateurs. Avoir un réflexe « Le sanitaire... j'adhère ! », c'est ainsi répondre de manière synergique aux besoins internes (techniques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes sociétales), c'est promouvoir l'excellence sanitaire pour le bénéfice des éleveurs et en répondant aux besoins du citoyen-consommateur avec une implication de chacun en rappelant que pour tout agriculteur, performances économiques et performances écologiques sont liées.

« Le sanitaire... j'adhère ! », une méthodologie en 4 étapes :

Le réflexe « Le sanitaire... j'adhère ! » associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la « boîte à outils des GDS » développée et mise à disposition en relation avec les vétérinaires et les autres partenaires et les apports de leurs filiales de services. Il s'articule autour de 4 étapes.

C'est d'abord faire le bilan reproduction et sanitaire afin de connaître le niveau d'équilibre ou de déséquilibre du cheptel. Le bilan sanitaire d'élevage (BSE), élément réglementaire à effectuer avec le vétérinaire traitant permet de déterminer la priorité sanitaire de l'élevage.

C'est ensuite une analyse pour identifier les facteurs déterminants (bactéries, virus et/ou parasites) et favorisants du cheptel (5 domaines de risques : alimentation, bâtiments, relation mère-produit, statut immunitaire et gestion du troupeau). Seule une recherche des facteurs favorisants puis leur correction par des mesures d'abord sanitaires permettra d'éviter la récurrence de maladies.

C'est aussi l'apport de garanties dans un cadre collectif. Les demandes sont en rapport avec la réglementation (brucellose, tuberculose, leucose, IBR...), l'information sur la chaine alimentaire (ICA), les évolutions épidémiologiques avec les modifications réglementaires et les demandes commerciales (FCO, BVD, paratuberculose, SDRP...).

C'est enfin éviter l'introduction de maladies : contrôle et isolement des animaux introduits, pédiluve pour les visiteurs, désinfection des matériels en commun, séparation des espèces, suivis épidémiologiques... Ce sont des mesures simples et peu onéreuses... dont le non-respect peut avoir des conséquences catastrophiques !

Nos prestations : pour une meilleure réalisation des missions sanitaires des GDS

Les GDS ont développé des prestations pour faciliter la réalisation de leurs missions sanitaires. Ces services, renforcés et élargis au cours des années, regroupés au sein de filiales Farago dans certains départements, présentent pour objectifs d'améliorer la prévention sanitaire en élevage et le bien-être des animaux et faciliter les interventions. Ces professionnels de l'hygiène interviennent dans la lutte contre les nuisibles (dératisation, désinsectisation, désinfection, détaupisation), les soins aux animaux (parage, taille d'onglons, écornage, rainurage, marquage), les fournitures aux élevages (produits d'hygiène, petit matériel d'élevage, contention, tubulaire, clôture électrique...)...

En 2017, un stand avec une orientation « santé du nouveau-né » avec un atelier contrôle du colostrum

L'avenir du nouveau-né (agneau, chevreau ou veau) se joue dans les 1ères heures de vie. Dans l'utérus, le fœtus se trouve sous haute protection, à l'abri des agents infectieux. A la naissance, un envahissement brutal de son tube digestif par les microorganismes se réalise alors qu'il est dépourvu de défenses immunitaires. Ces éléments expliquent la nécessité de naître dans un milieu le moins contaminé possible et d'absorber un colostrum de qualité, en quantité et rapidement pour obtenir un capital immunitaire suffisant. L'apparition de maladie est fonction du rapport entre les défenses présentes (qualité du transfert immunitaire) et la pression d'infection (niveau de contamination du milieu). Les agents infectieux sont souvent recherchés (analyses fèces), le transfert immunitaire est beaucoup moins contrôlé d'où cette proposition d'atelier de contrôle du colostrum avec un réfractomètre et d'échanges autour du capital immunitaire du nouveau-né.

Une coopération renforcée pour « un troupeau sain, sûr et rentable »

Les GDS continuent à s'investir pour être toujours reconnus, par tous les partenaires et dans l'intérêt des éleveurs, comme le référent sanitaire collectif en santé animale. Dans le cadre réglementaire, les GDS régionaux sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS) pour le domaine animal et accrédités en 2016. L'approche collective se développe en relation avec les vétérinaires. Appuyée sur les valeurs historiques des GDS que sont la solidarité et le mutualisme, cette coopération historique s'amplifie et se renforce avec comme orientation principale : « un troupeau sain, sûr et rentable ».