Forte suspicion d’influenza hautement pathogène dans un élevage de canards landais

Le 6 décembre, la préfecture des Landes a fait part d'une «forte suspicion» d'influenza aviaire dans un élevage de canards sur la commune de Benesse-Maremne. Une deuxième oie bernache a été trouvée positive en Bretagne.

Une très forte mortalité a été enregistrée, le 5 décembre, dans un élevage de 6500 canards sur la commune de Benesse-Maremne.

Le laboratoire public d’analyses des Pyrénées et des Landes a confirmé la présence d'influenza aviaire de sous-type H5, indique le communiqué de la préfecture. L'exploitation a été placée sous surveillance et l'élevage est «en cours de dépeuplement préventif».

En attendant les résultats d'analyse du laboratoire national de référence de Ploufragan, la préfecture a également délimité une zone de contrôle temporaire couvrant 14 communes autour de cet élevage.

Depuis les deux épizooties successives survenues entre 2015 et 2017 (virus H5N1 puis H5N8), les mesures de biosécurité et de lutte ont été renforcées. Et les autorités, comme les professionnels, ont appris qu’il fallait frapper vite et fort pour empêcher la propagation des virus hors du premier foyer.  

Si cela est confirmé, ce sera le premier foyer survenant dans un élevage commercial.

Un communiqué de la Préfecture de Loire-Atlantique, du 7 décembre, informe qu'une oie bernarche sauvage a été confirmée positive le 4 décembre. Elle avait été trouvée morte sur la commune de Pornichet. C'est la seconde après celle de Riantec (Morbihan), confirmée le 27 novembre.

Depuis la mi-novembre trois cas d’influenza aviaire ont aussi été détectés dans deux animaleries en Corse et une dans le Yvelines, suivis de quatre foyers secondaires dans des basses-cours corses. Tous ces cas sont le fait d'une source commune de contamination identifiée sur des oies d’un particulier du Nord.