Après les drones au pied des sapin, voici les drones dans les frondaisons des pommiers. Fondée en 2017 en Israël, Tevel développe des robots cueilleurs volants autonomes, combinant l'intelligence artificielle avec la vision par ordinateur, la robotique avancée, l'ingénierie aéronautique, le contrôle de vol de pointe et la fusion et la perception des données. Un projet qui n’a rien de futuriste puisque l’entreprise escompte bien récolter ses premières ventes cette année. Voilà en tout cas de quoi relancer les usages utilitaires du drone en agriculture, pratiquement circonscrits à des missions de surveillance et de capture d’images, aux côtés de quelques usages en épandage (trichogrammes) et en pulvérisation (dans un cadre expérimental en France).

Récompensé au dernier Fira

Tevel a reçu la caution de Kubota qui a investi 20 millions d’euros dans la start-up. Le constructeur nippon voit dans ces technologies ni plus ni moins qu’une solution pour « résoudre les problèmes des producteurs de fruits en assurant la sécurité du calendrier et de la qualité de la récolte et à traiter les problèmes croissants de main-d'œuvre auxquels les producteurs sont confrontés de nos jours », indique-t-il dans un communiqué.

Le drone-robot avait décroché en novembre dernier au Forum international de la robotique agricole (Fira) le prix du meilleur concept de robot.

Tevel travaille aussi sur l'éclaircissage, la taille et la pulvérisation sélectives.