La Chambre d’agriculture, un appui technique et passionné pour la châtaigne

La com com du Sud-Cantal prend en charge le financement du soutien technique à la création ou rénovation des châtaigneraies, assuré par Laurence Bruel de la Chambre d’agriculture.

Le plan imaginé pour la relance du châtaignier dans le Cantal ressemblait à un pari : celui de planter ou rénover des milliers d’arbres dans ce secteur du Sud-Cantal où la production était devenue marginale, mais qui continue de s’appeler “Châtaigneraie”. Un alignement favorable de planètes avait fait coïncider la volonté de la com com que préside Michel Teyssedou avec un plan de relance régional. Les deux collectivités se sont complétées, la Région finançant les variétés traditionnelles, l’intercommunalité incluant les variétés hybrides.
Convention
Trois ans après, dont deux effectifs (après une année blanche le temps de la mise en place), ce sont 4 000 châtaigniers qui entreront en production. Un beau succès, accompagné sur le plan technique par la chambre d’agriculture du Cantal. La mise à disposition du poste occupé par Laurence Bruel était jusqu’à présent financé grâce à des fonds européens. Ceux-ci ne peuvent pas être reconduits, mais la présence de la spécialiste est devenue indispensable. Les conseillers communautaires de Châtaigneraie ont donc voté à l’unanimité cette prise en charge qui s’élève à 16 000 €/an. Le président Teyssedou y voit  un investissement sur l’avenir : “Il ne faut surtout pas interrompre ce travail engagé de ressources et de conseils techniques prodigués avec passion.” C’est pourquoi, un avenant vient d’être signé pour prolonger la promotion de créations ou de rénovations de châtaigneraies.
Le président de la Chambre d’agriculture, Patrick Escure, rappelle que l’organisme consulaire se veut partenaire de tous ses ressortissants, ainsi que de tous ceux qui prendront en main le dossier, y compris des collectivités qui ont un projet. C’est par exemple le cas de la commune de Roannes-Saint-Mary qui envisage l’acquisition de biens de section pour créer des châtaigneraies. Chez les agriculteurs, l’agroforesterie peut s’avérer un choix judicieux.    
Planter, rénover, transformer...
D’autant que la volonté de construire une filière châtaigne dans le Sud-Cantal est forte et même déjà engagée, à travers un premier atelier de transformation pour trier, éplucher, cuire et mettre en bocaux ces fruits ou faire de la crème de marrons... Le produit de châtaignes transformées le plus consommé en France.

(1) La conseillère régionale Angélique Brugeron a indiqué qu’aux 800 000 € injectés en Aura, 300 000 € supplémentaires ont été accordés.