Les bons broutards restent recherchés

Avis d’expert : Bovins maigres +18 mois : Le coup de froid ne devrait pas avoir trop d’impact sur la demande dans les herbagères. Broutards : La demande restera soutenue, mais les tarifs devraient se stabiliser au regard des niveaux déjà atteints.

Bovins d’embouche et d’élevage – Le coup de froid, la neige et les gelées mettent un sérieux coup de frein à la pousse de l’herbe. Après des semaines de forte activité, la tendance est à la stabilisation des prix avec des engraisseurs spécialisés qui ont des besoins de rotation, mais qui sont également très préoccupés par la hausse du prix des aliments. La demande reste soutenue faute d’offre suffisante dans le bétail à herbager, mais le coup de froid va ralentir la croissance des animaux et allonger la période de soudure pour les abatteurs.

 

Broutards – L’activité commerciale est régulière avec des tarifs appréciables, mais qui évoluent très peu dans les gros broutards lourds destinés au marché italien ou aux pays tiers. Les volumes expédiés vers l’Espagne sont à la baisse avec des engraisseurs inquiets sur l’accroissement des coûts de production et surtout dans la sécurisation des livraisons d’aliments. Dans la gamme pesant de 250 à 350kg, la demande reste soutenue pour les Charolais ou Limousins de qualité mis en place sur la France ou exportés sur l'Italie et les autres pays européens, avec une gamme tarifaire qui reste positive.  Dans les plus légers, le commerce reste fluide pour la repousse. En ce qui concerne les Blonds d’Aquitaine bien conformés, l’offre reste limitée, ce qui permet de tenir les prix dans une filière de plus en plus préoccupée par le prix des aliments. Dans la marchandise de second choix ou les croisés souvent non vaccinés, les transactions sont plus calmes et sélectives avec des tarifs qui restent néanmoins très convenables.  Dans les femelles, les bonnes laitonnes Charolaises lourdes s’écoulent avec régularité avec des tarifs stables.

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