Loire-Atlantique - La gestion sanitaire : incontournable en élevage bovin

Du 13 au 29 novembre, le Groupement de défense sanitaire (GDS) 44 organise 7 réunions d’informations, au cours desquelles il propose des sujets d’échanges et de réflexions.

Après La Planche, Plessé et Abbaretz, la semaine dernière, l’équipe du GDS 44 était à Sainte-Pazanne le 20 novembre dernier, où une cinquantaine d’éleveurs étaient présents. Les réunions se poursuivent le 22 novembre à Pontchâteau, le 27 novembre à Mésanger et le 29 novembre à Fay de Bretagne, à partir de 10 h (contacter votre délégué communal pour connaître le lieu exact). 
Au total, au moins 250 éleveurs auront assisté à l’une de ces réunions, qui se déroulent sur le même principe, en une matinée, suivie d’un repas en commun.
Première partie de la matinée : une introduction par Laurent Delobel, le directeur du GDS 44, sur la structure et ses principales actions et résultats (IBR, BVD, besnoitiose....).
Ensuite, trois ateliers thématiques en petits groupes, pour réfléchir ensemble sur les moyens d’améliorer les pratiques sanitaires. On y parle logiciel de gestion du troupeau, avec intégration de la « brique sanitaire » proposée par le GDS, qualité de l’eau, de son origine et à sa distribution, et biosécurité.
Des élevages trop ouverts ?
Sur ce dernier thème, sachant que les questions sanitaires prennent de plus en plus d’importance dans les échanges commerciaux, la vétérinaire Caroline Lantuejoul interroge l’habitude qu’ont les élevages bovins d’être ouverts à tous, à toute heure. Améliorer sa biosécurité ne nécessite pas forcément de gros équipements, mais, par exemple, matérialiser un parking, indiquer un sens de circulation, ne pas mélanger les petits veaux mâles et femelles, etc. Les éleveurs bovins ont le droit, eux aussi, d'imposer des conditions à l'accès à leurs bâtiments.
Plus d'informations dans votre édition du 23 novembre de Loire-Atlantique agricole.