Veaux – Bonne vente dans les croisés Charolais

Veaux d’engraissement et d’élevage – Malgré des volumes qui se tassent et qui peinent à couvrir la demande, les intégrateurs ont le pied sur les freins et empêchent toute progression des prix dans un climat ou le manque de concurrence est notable. La concurrence de l’export est annihilée par les frais générés par les PCR MHE. Les mises en place pour le cœur de l’été sont contenues, mais elles sont confrontées au recul du nombre de veaux. L’activité commerciale est fluide sur l’ensemble des marchés, avec des acheteurs qui maintiennent leurs grilles de prix dans les veaux Holsteins ou Normands ou croisés laitiers d’entrée et de milieux de gamme.  Les bons veaux laitiers lourds pour l’export sont recherchés, mais ils se maintiennent, tant que les intégrateurs ne bougent pas leurs prix. Dans le Rhône-Alpes, la tendance est positive pour les Montbéliards face à un recul des vêlages. La tendance est également à la détente dans les croisés jaunes ou Blanc bleus de moyenne conformation, malgré des sorties estivales. Dans les bons veaux croisés U ou pour les Limousins, le recul de l’offre permet de tenir les prix à des niveaux élevés.

Veaux de boucherie – L’activité commerciale est plus calme dans le secteur avec les vacances d’hiver. Néanmoins, l’équilibre offre/demande permet aux intégrateurs de maintenir des tarifs convenables même s’ils sont en légers replis sous l’influence des importations hollandaises.

Avis d’expert :

Veaux : Le recul de l’offre va bien finir par engendrer une revalorisation des prix des laitiers.  

Veaux de boucherie : Le manque de production française restera compensé par de l’import.

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