Veaux – Les tarifs progressent dans les veaux laitiers.
Veaux d’engraissement et d’élevage – L’activité commerciale reste très fluide dans les veaux laitiers, avec des marchés moins fournis. Les intégrateurs font face à la concurrence espagnole et relèvent leurs prix pour maintenir leur potentiel de production dans les veaux Holsteins, Normands ou Montbéliards d’engraissement. Les gros veaux restent bien valorisés à l’export. La demande se renforce du côté des croisés taupes, gris, jaunes ou Blanc bleus, avec un marché qui étoffe ses débouchés du côté de l’élevage (JB). Les tarifs restent fermes dans les bons mâles Charolais ou Limousins, mais le tri est plus sensible dans les Limousins plus légers avec les vêlages de printemps.
Veaux de boucherie – La fin du mois coïncide avec Pâques, avec une viande de veau qui devrait trouver sa place face aux tarifs élevés des agneaux. Cette viande est une belle opportunité pour des repas festifs. Le niveau de l’offre tend sur le marché français qu’européen, reste juste suffisant pour la demande ce qui permet de tenir des tarifs très convenables, mais avec une vision non inflationniste pour protéger une consommation en déclin.
Avis d’expert :
Veaux : Le recul de l’offre devrait confirmer cette tendance haussière.
Veaux de boucherie : le commerce restera fluide avec un équilibre offre/demande très favorable.