Veaux – les tarifs se tiennent.
Veaux d’engraissement et d’élevage – Pas de grands changements d’orientation commerciale, avec une offre qui reste largement suffisante pour la couverture des besoins des intégrateurs, même si ces derniers ont quelque peu relevé leurs mises en place depuis 15 jours. Le marché espagnol reste le seul exutoire de nos excédents, mais avec des contraintes PCR. Les tarifs des veaux Holsteins, Normands ou Montbéliards sont stables, y compris dans les veaux lourds pour l’Espagne. Les veaux légers restent invendables. Le commerce demeure sélectif dans les croisés laitiers, jaunes ou blanc bleus R de conformation, mais pour des tarifs également sans changement. Les croisés/Montbéliards ou Blanc bleus viandés (U) sont peu offerts et se maintiennent. Dans les Limousins, l’offre reste mesurée et les tarifs sont stables.
Veaux de boucherie – La cotation « entrée abattoir » nationale de la semaine 43 indique que les veaux rosés clairs O (référence des veaux laitiers) est à 7,07€ (6,10€ l’an passé). Ce prix très convenable doit cependant être mis en corrélation avec les coûts élevés de production. Cette fermeté est plus liée à la réduction de la production avec des abattages qui ont baissé de 8,9% sur les quatre dernières semaines. La concurrence de l’import est également moindre avec bonne dynamique de la consommation sur l’Allemagne. Le point inquiétant est comme pour toutes les autres viandes, un retrait de la consommation sous le fléau de l’inflation et de la perte de pourvoir d’achat des ménages.
Avis d’expert :
Veaux : Le marché restera excédentaire, mais les mises en place seront plus soutenues sur la France. Les tarifs seront stables.
Veaux de boucherie : La tendance restera positive, avec une demande ferme pour la rentrée.