Veaux – Les tarifs sont sans changement.

Veaux d’engraissement et d’élevage – Les gros opérateurs tiennent le marché sans se faire trop de concurrence. Ils pratiquent tous les mêmes prix avec des variables sur le tri des animaux. La demande à l’export est présente avec des besoins, mais également des contraintes liées aux PCR. Sans ces analyses, le prix des veaux gagnerait rapidement 20€. Le nombre de vêlages baisse, mais les intégrateurs maintiennent leur position pour limiter voire capter une partie des veaux qui partent vers l’Espagne. Les tarifs sont facilement reconduits pour les veaux Holsteins, Normands. Les croisés laitiers ou Blanc bleus de moyenne conformation sont sur la même longueur d’onde. Sur le Rhône-Alpes, l’offre peine à couvrir la demande dans les Montbéliards, mais également pour les bons mâles croisés/viande, Montbéliards ou Blanc bleus U de conformation. La tendance est lourde dans les Limousins. 

Veaux de boucherie – Si le commerce de la viande de veau souffre comme les autres produits de la réduction du pouvoir d’achat des ménages, la perspective de la Pentecôte et des promotions qui vont accompagner « le veau de Pentecôte » devrait permettre un écoulement convenable pour les deux prochaines semaines.  

Avis d’expert :

Veaux : La tendance sera positive face à la faiblesse saisonnière de l’offre

Veaux de boucherie : La demande restera régulière avec la mise en avant de la viande de veau pour la Pentecôte.

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