<p class="CxSpMiddle">Terralia-Pass, issu de la fusion, il y a un an, des p&ocirc;les de comp&eacute;titivit&eacute; Terralia et Pass, franchit une nouvelle &eacute;tape en devenant le 23 juin Innov&rsquo;Alliance. Pr&eacute;sent dans le grand Sud (Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Occitanie, Paca), ce p&ocirc;le de comp&eacute;titivit&eacute; se positionne sur quatre fili&egrave;res industrielles : l&rsquo;alimentation, la cosm&eacute;tique, les ingr&eacute;dients sant&eacute; et compl&eacute;ments alimentaires et les parfums et ar&ocirc;mes. Son objectif : l&rsquo;innovation des entreprises autour de la naturalit&eacute;. Yves Faure (Agro&rsquo;Novae Industrie), pr&eacute;sident du p&ocirc;le, pr&eacute;cise : <em>&laquo; Cette nouvelle marque Innov&rsquo;Alliance est venue d&rsquo;une demande des r&eacute;gions de r&eacute;pondre &agrave; la demande de plus en plus croissante des consommateurs de plus de naturalit&eacute; dans les produits mais aussi dans la transparence, les process et la vie des entreprises. Cette tendance s&rsquo;est renforc&eacute;e avec la crise Covid-19. &raquo;</em></p><h3 class="CxSpMiddle"><strong>Quatre axes pour la R&amp;D</strong></h3><p class="CxSpMiddle"><em>&laquo; Notre fil rouge : le v&eacute;g&eacute;tal, de l&rsquo;amont &agrave; l&rsquo;aval, avec quatre axes d&rsquo;innovation autour de la naturalit&eacute; : la durabilit&eacute; des ressources et des productions v&eacute;g&eacute;tales ; la mise en place de process sobres et performants ; la s&eacute;curit&eacute; et l&rsquo;innocuit&eacute; des produits ; et la performance des produits (nutrition, saveurs, nouveaux usages&hellip;) &raquo;</em>, explique Jean-Fran&ccedil;ois Gonidec, directeur g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Occitane en Provence et de Laboratoires M&amp;L.</p><h3><strong>Des objectifs 2022 ambitieux</strong></h3><p class="CxSpMiddle">Innov&rsquo;Alliance repr&eacute;sente d&eacute;j&agrave; 440 adh&eacute;rents (grands entreprises, d&rsquo;ETI, PME ou start-up), 242 projets financ&eacute;s, 545 M&euro; d&rsquo;investissements R&amp;D et 130 M&euro; d&rsquo;aides aux acteurs du p&ocirc;le. Son financement est &agrave; la fois priv&eacute;, &agrave; 5% (cotisations et prestations) et public &agrave; 45%. Le p&ocirc;le ambitionne les 600 membres et 300 projets &agrave; instruire &agrave; l&rsquo;horizon 2022.</p><p class="encadre"><strong>Un premier appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t : </strong>Innov&rsquo;Alliance lance le 2 juillet son premier appel &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour faire &eacute;merger des id&eacute;es de projets innovants &ldquo;De la Naturalit&eacute; au Consommateur&rdquo; sur toute la chaine de valeur, de la mati&egrave;re premi&egrave;re au produit fini (r&eacute;duction des intrants et des additifs, proc&eacute;d&eacute;s plus respectueux de l&rsquo;environnement, faible niveau de transformation, tra&ccedil;abilit&eacute;, am&eacute;lioration des caract&eacute;ristiques qualit&eacute;, sensorielles et nutritionnelle, etc.). Cl&ocirc;ture le 30 septembre.</p>


Les quatre filières industrielles de l’alimentation, de la cosmétique, des ingrédients santé et compléments alimentaires et des parfums et arômes du Grand Sud de la France ont désormais un même pôle de compétitivité, Innov’Alliance, issu de la fusion de Terralia et Pass.

Naturalité et végétal pour le nouveau pôle de compétitivité Innov’Alliance


<p>Dot&eacute; d'un moteur Kohler 4 cylindres 2,5 litres &agrave; quatre soupapes par cylindres, le nouveau Rex 3F est conforme &agrave; la norme anti-pollution Stage V gr&acirc;ce &agrave; la combinaison d'un catalyseur d'oxydation (DOC) et d'une vanne EGR. La gestion du re&#769;gime moteur est assure&#769;e par le bouton Engine Memo Switch qui permet de me&#769;moriser le re&#769;gime souhaite&#769;. Le Rex 3F est dot&eacute; d'une transmission me&#769;canique 16/16 avec vitesses rampantes de se&#769;rie et inverseur au volant. L'e&#769;quipement hydraulique offre 28 l/min pour la direction et 50 l/min pour le relevage arrie&#768;re, ainsi que 3 distributeurs hydrauliques a&#768; commande me&#769;canique.</p><h2>Plateforme ou cabine</h2><p>Avec un empattement de 1950 mm, un poids de 2100 kg et une capacit&eacute; maximale de levage arri&egrave;re de 2700 kg, le Rex 3F est adapt&eacute; aux vignobles, aux travaux d'&eacute;lagage, &agrave; l'horticulture et au travail sous serre.&nbsp; Gr&acirc;ce &agrave; ses dimensions compactes, &agrave; sa garde au sol r&eacute;duite et &agrave; une hauteur au volant de 1256 mm, il passe &eacute;galement entre les rangs &eacute;troits et sous les branches basses. L'essieu avant e&#769;lectrohydraulique offre un angle de braquage de 55&deg;.Les roues arrie&#768;re de 20 pouces(pour la version GE) et 24 pouces(pour les versions F) permettent d'optimiser le confort sur route comme au champ. La se&#769;rie peut e&#770;tre e&#769;quipe&#769;e du syste&#768;me Landini Fleet Management qui permet de faire un diagnostic a&#768; distance gra&#770;ce a&#768; une connexion directe au service d'assistance de la marque.</p>



Proposé avec plateforme ou cabine surbaissée, le Rex 3F à moteur Kohler 4 cylindres 2,5 litres est décliné en trois modèles de 55 ch, 68 ch et 75 ch.


Le Rex3F de Landini conforme la norme Stage V

<p>La fili&egrave;re des fruits et l&eacute;gumes biologiques aux Etats-Unis est particuli&egrave;rement dynamique. Selon Organic Trade Association (interprofession bio), les ventes en 2019 ont augment&eacute; de pr&egrave;s de 5% sur un an pour atteindre un chiffre d&rsquo;affaires de 18Md$ (16,1 Md&euro;).</p><img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/IMG_2032.JPG?h=22a57e79&amp;itok=NhuibMTi" width="800" height="550" alt="recolte l&eacute;gumes bio USA" typeof="foaf:Image"/>
<p> Les fruits et l&eacute;gumes bio repr&eacute;sentent 15% du march&eacute; total aux Etats-Unis (c) Beachside Produce LLC</p><p>Les fruits et l&eacute;gumes bio (en frais, surgel&eacute;s ou en conserve) sont la cat&eacute;gorie star aux Etats-Unis et sont souvent le point d&rsquo;entr&eacute;e pour les premiers achats alimentaires bio. Selon Organic Trade Association, les fruits et l&eacute;gumes bio repr&eacute;sentent 15% du march&eacute; total dans le pays.</p><h3>Des ventes qui ont d&eacute;pass&eacute; toutes les attentes</h3><p>La crise de la Covid-19 a fait exploser les ventes de produits bios en g&eacute;n&eacute;ral : elles ont bondi de plus de 50% au d&eacute;but du confinement, pour progresser encore de 20% au printemps 2020. </p><p>Et l&agrave; encore, les fruits et l&eacute;gumes ont &eacute;t&eacute; en premi&egrave;re ligne. Cela fut soulign&eacute; par les participants lors d&rsquo;une webconf&eacute;rence dans le cadre de United Fresh Live.</p><p>Rod Braga (Braga Farms, Soledad, Californie) a fait face &agrave; un v&eacute;ritable tsunami : &laquo; <em>les ventes sont v&eacute;ritablement pass&eacute;es par le toit. <strong>Sur le mois de mars, la demande a progress&eacute; entre 60 et 70%</strong> et &agrave; l&rsquo;heure actuelle, selon les cat&eacute;gories de produits, elle augmente entre 30% et 100%. C&rsquo;est comme si les ventes traditionnelles de fin d&rsquo;ann&eacute;e, toujours bonnes, se r&eacute;p&eacute;taient encore et encore</em>. &raquo;</p><p>Le constat a &eacute;t&eacute; partag&eacute; par Brian Kocher, pds du groupe Castellini (Wilder, Kentucky) : &laquo; <em>Ce fut une p&eacute;riode int&eacute;ressante car nous avons assist&eacute; &agrave; la chute de l&rsquo;activit&eacute; RHD et une forte augmentation de celle de la distribution. Finalement, cela a cr&eacute;&eacute; une folie &eacute;gale : d&rsquo;une part, il a fallu r&eacute;pondre &agrave; la demande de la GMS et de l&rsquo;autre aider les distributeurs sp&eacute;cialis&eacute;s RHF &agrave; r&eacute;orienter leur stocks. Mais, dans les dix premiers jours de la crise, tout partait, le conventionnel comme le bio. C&rsquo;est ensuite que nous avons assist&eacute; &agrave; la progression constante des ventes en bio </em>&raquo;. </p><img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/brian%20Kocher%20Castellini.jpg?h=4233ef75&amp;itok=0efB3HhB" width="800" height="550" alt="Brian Kocher Castellini" typeof="foaf:Image"/>
<p> &laquo; Dans les dix premiers jours de la crise, tout partait, le conventionnel comme le bio. C&rsquo;est ensuite que nous avons assist&eacute; &agrave; la progression constante des ventes en bio &raquo; Brian Kocher, pdg du groupe Castelleni. (Castellini/capture d&rsquo;image)</p><p>Cette situation exceptionnelle s&rsquo;est aussi retrouv&eacute;e du c&ocirc;t&eacute; de la distribution.</p><p>Deux repr&eacute;sentants de Albertsons ont particip&eacute; &agrave; la webconf&eacute;rence. Le groupe de distribution compte 2 252 magasins sous les enseignes Albertsons, Safeway, Vons et Shaw&rsquo;s, sur tout le territoire am&eacute;ricain. Son chiffre d&rsquo;affaires a atteint 62,5 Md$ (55,75 Md&euro;). Sa marque &laquo; O Organics &raquo; repr&eacute;sente  plus d&rsquo;un 1Md$ (889 M&euro;) par an.  </p><p>Jerry Callahan, vice-pr&eacute;sident du groupe "Fruits, L&eacute;gumes et Fleurs" a soulign&eacute; que si les ventes avaient &eacute;t&eacute; fortes mais pas pour toutes les cat&eacute;gories de produits : &laquo; <em><strong>Les l&eacute;gumes se sont particuli&egrave;rement bien comport&eacute;s et sp&eacute;cifiquement le c&eacute;leri et l&rsquo;&eacute;pinard</strong>. Mais, ce fut aussi le cas pour les petits fruits rouges et les bananes. Pour les bananes, c&rsquo;est peut-&ecirc;tre l&rsquo;expression d&rsquo;un retour aux basiques du consommateur. </em>&raquo;</p><p>Richard Mendosa, vice-pr&eacute;sident "Achats fruits, l&eacute;gumes et fleurs" a not&eacute; que les marques nationales avaient mieux perform&eacute; que les MDD</p><h3>Un futur encore &agrave; d&eacute;finir</h3><p>Quel pourrait &ecirc;tre la suite des &eacute;v&eacute;nements ? Selon certains experts, il pourrait y avoir un ralentissement de la croissance des ventes parce que les consommateurs seront sensibles aux prix (la crise &eacute;conomique est tr&egrave;s dure outre-Atlantique) ou, &agrave; l&rsquo;inverse, il pourrait y avoir une demande en produits haut de gamme r&eacute;pondant &agrave; la recherche de produits sains.</p><p>&laquo; <em>Ma boule de cristal est un peu brumeuse,</em> a reconnu Richard Mendosa, <em>mais il faut garder en t&ecirc;te que <strong>si un produit n&rsquo;a pas march&eacute; pendant cette incroyable p&eacute;riode, il y a fort peu de chance qu&rsquo;il marche le "jour d&rsquo;apr&egrave;s" </strong></em>&raquo;.</p><p>Pareillement, Jerry Callahan a conseill&eacute; aux fournisseurs de se concentrer sur les produits de base et ne pas surcharger le march&eacute; d&rsquo;innovations: &laquo;<em>Introduire de nouveaux produits implique la sortie d&rsquo;autres produits. La place en lin&eacute;aire n&rsquo;est pas extensible. Les consommateurs nous le disent bien : ils se concentrent sur les produits de base</em> &raquo;</p><p>Autre tendance &eacute;mergente : le e-commerce. Brian Kocher y voit l&agrave; une piste d&rsquo;avenir : &laquo; <em><strong>Il ne fait aucun doute les ventes par internet vont progresser</strong>. Pendant la crise, ces achats ont augment&eacute; de 200 &agrave; 300% pour certains clients sur mars, avril et mai, d&rsquo;une ann&eacute;e sur l&rsquo;autre. Certains analystes pr&eacute;disent que ce canal puisse repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 12% des ventes totales. Je ne sais pas si nous atteindrons ce niveau, mais il sera sup&eacute;rieure aux 4%, 5% actuels.</em> &raquo;</p><p><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/united-fresh-2020-la-crise-sanitaire-a-fortement-touche-la-filiere-americaine" target="_blank">United Fresh 2020 : la crise sanitaire a fortement touch&eacute; la fili&egrave;re am&eacute;ricaine</a></p>


Second retour du salon virtuel américain United Fresh Live. Les ventes de fruits et légumes bio ont littéralement explosé pendant la crise sanitaire. Aujourd’hui, les fournisseurs comme les détaillants réfléchissent au "jour d’après".

United Fresh 2020 :  ventes record pour la filière bio, des questions pour l’avenir

<p>A l&rsquo;occasion du rapport final du projet ABBIO-produire des abricots biologiques, Flore Lebleu, conseill&egrave;re en arboriculture au FiBL a mentionn&eacute; l&rsquo;importance de la probl&eacute;matique des monilioses en production d&rsquo;abricot bio. <em>&laquo; Nous n&rsquo;avons pas de produit vraiment efficace et avec l&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne sur le cuivre, il nous faut des alternatives &raquo;</em>, pr&eacute;cisait-elle. Aussi, des essais d&rsquo;efficacit&eacute; au champ ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;s par la station suisse ainsi qu&rsquo;un test en laboratoire permettant un streaming rapide du potentiel d&rsquo;efficacit&eacute; des produits.</p><h3>Des essais de protection physique</h3><p>Au total, une dizaine de produits et de combinaisons a &eacute;t&eacute; test&eacute;e. &laquo;<em> Nous n&rsquo;avons pas de modalit&eacute; qui permet d&rsquo;atteindre une efficacit&eacute; pleine contre la moniliose. Nous observons, par ailleurs, un bon potentiel de nouvelles substances telles que l&rsquo;huile d&rsquo;origan, l&rsquo;extrait de lupin et de Baccilus amyloliquefaciens sp. De plus, le m&eacute;lange Vitisan + soufre est une bonne option qui a fait ses preuves &raquo;</em>, assure la sp&eacute;cialiste. La bonne corr&eacute;lation des m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation <em>in vitro</em> des fongicides contre <em>Monilia laxa</em> pourrait &ecirc;tre utilis&eacute;e comme pr&eacute;-test, afin de gagner du temps. Sur l&rsquo;aspect vari&eacute;tal, le FiBL a constat&eacute;, comme les stations exp&eacute;rimentales fran&ccedil;aises, que la sensibilit&eacute; des vari&eacute;t&eacute;s variait en fonction des conditions de l&rsquo;ann&eacute;e. <em>&laquo; Toutefois, la sensibilit&eacute; &agrave; la moniliose n&rsquo;est pas le seul crit&egrave;re &agrave; prendre en compte pour l&eacute;gitimer l&rsquo;adaptabilit&eacute; d&rsquo;une vari&eacute;t&eacute; &agrave; la culture bio &raquo;</em>, rappelle Flore Lebleu. Pour conna&icirc;tre les vari&eacute;t&eacute;s d&rsquo;abricot bio adapt&eacute;es &agrave; son bassin de production, il faut se r&eacute;f&eacute;rer au travail men&eacute; par Muriel Millan, r&eacute;f&eacute;rente Arboriculture Bio au CTIFL et de l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;une trentaine de fiches vari&eacute;tales pr&eacute;sentant les notations des producteurs sur sept crit&egrave;res cl&eacute;s dont la sensibilit&eacute; au monilia. Ainsi, les travaux d&rsquo;observations men&eacute;s &agrave; la fois en Suisse et en France s&rsquo;auto-alimentent, car un r&eacute;seau d&rsquo;observation a depuis vu le jour chez nos voisins helv&eacute;tiques qui suivent 13 vari&eacute;t&eacute;s. Ce r&eacute;seau se double d&rsquo;essais de protection physique (couverture saisonni&egrave;re, sans couverture, production sous tunnel). Les r&eacute;sultats de ces travaux devront &ecirc;tre mis en parall&egrave;le avec ceux men&eacute;s en France dans le cadre des projets Clim&rsquo;Arbo et Fan de bio.</p><p><strong>A lire aussi :</strong></p><p><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/dossier/l-abricot-francais-parie-sur-la-qualite-0">L'abricot fran&ccedil;ais parie sur la qualit&eacute;</a></p><p><a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/abricot-un-modele-moniliose-en-construction">Abricot&thinsp;: un mod&egrave;le moniliose en construction</a></p><h2>4 axes pour un projet</h2><p>Le projet ABBIO-produire des abricots biologiques comprend deux instituts fran&ccedil;ais, GRAB-groupe de recherche en agriculture biologique et l&rsquo;Inrae d&rsquo;Avignon et le FiBL-Institut de recherche de l&rsquo;agriculture biologique en Suisse. Ces structures ont regroup&eacute; leurs comp&eacute;tences pour travailler sur l&rsquo;&eacute;valuation des diverses strat&eacute;gies de gestion de la moniliose afin de permettre une production biologique d&rsquo;abricot. Celles-ci suivent quatre axes : optimiser la protection contre le pathog&egrave;ne, &eacute;valuer la sensibilit&eacute; vari&eacute;tale, favoriser la cr&eacute;ation vari&eacute;tale et transf&eacute;rer les connaissances aux professionnels.</p>


Pour lutter contre les monilioses en culture biologique d’abricots, le projet ABBIO regroupe les compétences du GRAB, de l’Inrae d’Avignon et du FiBL.

Abricot : un partenariat franco-suisse contre les monilioses en production bio

<p class="normal">Crise sanitaire oblige, United Fresh Produce Association, qui regroupe les professionnels de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes aux Etats-Unis (producteurs, exp&eacute;diteurs, transformateurs, grossistes, d&eacute;taillants) a tenu son traditionnel rendez-vous annuel sous la forme d&rsquo;un &laquo; Salon virtuel &raquo;.</p><p class="normal">Bien loin du parc des exposition de San Diego o&ugrave; il se tient habituellement.</p><img src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/dossier/public/Capturezeter.JPG?itok=6v5-doGH" width="555" height="295" alt="United Fresh Live" typeof="foaf:Image"/>
<p> &#8203;United Fresh Live/ capture d'&eacute;cran &#8203;</p><p class="normal">L&rsquo;environnement d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute; n&rsquo;a pas emp&ecirc;ch&eacute; plusieurs centaines de fournisseurs et de clients de la fili&egrave;re, principalement am&eacute;ricains, de s&rsquo;inscrire &agrave; cette &eacute;dition particuli&egrave;re, compos&eacute;e de webconf&eacute;rences et &laquo; stands &raquo; virtuels.</p><p class="normal">Les Etats-Unis ont &eacute;t&eacute; tout aussi frapp&eacute;s que l&rsquo;Europe ou d&rsquo;autres parties du monde par la crise de la Covid-19. Ainsi on consid&egrave;re que dans le premier week-end de mars (d&eacute;but du confinement), les vente au d&eacute;tail ont vu leur chiffre d&rsquo;affaires baisser de 77 % par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. La restauration a recul&eacute; de 66 %. Un mois et demi plus tard, fin avril, les chiffres &eacute;taient de 80 % pour le d&eacute;tail et de 48 % pour la restauration.</p><h3 class="normal">Approvisionnements : flux de produits perturb&eacute;s</h3><p class="normal">Tous les maillons de la cha&icirc;ne ont &eacute;t&eacute; touch&eacute;s et en particuliers les fournisseurs.</p><p class="normal">Au cours d&rsquo;un <em>workshop</em>, Fr&eacute;d&eacute;rine Derlot, administrative des programmes fruits et l&eacute;gumes administratrice des programmes &ldquo;Fruits et l&eacute;gumes Frais&rdquo; du Centre du commerce international ONU/OMC, a expliqu&eacute; que &laquo; <em>la crise a commenc&eacute; d&eacute;but f&eacute;vrier pour s&rsquo;amplifier &agrave; la mi-mars. Les petits exportateurs, africains ou asiatiques, ne disposant pas encore de certification internationale comme GlobalGap, n&rsquo;ont pas pu vendre aux grands distributeurs et d&rsquo;autre part, les possibilit&eacute;s de fret a&eacute;rien, essentiellement assur&eacute; par des vols passagers, s&rsquo;est soudainement tari.</em> &raquo;</p><p class="normal">Au niveau du passage des fronti&egrave;res et des op&eacute;rations de d&eacute;douanement, la Covid-19 a impact&eacute; les proc&eacute;dures. Patricia Compres, directrice g&eacute;n&eacute;rale de Advance Customs Brokers &amp; Consulting LLC  a r&eacute;sum&eacute; simplement le probl&egrave;me : &laquo; <em>L&agrave; o&ugrave; sur un port, nous avions dix inspecteurs pour inspecter deux arrivages, il n&rsquo;y en avait plus que cinq.</em> &raquo;</p><h3 class="normal">Restauration : l&rsquo;importance du caritatif</h3><p class="normal">Du c&ocirc;t&eacute; de la restauration am&eacute;ricaine, qu&rsquo;elle soit commerciale ou collective, l&rsquo;impact de la crise du Covid-19 a &eacute;t&eacute; fortement ressenti. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ont expliqu&eacute; plusieurs repr&eacute;sentants du secteur, au cours d&rsquo;un atelier de travail durant United Fresh Live.</p><p class="normal">L&rsquo;aide aux populations les plus fragilis&eacute;es par la crise a fait l&rsquo;objet de nombreuses actions. Ainsi, Mike Yip, chef de district pour les &eacute;coles publiques &agrave; Tulsa (Oklahoma) a t&eacute;moign&eacute; de la situation : &laquo; <em>Les &eacute;coles ferm&eacute;es ont distribu&eacute; des repas &agrave; emporter aux enfants mais, elles ont du collabor&eacute; rapidement avec la banque alimentaire d&rsquo;Est-Oklahoma pour &eacute;tendre l&rsquo;offre aux adultes &raquo;. Des restaurants, &eacute;galement ferm&eacute;s, ont &eacute;t&eacute; lou&eacute;s pr&eacute;parer des repas et les distribuer. &laquo; Au pic de la crise, cela a repr&eacute;sent&eacute; plus de 15 000 repas par jour</em> &raquo;, a-t-il soulign&eacute;.</p><p class="normal">Directrice ex&eacute;cutive de Stratford Retirement Community (maison de retraite &agrave; Carmel dans l&rsquo;Indiana), Laura Gomez a expliqu&eacute; comment a &eacute;t&eacute; mis en place un syst&egrave;me de paniers repas pour les r&eacute;sidents confin&eacute;s. Une &eacute;picerie temporaire a aussi &eacute;t&eacute; mise en place pour que les r&eacute;sidents puissent commander quelque chose de sp&eacute;cifique pour leur repas.</p><p class="normal">La restauration commerciale a du aussi s&rsquo;adapter comme l&rsquo;a expliqu&eacute; Marissa Thiry, di&eacute;t&eacute;tiste professionnelle travaillant pour la cha&icirc;ne Taco Bell : &laquo;<em> Nous avons donn&eacute; aux gens des ingr&eacute;dients en vrac pour les ramener &agrave; la maison et cuisiner leurs propres tacos et nachos avec leurs familles</em> &raquo;.</p><h3 class="encadre">Connecting Food &agrave; l&rsquo;assaut des Etats-Unis</h3><p class="encadre">L&rsquo;entreprise fran&ccedil;aise, sp&eacute;cialis&eacute;e dans le d&eacute;veloppement de la blockchain dans les fili&egrave;res agricoles est pr&eacute;sent sur le Salon. &laquo; <em>Nous avons &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s par United Fresh comme nouvelle innovation et ils nous ont invit&eacute;s &agrave; participer &agrave; leur Future Tec Zone,</em> explique Samantha Gadenne, directrice du d&eacute;veloppement international. Connecting Food a commenc&eacute; &agrave; aborder le march&eacute; am&eacute;ricain depuis cette ann&eacute;e : &laquo; <em>Notre objectif en participant &agrave; United Fresh Live est de d&eacute;montrer au march&eacute; am&eacute;ricain qu'il existe des solutions blockchain qui sont "scalables" et d&eacute;j&agrave; industrialis&eacute;es pour le march&eacute; fruits et l&eacute;gumes, et ce gr&acirc;ce &agrave; la combinaison de la technologie blockchain et Live Audit, notre module d'audit digital </em>&raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.</p><p class="encadre">Et la participation au Salon digital semble porter ses fruits : &laquo; <em>Nous avons eu un beau retour pour le moment, et notre plateforme a l'air d'int&eacute;resser pas mal de producteurs et importateurs, surtout parce que la FDA (Food and Drug Administration) va exiger de plus en plus d'informations de tra&ccedil;abilit&eacute; pour les produits import&eacute;s aux Etats-Unis </em>&raquo;, explique Samantha Gadenne.</p><p class="encadre"><strong>Lire aussi</strong> : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/united-fresh-2020-ventes-record-pour-la-filiere-bio-des-questions-pour-l-avenir" target="_blank">United Fresh 2020 : ventes record pour la fili&egrave;re bio, des questions pour l&rsquo;aveni</a>r</p>


United Fresh Produce Association, l’interprofession américaine fruits et légumes tient son Salon de façon dématérialisée cette année. La crise du Covid-19 est dans toutes les conversations sur les stand « virtuels ». Et la situation Outre-Atlantique n’est pas si différente de celle rencontrée en Europe.  

United Fresh 2020 : la crise sanitaire a fortement touché la filière américaine 


<p>Professeur au Japan Advanced Institute of Science au Japon et auteur de l'&eacute;tude, Eijiro Miyako travaille depuis plusieurs ann&eacute;es sur des robots pollinisateurs, mais ces derniers avaient tendance &agrave; &eacute;craser les fleurs. <em>"C'&eacute;tait tr&egrave;s triste",</em> raconte-t-il. Le scientifique a alors l'id&eacute;e d'utiliser des bulles de savon en jouant dans un parc avec son fils de trois ans.</p><p>M. Miyako et Xi Yang, co-auteur de l'&eacute;tude, ont analys&eacute; des bulles de savon au microscope confirmant qu'elles pouvaient transporter des grains de pollen. Les experts ont ensuite test&eacute; les effets de cinq agents de surface disponibles dans le commerce pour faire des bulles, notamment le lauramidopropyl b&eacute;ta&iuml;ne utilis&eacute; dans l'industrie cosm&eacute;tique pour ses propri&eacute;t&eacute;s moussantes. Il s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute; la meilleure option pour la croissance du tube qui se d&eacute;veloppe &agrave; partir de chaque grain de pollen apr&egrave;s son d&eacute;p&ocirc;t sur une fleur.</p><p>Ils ont mis la solution moussante dans une machine &agrave; bulles et projet&eacute; ces bulles charg&eacute;es de pollen dans un verger de poiriers. Cette m&eacute;thode, &agrave; raison de 2 000 grains de pollen par bulle, a permis de polliniser 95% des fleurs cibl&eacute;es qui ont ensuite donn&eacute; des fruits.&nbsp;&nbsp;</p><h2></h2><p><em>"Cela a l'air un peu fantaisiste, mais la bulle de savon permet une pollinisation efficace et garantit des fruits d'une qualit&eacute; &eacute;quivalente &agrave; celle de la pollinisation manuelle conventionnelle"</em>, souligne Eijiro Miyako.</p><p>Les chercheurs ont par la suite tourn&eacute; leurs exp&eacute;rimentations vers le ciel, &eacute;quipant un petit drone au parcours programm&eacute; avec un lanceur de bulles de savon. Cette fois les cibles &eacute;taient de faux lys, la saison de la floraison &eacute;tant pass&eacute;e. Volant &agrave; deux m&egrave;tres au-dessus du sol &agrave; une vitesse de deux m&egrave;tres par seconde, l'engin a r&eacute;ussi &agrave; atteindre les plantes en plastique vis&eacute;es avec un taux de r&eacute;ussite de 90%.</p><p>M. Miyako est actuellement en discussion avec une entreprise pour une future commercialisation de cette technique. Il ajoute cependant que la pr&eacute;cision du robot peut encore &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;e et qu'un ciblage automatis&eacute; des fleurs pourrait &ecirc;tre ajout&eacute;.</p><p>Cette &eacute;tude est la premi&egrave;re &agrave; explorer les propri&eacute;t&eacute;s des bulles de savon pour le transport du pollen et &agrave; envisager l'utilisation de drones autonomes. Les auteurs de l'article esp&egrave;rent susciter un regain d'int&eacute;r&ecirc;t pour les m&eacute;thodes de pollinisation artificielle.</p>



Des drones lançant des bulles de savon peuvent servir à polliniser des arbres fruitiers, en danger face au déclin sans précédent des abeilles, selon une étude japonaise publiée le 17 juin dans la revue américaine iScience. 


Pollinisation : des bulles de savon pour remplacer les abeilles

<h2>A destination des entreprises mises en difficult&eacute; par l'&eacute;pid&eacute;mie, le gouvernement met en place d'un dispositif exceptionnel de garantie de l'Etat pour des pr&ecirc;ts bancaires.</h2><h2>Un pr&ecirc;t pouvant repr&eacute;senter jusqu'&agrave; 3 mois de chiffre d'affaires</h2><p>Le pr&ecirc;t, qui a vocation &agrave; faciliter la mise en &oelig;uvre de nouveaux cr&eacute;dits pour soutenir la <a href="https://www.cogedis.com/nos-conseils/fiches-conseils-gestion/tresorerie-previsionnelle/" target="_blank" title="">tr&eacute;sorerie des exploitations</a>, s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 90% du montant du pr&ecirc;t pour les plus petites entreprises. Toutefois, il ne doit pas &ecirc;tre sup&eacute;rieur au plafond de 25% du chiffre d'affaires (hors taxe) r&eacute;alis&eacute; lors de l'ann&eacute;e 2019. Pour les entreprises qui auraient &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;es apr&egrave;s le 1er janvier 2019, <a href="https://www.cogedis.com/actualites/pret-garanti-par-l-etat/" target="_blank" title="">le pr&ecirc;t garanti par l'&eacute;tat</a> ne doit pas &ecirc;tre sup&eacute;rieur &agrave; deux ann&eacute;es de masse salariale, hors charges patronales. Aucune garantie suppl&eacute;mentaire ne sera demand&eacute;e en compl&eacute;ment de la garantie par l'Etat. Il faut savoir qu'au bout d'un an, la banque est en droit de demander un taux d'int&eacute;r&ecirc;t de 1% maximum.</p><p>A l'issue de la premi&egrave;re ann&eacute;e, l'entreprise qui aura accompli une demande de pr&ecirc;t pourra d&eacute;cider de l'amortir sur une dur&eacute;e plus ou moins longue, allant de 1 &agrave; 5 ans. Il conviendra par ailleurs de prendre en compte, en plus du remboursement du pr&ecirc;t, son co&ucirc;t de financement, correspondant au taux d'int&eacute;r&ecirc;t sans marge, variable en fonction des &eacute;tablissements bancaires.</p><h2>Une plateforme d&eacute;di&eacute;e pour accomplir les d&eacute;marches</h2><p>Pour consolider votre tr&eacute;sorerie cette mesure exceptionnelle sera peut-&ecirc;tre profitable &agrave; votre exploitation. Si tel est le cas, il convient d'accomplir votre demande avant la fin de l'ann&eacute;e 2020. En premier lieu, les chefs d'entreprise doivent prendre contact avec leur banque et &eacute;tablir un pr&eacute;-accord qu'ils pourront, au besoin, examiner avec leur gestionnaire. Apr&egrave;s avoir convenu des modalit&eacute;s de remboursement du pr&ecirc;t, l'exploitant pourra se rendre sur la plateforme d&eacute;di&eacute;e du site de Bpifrance afin d'obtenir un num&eacute;ro unique donnant acc&egrave;s &agrave; la garantie par l'Etat. Le banquier va ensuite finaliser la demande de pr&ecirc;t. La banque reste d&eacute;cisionnaire du pr&ecirc;t. S'il y a refus, des m&eacute;diateurs de la banque de France peuvent vous aider.</p>


Chiffré à 300 milliards d’euros, ce dispositif de prêt profitera notamment aux TPE/PME et donc aux exploitations agricoles. Cumulable avec d’autres prêts de Bpifrance, le prêt garantie par l’Etat ne pourra être perçu qu’une seule fois. Il convient par ailleurs de noter que les entreprises qui traversaient déjà des difficultés avant le début de la crise épidémique, ne sont pas éligibles au dispositif.

Covid19 : bénéficier du plan de soutien d’urgence aux entreprises

<p>Le pr&ecirc;t de salari&eacute; entre entreprises peut r&eacute;pondre &agrave; un besoin ponctuel de main d'&oelig;uvre. Dans ce contexte de Covid-19, ce dispositif permet d'&eacute;viter la mise en &laquo; ch&ocirc;mage partiel &raquo; et d'apporter le renfort n&eacute;cessaire aux entreprises en manque de personnels. Ce d&eacute;tachement temporaire consiste, pour une entreprise, &agrave; envoyer un ou plusieurs de ses salari&eacute;s au sein d'une autre entreprise afin d'y accomplir une mission. Pour &ecirc;tre licite, ce pr&ecirc;t de main d'&oelig;uvre ne doit pas &ecirc;tre &agrave; but lucratif et rester exceptionnel.</p><h2>Convention n&eacute;cessaire</h2><p>La signature d'une convention de mise &agrave; disposition est obligatoire. Elle pr&eacute;cise la dur&eacute;e du pr&ecirc;t, l'identit&eacute; et la qualification du salari&eacute; concern&eacute;. Elle d&eacute;termine aussi le mode de calcul des salaires, des <a href="https://www.cogedis.com/nos-conseils/fiches-conseils-social/combien-coute-reellement-un-salarie/" target="_blank" title="">charges sociales</a> et des frais professionnels qui seront factur&eacute;s &agrave; l'entreprise utilisatrice par l'entreprise pr&ecirc;teuse. S'il y a des repr&eacute;sentants du personnel dans l'entreprise pr&ecirc;teuse et/ou utilisatrice, ils doivent &ecirc;tre inform&eacute;s et consult&eacute;s.</p><p>Le salari&eacute; peut refuser sans &ecirc;tre sanctionn&eacute;. En cas d'accord, il est n&eacute;cessaire de le formaliser par la signature d'un avenant au contrat de travail. Il fixe les horaires et le lieu d'ex&eacute;cution du travail ainsi que les caract&eacute;ristiques particuli&egrave;res du poste de travail. L'entreprise pr&ecirc;teuse et le salari&eacute; peuvent convenir d'une p&eacute;riode probatoire au cours de laquelle le pr&ecirc;t peut &ecirc;tre rompu. C'est m&ecirc;me obligatoire si le pr&ecirc;t entra&icirc;ne la modification d'un &eacute;l&eacute;ment essentiel du contrat de travail. La cessation du pr&ecirc;t avant la fin de la p&eacute;riode probatoire ne peut constituer un motif de sanction ou de licenciement sauf faute grave du salari&eacute;.</p><h2>Statut inchang&eacute;</h2><p>Pendant le pr&ecirc;t, le contrat de travail liant le salari&eacute; &agrave; l'entreprise pr&ecirc;teuse n'est ni rompu, ni suspendu. Le salari&eacute; continue d'appartenir au personnel de l'entreprise pr&ecirc;teuse. Il conserve le b&eacute;n&eacute;fice de l'ensemble des dispositions conventionnelles. Dans l'entreprise utilisatrice, le salari&eacute; mis &agrave; disposition a acc&egrave;s aux installations et aux moyens de transport collectifs dont b&eacute;n&eacute;ficient les autres salari&eacute;s. A l'issue de la mise &agrave; disposition, le salari&eacute; retrouve son poste ou un poste &eacute;quivalent dans l'entreprise pr&ecirc;teuse.</p><h2>En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle</h2><p>En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle pendant la mise &agrave; disposition, l'int&eacute;gralit&eacute; du co&ucirc;t est support&eacute; par l'employeur. Il en va de m&ecirc;me en cas de faute inexcusable de l'entreprise utilisatrice. Toutefois, l'employeur dispose d'une action r&eacute;cursoire en vue de se faire rembourser par l'entreprise utilisatrice les indemnit&eacute;s compl&eacute;mentaires dont il aura &agrave; s'acquitter.</p>


De nombreuses entreprises connaissent une baisse d'activité en cette période alors que d'autres ont besoin de personnels supplémentaires. Avec leur accord, le prêt de salarié est une solution intéressante.

Le prêt de salarié entre employeurs encouragé

<p>Les <a href="https://www.cogedis.com/nos-conseils/fiches-conseils-juridique/installation-jeune-agriculteur/" target="_blank" title="">JA install&eacute;s</a> en 2015 ont re&ccedil;u 80% du montant de leur DJA. Leurs 4 ann&eacute;es de projet d'installation sont achev&eacute;es et ils vont recevoir le solde de la DJA. Toutefois, avant de percevoir cette somme, il faut se soumettre &agrave; une phase de contr&ocirc;le. Il est donc essentiel de se plier aux exigences de la DDT sans quoi le paiement de 20% de la DJA est compromis. La d&eacute;ch&eacute;ance des 80% vers&eacute;s initialement constitue un autre risque.</p><h2>Quels sont les points de contr&ocirc;le ?</h2><p>Afin de garantir le versement de solde de DJA, les JA doivent r&eacute;pondre &agrave; l'ensemble des engagements qu'ils ont pris. Cela signifie notamment qu'ils doivent avoir d&eacute;but&eacute; la mise en oeuvre du plan d'entreprise (PE) au plus t&ocirc;t &agrave; la date de d&eacute;p&ocirc;t de la demande d'aide et dans un d&eacute;lai maximal de 9 mois &agrave; compter de la d&eacute;cision d'octroi d'aide et de 24 mois &agrave; compter de la date de validation ou d'agr&eacute;ment en cas d'acquisition progressive de la capacit&eacute; professionnelle agricole.</p><p>A compter de leur date d'installation, les JA doivent remplir les conditions pour &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s agriculteur actif dans un d&eacute;lai de 18 mois, avoir exerc&eacute; l'activit&eacute; de chef d'exploitation agricole pendant une dur&eacute;e minimale de 4 ans et avoir tenu une <a href="https://www.cogedis.com/vos-besoins/etre-accompagne-comptabilite-entreprise/expert-comptable-moyen-au-service-du-conseil/" target="_blank" title="">comptabilit&eacute; de gestion</a>. En outre, la r&eacute;glementation relative &agrave; la protection de l'environnement exige la r&eacute;alisation de travaux de mise en conformit&eacute; des &eacute;quipements repris. Il faut tenir inform&eacute; sa DDT de tout changement intervenu dans son PE.</p><h2>Le seuil des 3 smic ne sera plus sanctionn&eacute;</h2><p>Les contr&ocirc;les pour les JA install&eacute;s &agrave; partir de 2015, ne sanctionnent plus les cas de d&eacute;passement du seuil de 3 SMIC, ni ceux inf&eacute;rieurs &agrave; 1 SMIC. Cependant, pour rester &eacute;ligible aux aides &agrave; l'installation, ce crit&egrave;re demeure une condition &agrave; fournir dans son pr&eacute;visionnel de plan d'entreprise. Pour l'heure, le crit&egrave;re de contr&ocirc;le des 3 SMIC est remplac&eacute; par l'obligation de fournir une attestation MSA pr&eacute;cisant le type d'installation choisie (installation &agrave; titre principal, secondaire ou progressive) conforme au PE.</p><h2>Ne pas s'exposer &agrave; une d&eacute;ch&eacute;ance des aides</h2><p>Les JA doivent imp&eacute;rativement se plier aux exigences afin de ne pas encourir une d&eacute;ch&eacute;ance totale de leurs aides JA. Par ailleurs, il convient de respecter les conditions li&eacute;es aux modulations de la DJA, sous peine d'encourir une d&eacute;ch&eacute;ance du montant de ces modulations. Enfin, pour ne pas souffrir d'une d&eacute;ch&eacute;ance de 50% de la DJA, les JA devront justifier de la forme d'installation choisie par une attestation de la mutualit&eacute; sociale agricole.</p>


Les DDT passent à la phase de contrôle des engagements des jeunes agriculteurs (JA). Les textes concernant les modalités et les points de contrôle viennent d’être publiés.

Les JA installés en 2015 à l’heure du bilan

<p>La programmation des <a href="https://www.cogedis.com/actualites/conditionnalite-des-aides-pac/" target="_blank" title="">aides de la PAC</a><em>&nbsp;(Politique Agricole Commune)</em> 2015-2020 arrive &agrave; son terme. Depuis 2015, les conseils r&eacute;gionaux sont autorit&eacute; de gestion sur les aides relevant du second pilier de la PAC. Plusieurs programmes d'aides sont concern&eacute;s et notamment les aides &agrave; la modernisation et investissements dans le cadre du PCAE (Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d'adaptation des exploitations agricoles) .</p><h2>Le PCAE breton am&eacute;nag&eacute;</h2><p>Les mesures de confinement li&eacute;es &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid19 ont conduit la R&eacute;gion Bretagne, la DRAAF et les quatre DDTM &agrave; modifier la date butoir de d&eacute;p&ocirc;t d'un dossier PCAE afin de prendre en compte les difficult&eacute;s des porteurs de projets &agrave; rassembler l'ensemble des documents du dossier. Il en r&eacute;sulte qu'en Bretagne, il n'y aura qu'un seul appel &agrave; projets pour 2020 qui sera ouvert jusqu'au vendredi 29 mai 2020.</p><p>Pour les dossiers PCAE approuv&eacute;s en septembre-octobre 2018, les b&eacute;n&eacute;ficiaires doivent r&eacute;aliser leur projet dans un d&eacute;lai de 18 mois &agrave; compter de la date de commencement des d&eacute;penses &eacute;ligibles. Pass&eacute; ce d&eacute;lai, la d&eacute;cision d'attribution de l'aide PCAE peut &ecirc;tre remise en cause et les sommes &eacute;ventuellement per&ccedil;ues faire l'objet d'un remboursement. Or, en raison de la crise sanitaire, la mise en &oelig;uvre des travaux ou investissements peut &ecirc;tre diff&eacute;r&eacute;e. Dans ce cas, il est possible, &agrave; titre exceptionnel, de faire une demande &eacute;crite &agrave; sa DDTM afin d'obtenir une prorogation du d&eacute;lai.</p><h2>Quid des fili&egrave;res bovines (lait et viande) et CBPE ?</h2><p>A cause du Covid19, les techniciens ne peuvent plus r&eacute;aliser les visites de renouvellement CBPE (Charte des Bonnes Pratiques en &Eacute;levage). Aussi, la CNE (Conf&eacute;d&eacute;ration Nationale de l'Elevage) a d&eacute;cid&eacute; un report exceptionnel de 6 mois de la dur&eacute;e de validit&eacute; de la Charte. Par ailleurs, La fili&egrave;re viande bovine a d&eacute;cid&eacute; de se d&eacute;sengager de la d&eacute;marche CBPE. La fili&egrave;re veau de boucherie quant &agrave; elle, ne s'est pas encore positionn&eacute;e. Ainsi, pour les dossiers PCAE, l'exigence d'&ecirc;tre adh&eacute;rent &agrave; la CBPE pour les &eacute;leveurs bovins viande n'a plus lieu d'&ecirc;tre.</p><h2>Calendrier des &eacute;ch&eacute;ances</h2><p>Tout dossier d&eacute;pos&eacute; jusqu'au 24 avril 2020 b&eacute;n&eacute;ficiera d'une pr&eacute;-instruction par les services instructeurs pour v&eacute;rification de la compl&eacute;tude. Les porteurs de projets pourront le compl&eacute;ter en transmettant les pi&egrave;ces manquantes en une seule fois &agrave; la DDTM avant la cl&ocirc;ture de l'appel &agrave; projets le 29 mai 2020.&#8232;</p><p>Pour les dossiers d&eacute;pos&eacute;s apr&egrave;s le 24 avril 2020, la v&eacute;rification de la compl&eacute;tude du dossier ne sera pas faite avant la date de cl&ocirc;ture de l'appel &agrave; projets.&#8232;</p><p>Tout dossier d&eacute;pos&eacute; incomplet apr&egrave;s le 24 avril 2020 sera donc class&eacute; in&eacute;ligible.</p>


L’année 2020 sera l’occasion pour les régions d’utiliser le reste de l’enveloppe budgétaire sur le programme PCAE avant la prochaine réforme de la PAC. En raison de la crise sanitaire, la région Bretagne aménage le programme.

Aides aux investissements : des opportunités à ne pas manquer


<p>Dans un terminal quasi-vide de l'a&eacute;roport Boryspil de Kiev, Iouri attend de pouvoir s'enregistrer pour son vol vers Helsinki. Comme lui, des centaines d'Ukrainiens partent travailler dans des exploitations agricoles d'Europe, malgr&eacute; la fermeture des fronti&egrave;res due &agrave; la pand&eacute;mie du coronavirus. Son vol est une rarissime exception depuis que Kiev a ferm&eacute; ses fronti&egrave;res et suspendu les liaisons a&eacute;riens r&eacute;guli&egrave;res en mars pour ralentir la progression de la pand&eacute;mie, bloquant chez eux les ouvriers saisonniers qui devaient partir travailler en Europe.</p><p>Craignant de voir leur fruits et l&eacute;gumes pourrir dans les champs, les agriculteurs de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et la Finlande, ont fini par affr&eacute;ter des vols charters pour les ouvriers. <em>"Les salaires en Ukraine sont trop bas. Tu ne peux rien faire avec"</em>, explique &agrave; l'AFP Iouri, 35 ans, qui part pour la troisi&egrave;me fois en Finlande. Pendant cinq mois, il y r&eacute;coltera des laitues et des brocolis pour gagner au total 7 500 euros, soit environ quatre fois ce qu'il aurait gagn&eacute; comme conducteur de chariot &eacute;l&eacute;vateur, son travail habituel.</p><h2></h2><p>Iouri fait partie des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers ukrainiens qui travaillent dur chaque ann&eacute;e dans des exploitations agricoles d'Europe occidentale faute de pouvoir trouver des emplois bien r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s chez eux. </p><p>Ex-r&eacute;publique sovi&eacute;tique d'environ 40 millions d'habitants, l'Ukraine est l'un des pays les plus pauvres d'Europe et les retomb&eacute;es &eacute;conomiques de la pand&eacute;mie de coronavirus risquent d'aggraver davantage les difficult&eacute;s financi&egrave;res de sa population. Le pays, qui a commenc&eacute; la semaine derni&egrave;re un all&eacute;gement graduel du confinement, avait enregistr&eacute; lundi 18 616 cas de coronavirus, dont 535 mortels.</p><p>Le d&eacute;part des ouvriers ukrainiens intervient au moment o&ugrave; plusieurs capitales europ&eacute;ennes se sont mises &agrave; leur tour &agrave; rouvrir prudemment les fronti&egrave;res et all&eacute;ger leur confinement pour relancer une &eacute;conomie paralys&eacute;e. Helsinki a ainsi autoris&eacute; ces vols m&ecirc;me si ses fronti&egrave;res restent partiellement ferm&eacute;es, car les autorit&eacute;s <em>"se sont rendues compte que nous aurons besoin de certains ouvriers &eacute;trangers"</em>, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP l'ambassadrice finlandaise en Ukraine, Paivi Laine.</p><p>Environ 1 500 travailleurs saisonniers ont re&ccedil;u une autorisation d'entr&eacute;e, dont deux tiers d'Ukrainiens, consid&eacute;r&eacute;s comme des travailleurs <em>"fiables"</em> par les agriculteurs finlandais, a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;.</p><h2></h2><p>Kiev &eacute;tait d'abord r&eacute;ticent &agrave; laisser partir ses travailleurs, estimant que les voyages posaient un risque pour leur sant&eacute;. Les autorit&eacute;s pensaient aussi qu'il y avait suffisamment de travail dans le pays, m&ecirc;me pour les quelque deux millions d'Ukrainiens rentr&eacute;s au pays, selon le gouvernement, depuis le d&eacute;but de la pand&eacute;mie. <em>"Cela semble illogique d'affr&eacute;ter des charters pour le d&eacute;part massif d'Ukrainiens"</em> vers l'Europe alors que le pays s'efforce d'organiser le rapatriement de ses citoyens bloqu&eacute;s &agrave; l'&eacute;tranger, a estim&eacute; en avril le chef de la diplomatie, Dmytro Kouleba.</p><p>En avril, un vol transportant des ouvriers saisonniers vers Londres a m&ecirc;me &eacute;t&eacute; retard&eacute; de neuf heures, les autorit&eacute;s a&eacute;riennes ayant refus&eacute; d'autoriser le d&eacute;collage. Mais une avalanche de commentaires furieux sur les r&eacute;seaux sociaux accusant le gouvernement de r&eacute;duire ses citoyens &agrave; <em>"l'esclavage"</em> a contribu&eacute; &agrave; changer la politique de Kiev.</p><p>Le vice-Premier ministre Vadym Prysta&iuml;ko a indiqu&eacute; en mai que des dizaines d'entreprises autrichiennes attendaient l'arriv&eacute;e de plus de 800 travailleurs ukrainiens. Il a admis que les salaires &eacute;taient meilleurs &agrave; l'&eacute;tranger ajoutant que Kiev n&eacute;gociait l'envoi de <em>"milliers"</em> d'Ukrainiens en Finlande. </p><p>Attendant lui aussi le vol pour Helsinki, Mykola, 32 ans, salue ce changement de ton. Maintenant que la politique et la bureaucratie ont c&eacute;d&eacute;, <em>"il est temps d'aller travailler, de gagner de l'argent, puis de rentrer heureux"</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP</p>



Craignant pour leurs récoltes et malgré la pandémie, certains pays comme le Royaume-Uni ou la Finlande ont fini par affréter des vols charters pour les ouvriers étrangers. Parmi eux, un bon nombre d'Ukrainiens qui reviennent chaque année faute de pouvoir trouver des emplois bien rémunérés chez eux.


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