
Pour cartographier l’état du sol d’une parcelle et moduler les intrants en conséquence, ARVALIS – Institut du végétal développe un outil transportable au champ pour une analyse fiable et rapide. Il s’appuie sur la technologie de la spectrométrie proche infrarouge. Explications avec Séverine Maudemain, spécialiste en analyses infrarouges de l’institut


Vers un outil portatif pour caractériser ses sols

Les assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales des caisses locales du Cr&eacute;dit Agricole Centre France (CACF) d&eacute;butent le 15 f&eacute;vrier jusqu'au 16 mars 2019 ; &laquo;&nbsp;Un rendez-vous traditionnel destin&eacute; &agrave; nos soci&eacute;taires afin d'&eacute;changer directement avec les repr&eacute;sentants de leurs Caisses locale et r&eacute;gionale sur &agrave; la fois le contexte &eacute;conomique mondial et les activit&eacute;s conduites sur leur territoire par le CACF&raquo; explique Serge Charret, vice-pr&eacute;sident de la Caisse r&eacute;gionale du Cr&eacute;dit Agricole Centre France. 130 r&eacute;unions vont donc se d&eacute;rouler sur le territoire CACF, &laquo;&nbsp;et nous attendons pr&egrave;s de 25 00 soci&eacute;taires sur les 356 000 r&eacute;partis sur les 5 d&eacute;partements qui constituent la Caisse r&eacute;gionale &agrave; savoir :&nbsp; l'Allier, le Cantal, la Corr&egrave;ze, la Creuse et le Puy-de-D&ocirc;me&nbsp;&raquo;. Cette ann&eacute;e, le d&eacute;fi de la banque verte est de d&eacute;velopper davantage le soci&eacute;tariat afin de renforcer son mod&egrave;le de banque coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;Chaque client peut devenir soci&eacute;taire en souscrivant volontairement des parts sociales nominatives&nbsp;&raquo; indique Marc Dissard, membre du Comit&eacute; de direction du CACF.&nbsp; Les avantages ? b&eacute;n&eacute;ficier d'une carte et d'un livret soci&eacute;taire r&eacute;mun&eacute;r&eacute; au-del&agrave; du livret A, &laquo;&nbsp;mais devenir soci&eacute;taire du Cr&eacute;dit Agricole c'est aussi et surtout un &eacute;tat d'esprit ax&eacute; sur le partage de valeurs comme le mutualisme, la proximit&eacute; et le partenariat&raquo; pr&eacute;cise Pierre Magrin, animateur des Caisses locales du Puy-de-D&ocirc;me.&nbsp; &laquo; L'&eacute;pargne d'ici pour financer les projets d'ici &raquo;Dans le Puy-de-D&ocirc;me, les 37 assembl&eacute;es programm&eacute;es sont l'occasion pour les soci&eacute;taires de conna&icirc;tre les investissements de leur banque sur le d&eacute;partement. &laquo;&nbsp;En collectant et en repr&ecirc;tant sur son territoire le Cr&eacute;dit Agricole participe &agrave; la dynamique &eacute;conomique locale,&nbsp;souligne Serge Charret.&nbsp;Avec pr&egrave;s de 5 milliards d'euros pr&ecirc;t&eacute;s en 2018, nous sommes le premier financeur de l'&eacute;conomie de notre territoire. Notre ambition est de conforter ce r&ocirc;le de financeur de proximit&eacute;, utile &agrave; nos clients et &agrave; leurs projets. L'&eacute;pargne que nous collectons permet en effet de soutenir des projets d'investissement de particuliers, d'agriculteurs, d'artisans, commer&ccedil;ants etc...&nbsp;&raquo; La banque finance par ailleurs divers &eacute;v&egrave;nements sur le d&eacute;partement via ses caisses locales qui accompagnent des actions de d&eacute;veloppement au profit d'associations ou de collectivit&eacute;s. En 2018, pr&egrave;s de 2 400 projets ont &eacute;t&eacute; soutenus sur les cinq d&eacute;partements. &Agrave; travers son association Passerelle, elle aide aussi les personnes en difficult&eacute;s, victimes &laquo; d'accidents de la vie &raquo;. Pr&egrave;s de 1200 personnes ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de cette aide l'ann&eacute;e derni&egrave;re &laquo;&nbsp;75% d'entre elles ont pu &ecirc;tre " remises en selle"&nbsp;&raquo; assure Serge Charret, &eacute;galement pr&eacute;sident de l'association qui f&ecirc;te, cette ann&eacute;e, ses 20 ans.C.Rolle


Top départ pour les assemblées générales des Caisses locales de la banque verte régionale dont l’un des défis et de développer le sociétariat.


Développer le sociétariat pour renforcer le modèle coopératif de la banque

"La r&eacute;alit&eacute; (...) cette ann&eacute;e s'av&egrave;re aussi terrible que les ann&eacute;es&nbsp;pr&eacute;c&eacute;dentes: demandes de baisses de prix syst&eacute;matiques de la grande&nbsp;distribution &agrave; l'encontre des entreprises alimentaires, pressions, chantage,&nbsp;menaces de sorties de rayons pour vos produits si vous n'acceptez pas les&nbsp;conditions impos&eacute;es... et d&eacute;j&agrave; le signalement de premiers contournements de la&nbsp;loi qui vient tout juste d'&ecirc;tre mise en application!", d&eacute;nonce l'Association&nbsp;nationale des industries alimentaires (Ania), dans un communiqu&eacute;.&nbsp;&nbsp; "Ce constat inqui&eacute;tant sera partag&eacute; d&egrave;s aujourd'hui lors du Comit&eacute; de suivi&nbsp;des relations commerciales organis&eacute; par Bruno Le Maire, ministre de l'Economie&nbsp;et des Finances et Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture et de&nbsp;l'Alimentation", assure l'Ania. "Parce que nul n'est au-dessus des lois, nous appelons les pouvoirs publics&nbsp;&agrave; faire respecter la loi Egalim (&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation, NDLR) et &agrave;&nbsp;sanctionner durement les infractions et contournements abusifs", ajoute&nbsp;l'association.<h2>pas de visibilit&eacute;</h2>Le constat de l'Ania s'appuie sur un Observatoire des n&eacute;gociations&nbsp;commerciales synth&eacute;tisant "les retours de plus de 450 entreprises alimentaires&nbsp;de toutes tailles (95% de PME-ETI) et de tous secteurs". Selon cet observatoire, 96% des entreprises sond&eacute;es estiment que la&nbsp;situation avec leurs clients de la grande distribution n'est pas meilleure,&nbsp;voire s'est d&eacute;grad&eacute;e, par rapport &agrave; l'an pass&eacute;, et pr&egrave;s de la moiti&eacute; des&nbsp;entreprises n'ont toujours pas de visibilit&eacute; sur leurs plans d'affaires 2019,&nbsp;&agrave; seulement 15 jours de la fin des n&eacute;gociations. Les entreprises sont 77% &agrave; t&eacute;moigner de "demandes de baisses de prix&nbsp;syst&eacute;matiques" et 71% des entreprises qui ont formul&eacute; des demandes de hausses&nbsp;de prix justifi&eacute;es par des hausses de co&ucirc;ts de mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles&nbsp;d&eacute;clarent que ces demandes "n'ont pas &eacute;t&eacute; prises en compte".&nbsp;&nbsp; Enfin, 72% des r&eacute;pondants estiment que "les distributeurs ne respectent que&nbsp;partiellement, voire tr&egrave;s peu, les dispositions de l'ordonnance sur&nbsp;l'encadrement des promotions", pilier de la loi Alimentation. Cette loi doit redonner du revenu aux agriculteurs. Une premi&egrave;re ordonnance&nbsp;publi&eacute;e en d&eacute;cembre impose &agrave; la grande distribution que les produits issus de&nbsp;l'agriculture soient vendus au moins 10% de plus qu'ils n'ont &eacute;t&eacute; achet&eacute;s,&nbsp;pour que leurs co&ucirc;ts de distribution soient pris en compte et qu'ils ne soient&nbsp;plus vendus &agrave; perte. Elle pr&eacute;voit &eacute;galement des mesures pour encadrer les&nbsp;promotions. Les agriculteurs attendent &eacute;galement la publication d'une deuxi&egrave;me&nbsp;ordonnance qui doit &eacute;tablir le niveau des prix "abusivement bas". Lors d'une table-ronde au S&eacute;nat dans la matin&eacute;e, le d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la&nbsp;F&eacute;d&eacute;ration du commerce et de la distribution (FCD), Jacques Creyssel, a assur&eacute;&nbsp;pour sa part que "globalement, les choses se passent mieux que les ann&eacute;es&nbsp;pr&eacute;c&eacute;dentes".<h2>transparents ou pas ?</h2>En revanche, il n'est pas question de d&eacute;flation, a-t-il annonc&eacute;, parlant&nbsp;plut&ocirc;t de "demandes d'augmentation de tarifs de +4% en moyenne", avec&nbsp;notamment "des hausses compl&egrave;tement d&eacute;connect&eacute;es des mati&egrave;res premi&egrave;res". N&eacute;anmoins, un certain nombre de contrats ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; sign&eacute;s, a-t-il&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;: "entre 15 et 40% de contrats avec les PME, et entre 20 et 30% pour&nbsp;les grandes marques nationales". Thierry Cotillard, le pr&eacute;sident d'Intermarch&eacute;, a quant &agrave; lui soulign&eacute; avoir&nbsp;"vu une vraie diff&eacute;rence par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, avec des industriels&nbsp;qui ont jou&eacute; le jeu de la transparence". Avec ceux-l&agrave;, a-t-il ajout&eacute;, "nous avons &eacute;t&eacute; assur&eacute;s que les augmentations&nbsp;de tarifs que nous acceptions n'allaient pas au profit des comptes&nbsp;d'exploitation des industriels mais allaient bien &agrave; la meilleure r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;des agriculteurs".&nbsp;&nbsp; S'agissant du sujet sensible du lait, M. Cotillard a ainsi pr&eacute;cis&eacute; que&nbsp;l'ensemble des acteurs avaient estim&eacute; qu'il "fallait y aller par &eacute;tapes, en&nbsp;d&eacute;finissant un prix de 375 euros les 1.000 litres". Secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral des centres E. Leclerc, St&eacute;phane de Prunel&eacute; a pour sa&nbsp;part soulign&eacute; que les accords sign&eacute;s par le groupement avec Danone et Lactalis&nbsp;"nous paraissent vertueux mais pas transparents, car le prix d&eacute;cid&eacute; n'est&nbsp;qu'un prix d'objectif". "En aucun cas, nous n'avons de garantie contractuelle de la part des&nbsp;industriels sur le fameux ruissellement", a-t-il ajout&eacute;, parlant du "caract&egrave;re&nbsp;pervers" du rel&egrave;vement du seuil de revente &agrave; perte (SRP), qui ne sert "qu'&agrave;&nbsp;augmenter le prix des produits des multinationales".


Les industriels de l'agroalimentaire ont affirmé que "rien n'a changé" dans les négociations annuelles avec la grande distribution, qui a assuré pour sa part que ces discussions se déroulaient"globalement mieux", avant un point d'étape mercredi à Bercy sur l'application d'une loi censée pacifier le processus.


Négociations commerciales : agro-alimentaire et distributeurs toujours en désaccord

<h2>Chef d'exploitation, un m&eacute;tier aux multiples facettes</h2>&Eacute;leveurs de bovins, d'ovins, de porcs, de caprins, de volailles, c&eacute;r&eacute;alier, vigneron, mara&icirc;cher, arboriculteur : les m&eacute;tiers de l'agriculture sont nombreux et vari&eacute;s. &Agrave; cela s'ajoute les possibilit&eacute;s de diversification : transformation, vente directe, ferme p&eacute;dagogique, g&icirc;te &agrave; la ferme, etc. Tout type de projet est imaginable. Un panel que vous pouvez d&eacute;couvrir en ligne sur le site internet demainjeseraipaysan.fr/m&eacute;tiers.&nbsp;<h2>Un point d'accueil pour l'installation : un lieu pour r&eacute;pondre &agrave; vos questions</h2>Le point d'accueil installation (PAI) accueille tous ceux qui souhaitent s'installer en agriculture, qu'ils soient demandeurs d'aides ou non. Il est &eacute;galement l&agrave; pour &eacute;couter, documenter, orienter, faire r&eacute;fl&eacute;chir sur le projet d'installation et informer sur des questions li&eacute;es &agrave; la formation en agriculture, aux aides de l'installation et aux conditions de mise en &oelig;uvre du Plan de Professionnalisation Personnalis&eacute; (PPP) entre autres. Dans l'Allier, le PAI est g&eacute;r&eacute; par la Chambre d'agriculture. Pour prendre rendez-vous : 04 70 48 42 42 ou pointaccueilinstallation@allier.chambagri.fr.&nbsp;<h2>Installation aid&eacute;e : un accompagnement solide</h2>Il existe plusieurs mesures visant &agrave; aider financi&egrave;rement les jeunes qui s'installent en agriculture. Cr&eacute;&eacute;e &agrave; l'initiative du syndicat Jeunes Agriculteurs, la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) est une aide &agrave; la tr&eacute;sorerie destin&eacute;e &agrave; aider &agrave; financer la reprise ou la cr&eacute;ation d'une exploitation agricole. Elle est attribu&eacute;e aux porteurs de projet de moins de 40 ans, ayant un niveau de dipl&ocirc;me &eacute;gal ou sup&eacute;rieur &agrave; un bac professionnel agricole et r&eacute;alisant un plan de professionnalisation personnalis&eacute;. Les b&eacute;n&eacute;ficiaires de cette aide profitent d'un accompagnement complet &agrave; l'installation. 5 ans apr&egrave;s leur installation, 95 % des agriculteurs ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l'accompagnement &agrave; l'installation sont toujours en activit&eacute;.&nbsp;<h2>Le r&eacute;pertoire d&eacute;part installation pour trouver une exploitation &agrave; reprendre</h2>Le r&eacute;pertoire d&eacute;part installation (RDI) recueille les offres des c&eacute;dants qui souhaitent trouver un repreneur pour transmettre leur exploitation, des soci&eacute;t&eacute;s qui recherchent un nouvel associ&eacute; etd es porteurs de projets qui recherchent une exploitation pour s'installer. C'est un outil national, d&eacute;clin&eacute; en d&eacute;partement et g&eacute;r&eacute; par la Chambre d'agriculture qui permet de mettre en relation ces personnes. Pour en savoir plus, une site internet : repertoireinstallation.com.&nbsp;&lArr; Alors, si vous souhaitez vous installer, ou si tout simplement, vous y r&eacute;fl&eacute;chissez, rendez-vous du 11 au 15 f&eacute;vrier aupr&egrave;s des Jeunes Agriculteurs de l'Allier en t&eacute;l&eacute;phonant au&nbsp;04 70 48 22 85 ou en &eacute;crivant &agrave;&nbsp;ja03@jeunesagriculteurs-aura.fr


L’agriculture est un secteur économique non délocalisable, pourvoyeur d’emploi et créateur de valeur sur nos territoires. Toutefois elle est face à un grand défi : dans les années qui viennent de nombreux chefs d’exploitation vont arriver à l’âge de la retraite. Parce qu’il n’y a pas d’agriculture sans paysan, le renouvellement des générations doit être assuré afin de maintenir l’attractivité de nos territoires. 


Une semaine consacrée  au renouvellement des générations

Ceux qui ont port&eacute; un projet syndical&#8200;de&#8200;campagne seront demain aux commandes. La victoire &eacute;crasante de la liste FDSEA/JA&#8200;(62&#8200;%) a confort&eacute; l'alliance majoritaire dans l'id&eacute;e que ses orientations sont les bonnes. D&eacute;j&agrave;, les &eacute;quipes se retroussent les manches.&#8200; Elles savent qu'elles auront &agrave; traiter des sujets d'actualit&eacute;, comme le paiement des soutiens aux agriculteurs victimes de la s&eacute;cheresse&#8200;; le convoyage de paille pour que les m&ecirc;mes puissent refaire leur stock sans devoir subir une sp&eacute;culation quasi-record(1)&#8200;; faire en sorte que, &agrave; ce sujet, la m&eacute;thanisation n'entre plus en concurrence avec l'&eacute;levage...&#8200;Mais aussi veiller, d&egrave;s maintenant, au r&eacute;&eacute;quilibrage des prix dans les rayons depuis l'interdiction qui est faite &agrave; la grande distribution de pratiquer la vente &agrave; perte sur certains produits de marque (pratique qui se faisait au d&eacute;triment des rayons lait et viande notamment). Un r&eacute;&eacute;quilibrage en faveur des producteurs. Parall&egrave;lement, il y a tous les sujets de fond, &eacute;voqu&eacute;s durant les 22&#8200;r&eacute;unions conduites sur le territoire avant les &eacute;lections et qui doivent se traduire &agrave; pr&eacute;sent par des actes. &Agrave; commencer par la r&eacute;vision de la Pac, d'abord pr&eacute;vue en 2020 et qui sera sans doute report&eacute;e jusqu'&agrave; l'horizon 2022.<h2>Une feuille blanche</h2>&nbsp;"Mais dans tous les cas, il s'agira bien de d&eacute;fendre, &agrave; l'&eacute;chelle de nos massifs, le syst&egrave;me herbager et surtout la sp&eacute;cificit&eacute; montagne. Car rien n'est jamais acquis, y compris sur l'ICHN(2)&#8200;; on repart sur une feuille blanche&#8200;; seule certitude&#8200;: les handicaps naturels, eux, resteront...", pr&eacute;vient Jo&euml;l Piganiol, pr&eacute;sident de la FDSEA.&#8200;Patrick Escure, pr&eacute;sident sortant de la Chambre d'agriculture (et qui sera vraisemblablement reconduit pour un nouveau mandat), ne veut pas d'une prise en charge r&eacute;gionale&#8200;: "Il nous faut un socle national. Sinon, on peut s'attendre &agrave; de vraies diff&eacute;rences de traitement. Cela reviendrait &agrave; cr&eacute;er des distorsions de concurrence, comme nous les d&eacute;non&ccedil;ons r&eacute;guli&egrave;rement avec des importations, mais l&agrave; au sein m&ecirc;me de notre pays." L'autre volet important concerne le "statut de l'exploitant" auquel les actifs sont attach&eacute;s, pour concentrer les moyens sur des agriculteurs r&eacute;ellement engag&eacute;s et travaillant sur l'exploitation. Un fl&eacute;chage &agrave; m&ecirc;me de conforter l'installation, comme le constate le pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs du Cantal. &Agrave; cet &eacute;gard, le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations fait &eacute;galement partie des t&ecirc;tes de chapitres du projet syndical commun FDSEA/JA, amen&eacute; &agrave; &ecirc;tre d&eacute;clin&eacute; dans le projet agricole d&eacute;partemental (PAD). "Il nous faudra faire encore mieux, en abordant notamment le probl&egrave;me du foncier ou des retraites(3) qui ont une incidence directe", admet Francis Flagel. "Le pr&eacute;c&eacute;dent PAD&#8200;datait de 2013&#8200;et m&eacute;ritait d'&ecirc;tre revu", convient Jo&euml;l Piganiol. Sa r&eacute;-&eacute;criture pr&eacute;voit une orientation forte des liens avec le territoire, en fili&egrave;res. "Un v&eacute;ritable am&eacute;nagement du territoire", r&eacute;sume Guy Touzet, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la FDSEA.&#8200;Or tout cela ne semble possible que dans le cadre d'une vraie proximit&eacute;. C'est pourquoi, comme ils l'avaient martel&eacute; durant la campagne, les syndicats majoritaires sont si attach&eacute;s &agrave; l'&eacute;chelle d&eacute;partementale.<h2>Proximit&eacute; et libert&eacute;</h2>"La loi Notre pr&eacute;voit une r&eacute;organisation du r&eacute;seau des chambres d'agriculture, rel&egrave;ve le pr&eacute;sident sortant. Fin janvier, une ordonnance permet &agrave; ceux qui le souhaitent d'entrer d&egrave;s maintenant, &agrave; titre exp&eacute;rimental et durant trois ans, dans un sch&eacute;ma de chambre r&eacute;gionale unique. Aucun d&eacute;partement au Sud de la Loire ne s'est positionn&eacute; sur cette voie." Confort&eacute; par le taux de participation aux derni&egrave;res &eacute;lections prouvant l'attachement des &eacute;lecteurs &agrave; leur chambre d&eacute;partementale, le Cantal ne veut &eacute;videmment pas de la g&eacute;n&eacute;ralisation de ce sch&eacute;ma. Elle serait per&ccedil;ue comme une perte de pouvoir et de d&eacute;cision. Ce que Patrick Escure r&eacute;sume d'une formule&#8200;: "Nous, on veut que perdure cette libert&eacute;."&#8200;(1) Les instances agricoles vont demander le soutien de l'&Eacute;tat pour que de la paille &agrave; bon prix, bloqu&eacute;e &agrave; la fronti&egrave;re espagnole, puisse &ecirc;tre livr&eacute;e par le rail, par l'Arm&eacute;e s'il le faut.&#8200;(2) Indemnit&eacute; compensatoire de handicaps naturels.&#8200;(3) Particuli&egrave;rement amers depuis le rendez-vous manqu&eacute; de "l'amendement Chassaigne", repouss&eacute; par le Pr&eacute;sident Macron pour un d&eacute;bat int&eacute;gr&eacute; au sein de la r&eacute;forme g&eacute;n&eacute;rale des retraites, les a&icirc;n&eacute;s ne d&eacute;col&egrave;rent pas et seront soutenus dans leur combat "pour des retraites d&eacute;centes" par les actifs.&#8200;


Avec un score sans appel, les élus de la liste FDSEA-JA se mettent en action pour préparer une agriculture à l’image de ce qu’ils ont présenté durant la campagne électorale. 


FDSEA : le projet syndical devient départemental 

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&laquo;&nbsp;Nous savons tr&egrave;s bien que dans les 3 ans, toutes les fili&egrave;res ne pourront pas se passer du glyphosate&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; Didier Guillaume, ministre de l'agriculture sur RTL, lundi matin. Il ajoute &laquo;&nbsp;dans 3 ans, 80% de l'utilisation du glyphosate sera termin&eacute;e&nbsp;(...) il va peut-&ecirc;tre rester 20% pour lesquels il n'y a pas de solution.&nbsp;&raquo;Et c'est pour aller vers un accompagnement &agrave; cesser le recours aux produits phytosanitaires, que le ministre de l'agriculture signera dans 15 jours le Contrat de solutions initi&eacute; par la FNSEA et soutenu par une trentaine de partenaires, &agrave; l'occasion du Salon de l'Agriculture.Indiquant ne pas vouloir c&eacute;der sur les d&eacute;lais, &laquo; &agrave; marche forc&eacute;e, la transition &eacute;cologique se fera&nbsp;et &agrave; marche forc&eacute;e nous quitterons la d&eacute;pendance aux produits phytosanitaires&nbsp;&raquo; a insist&eacute; Didier Guillaume. Pour les 20% d'agriculteurs dans l'impasse, disposant d'un d&eacute;lai suppl&eacute;mentaire avant l'interdiction du glyphosate, leur ligne rouge &laquo;&nbsp;sera la loi dans 5 ans&nbsp;&raquo; comme pr&eacute;vu par la l&eacute;gislation europ&eacute;enne.Retrouvez l'interview compl&egrave;te :&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EQGhWPYh4gw" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>


Ce lundi, au micro de RTL, Didier Guillaume a confirmé qu’il signerait le Contrat de solutions à l’occasion du Salon de l’Agriculture. 


Didier Guillaume signera le Contrat de solutions au Salon de l’Agriculture

La survenue d'un &eacute;pisode pathologique dans un &eacute;levage r&eacute;sulte d'un d&eacute;s&eacute;quilibre entre les d&eacute;fenses immunitaires et la pression infectieuse ou parasitaire. Si cela n&eacute;cessitera une analyse des causes ayant conduit &agrave; cette situation, la priorit&eacute; reste une gestion adapt&eacute;e des malades. Des outils permettent d'am&eacute;liorer le diagnostic afin d'aider le v&eacute;t&eacute;rinaire dans le choix de son traitement. L'hiver &eacute;tant une p&eacute;riode favorable de survenue de d&eacute;s&eacute;quilibre, l'ann&eacute;e 2018 ayant &eacute;t&eacute; un facteur aggravant (fortes pluies puis s&eacute;cheresse), cet article fait le point sur quelques outils &agrave; disposition pour g&eacute;rer ces situations d'urgence.<h2>Mes animaux sont nourris &agrave; volont&eacute; mais maigrissent</h2>Les causes de baisse d'&eacute;tat global d'un troupeau sont multiples mais deux points sont &agrave; v&eacute;rifier en priorit&eacute;. Tout d'abord, les quantit&eacute; et qualit&eacute; de la ration. Les bovins ont une capacit&eacute; d'ingestion qui varie peu et si le fourrage distribu&eacute;, m&ecirc;me &agrave; volont&eacute;, ne couvre pas les besoins essentiels, l'impact sur le troupeau sera visible avec de l'amaigrissement, et aussi, une baisse de la production de lait, un intervalle v&ecirc;lage-v&ecirc;lage qui s'allonge et d'avantage de probl&egrave;mes sanitaires. La ration est alors &agrave; revoir et &eacute;ventuellement faire analyser les fourrages. L'autre point &agrave; v&eacute;rifier est le statut parasitaire. Sur un bovin adulte, les deux parasites principaux sont le paramphistome et la grande douve. Si le premier se diagnostique facilement sur les coprologies, le diagnostic de la fasciolose passe par une s&eacute;rologie. Pour v&eacute;rifier ce point, GDS Creuse vous propose d'utiliser son kit tr&eacute;matodes. Un parasitisme important provoque un amaigrissement, mais aussi une baisse des d&eacute;fenses immunitaires, d'o&ugrave; des colostrums de mauvaise qualit&eacute; et une augmentation des pathologies n&eacute;onatales.<h2>J'ai mis en place des mesures de pr&eacute;vention mais je suis quand m&ecirc;me confront&eacute; &agrave; des diarrh&eacute;es sur mes veaux</h2>A quelques exceptions pr&egrave;s (salmonellose, certains colibacilles...), les agents pathog&egrave;nes sont pr&eacute;sents dans tous les &eacute;levages. Si les veaux sont malades, c'est qu'il y a eu rupture d'&eacute;quilibre immunitaire. La premi&egrave;re &eacute;tape passe par une analyse de f&egrave;ces pour une identification des agents : bact&eacute;ries (avec antibiogramme), virus, parasites. Cela aidera le v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; choisir le traitement le plus adapt&eacute;. Elle est &agrave; compl&eacute;ter syst&eacute;matiquement par une mesure du transfert immunitaire sur les veaux. Cette analyse se fait sur 3 &agrave; 5 veaux de 2 &agrave; 6 jours non-malades, avec une prise en charge &agrave; 100 % par GDS Creuse et une prise en charge &agrave; 50 % des analyses f&egrave;ces. Si le transfert est bon, c'est que la pression infectieuse est trop forte et demande &agrave; &ecirc;tre baiss&eacute;e par un nettoyage et une d&eacute;sinfection des cases ou en d&eacute;pla&ccedil;ant les bovins restant &agrave; v&ecirc;ler dans des lieux sains. Si les r&eacute;sultats sont mauvais, il faut tenter de comprendre pourquoi&nbsp;: t&eacute;t&eacute;e trop tardive, veaux voleurs, qualit&eacute; du colostrum. Une carence en oligo&eacute;l&eacute;ments sur les m&egrave;res peut expliquer ce dernier point. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra alors faire des profils m&eacute;taboliques, avec une prise en charge de 50 % par GDS Creuse. Ces trois &eacute;tapes constituent la base de notre kit diarrh&eacute;e.<h2>Je vaccine pour la grippe mais mes laitonnes toussent</h2>Face &agrave; une &eacute;pid&eacute;mie de pathologies respiratoires, le v&eacute;t&eacute;rinaire va mettre en place un traitement symptomatique afin de soulager les animaux dans l'urgence. Mais la connaissance des virus et bact&eacute;ries pr&eacute;sents va l'aider &agrave; adapter ce traitement et parfois &agrave; comprendre l'&eacute;chec de la vaccination, celle-ci ne couvrant que deux ou trois agents. Notre kit diagnostic respiratoire recherche en PCR 9 agents pathog&egrave;nes sur poumon, &eacute;couvillon nasal profond ou aspiration trans-trach&eacute;ale avec une prise en charge de 50 % des frais d'analyses par GDS Creuse. On observe le plus souvent des infections mixtes, avec plusieurs virus et bact&eacute;ries. Enfin, les probl&egrave;mes respiratoires sont li&eacute;s &agrave; des facteurs d'ambiance&nbsp;: mauvaise ventilation, chargement trop important, m&eacute;lange des tranches d'&acirc;ge dans un lot ou allotement de veaux de plusieurs provenances. Ces &eacute;l&eacute;ments seront &eacute;galement &agrave; corriger rapidement afin d'am&eacute;liorer la situation.<h2>Un premier temps d'aide au diagnostic et au traitement individuel...</h2>Ces outils, &eacute;volutifs en fonction de vos besoins, con&ccedil;us avec vos v&eacute;t&eacute;rinaires, r&eacute;pondent &agrave; plusieurs objectifs&nbsp;: facilit&eacute; d'emploi, rapidit&eacute; de r&eacute;ponse, prise en charge financi&egrave;re pour lever les freins &agrave; leur utilisation. Elle s'inscrit &eacute;galement dans un contexte de pression croissante sur l'usage des antibiotiques, de menace sur l'avenir des antiparasitaires et de la n&eacute;cessaire r&eacute;flexion sur l'&eacute;volution des pratiques d'&eacute;levage. Le temps du &laquo;&nbsp;un probl&egrave;me &ndash; un m&eacute;dicament&nbsp;&raquo; atteint ses limites, avec de plus en plus de situations dramatiques li&eacute;es &agrave; l'absence de solutions th&eacute;rapeutiques dans certains &eacute;levages, que ce soit en pathologie digestive ou respiratoire.<h2>... et un deuxi&egrave;me temps de mise en place d'un diagnostic global de troupeau</h2>L'apparition d'&eacute;pisodes pathologiques dans un &eacute;levage d&eacute;coule de la pr&eacute;sence de facteurs favorisants permettant le d&eacute;veloppement de ces ph&eacute;nom&egrave;nes &eacute;pid&eacute;miques. Une pr&eacute;vention inscrite dans la dur&eacute;e n&eacute;cessite la d&eacute;termination de ces facteurs de risques dans l'&eacute;levage consid&eacute;r&eacute; afin d'adapter la lutte et la pr&eacute;vention. Pour g&eacute;rer durablement cette probl&eacute;matique, cela implique de passer par une phase de bilan sanitaire approfondi dans votre &eacute;levage, abordant les 5 domaines de risques (alimentation, relation m&egrave;re-veau, gestion du troupeau, logement et statut immunitaire). Appuy&eacute; sur le BSE pr&eacute;rempli que vous recevez chaque ann&eacute;e, votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant pourra effectuer ce bilan global, avec l'appui &eacute;ventuel d'un v&eacute;t&eacute;rinaire de GDS Creuse. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire, consultez votre GDS Creuse M&eacute;mo, l'onglet &laquo;&nbsp;Bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; BOVINS&nbsp;&raquo; sur notre site www.gdscreuse.fr, contactez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse et venez nous rencontrer lors de notre journ&eacute;e &laquo;&nbsp;portes ouvertes&nbsp;&raquo; du 9 mars.


Urgences pathologiques =&gt; Lorsque la situation de l’élevage est dégradée, la première étape consiste à gérer l’urgence. GDS Creuse met à votre disposition des outils vous permettant d’affiner le diagnostic et d’améliorer le traitement.


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Dans le domaine de l'agriculture de pr&eacute;cision et de l'autoguidage, le RTK (Real Time Kinematic) repr&eacute;sente le nec plus ultra, comparativement au signal dGPS (Differential Global Positioning System). Il est non seulement plus pr&eacute;cis mais r&eacute;p&eacute;table, dans ce sens o&ugrave; il permet de repositionner une machine &agrave; l'endroit exact d'un premier passage op&eacute;r&eacute; quelques semaines, mois ou ann&eacute;es auparavant. Le re&#769;seau RTK est mis a&#768; disposition par des fournisseurs tiers et ne&#769;cessite une connexion Internet. Ce syst&egrave;me de positionnement est d&eacute;sormais disponible sur le drone H520 de Yuneec. Le fabricant garantit une pr&eacute;cision de 1 cm dans le champ horizontal et de 1,5 cm dans la champ vertical, ce qui permet notamment de r&eacute;duire le chevauchement d'images. Le module peut prendre en charge jusqu'a&#768; trois syste&#768;mes GPS diffe&#769;rents : Glonass, Galileo et BeiDou. S'il n'est temporairement pas possible d'utiliser une station de base, le syste&#768;me peut e&#769;galement e&#770;tre exploite&#769; avec un re&#769;seau RTK de stations de re&#769;fe&#769;rence&nbsp;.<h2>Hexacopt&egrave;re</h2>Le H520 est un hexacopt&egrave;re (6 rotors) de moins de 2 kg (avec cam&eacute;ra) apte &agrave; filmer sur 360&deg;, gr&acirc;ce &agrave; son train d'atterrissage r&eacute;tractable. Il est dot&eacute; du logiciel de plan de vol DataPilot et du contr&ocirc;leur ST16S, fonctionnant sous Android, int&eacute;grant un &eacute;cran de 7 pouces. Il offre trois choix de cam&eacute;ras&nbsp;: E50 &agrave; haute r&eacute;solution, E90 &agrave; haute r&eacute;solution et grand angle et cam&eacute;ra double thermique CGOET. Le H520 peut recevoir l'application Pix4D r&eacute;alisant des captures d'images tr&egrave;s pre&#769;cises et ge&#769;ore&#769;fe&#769;rence&#769;es pour la cre&#769;ation de mode&#768;les 3D. Yuneec d&eacute;veloppe depuis 15 ans des technologies d&eacute;di&eacute;es &agrave; l'aviation &eacute;lectrique, avec ou sans pilote, &agrave; usage professionnel et grand public.


Après l’application de capture d’image Pix4D le drone professionnel H520 intègre la navigation par satellite à la précision centimétrique.


L’hexacoptère Yuneec H520 intègre un module RTK

Selon la nature et la gravit&eacute; de la faute commise, le salari&eacute; s'expose &agrave; une sanction plus ou moins lourde. La loi &eacute;tablit une distinction entre la sanction l&eacute;g&egrave;re de la sanction lourde. La premi&egrave;re peut prendre la forme d'un simple avertissement ou d'une lettre d'admonestation, attestant du caract&egrave;re solennel de la r&eacute;primande ou de la remontrance. La sanction l&eacute;g&egrave;re pr&eacute;vient le salari&eacute; d'une sanction plus lourde en cas de r&eacute;cidive, tel qu'un bl&acirc;me, une mise &agrave; pied disciplinaire, une mutation, une r&eacute;trogradation, voire un licenciement. Bien &eacute;videmment, ce type de sanction n'est pas sans r&eacute;percussion sur la fonction, la carri&egrave;re, la r&eacute;mun&eacute;ration ou bien la pr&eacute;sence m&ecirc;me du salari&eacute; au sein de l'entreprise.<h2>Des sanctions sous conditions</h2>La faute peut &ecirc;tre due &agrave; un manquement aux obligations de s&eacute;curit&eacute;, aux usages ou r&eacute;glementations professionnelles, aux r&egrave;gles de vie en communaut&eacute; de travail... Si la loi n'a pas pr&eacute;vu de d&eacute;finition pour la faute, celle-ci ne peut en aucun cas relever d'un manquement de conduite du salari&eacute; dans le cadre de la vie priv&eacute;e. Pour les entreprises de 20 salari&eacute;s et plus, un r&egrave;glement int&eacute;rieur s'impose. Il pr&eacute;cise la nature et la gravit&eacute; de chaque faute commise au sein de l'entreprise. En outre, il d&eacute;finit les sanctions qui s'appliquent par ordre d'importance : avertissement, bl&acirc;me, mise &agrave; pied, mutation, r&eacute;trogradation, licenciement...Le Code du travail laisse de la flexibilit&eacute; &agrave; l'employeur pour choisir une sanction appropri&eacute;e. Toutefois, cette sanction doit &ecirc;tre proportionn&eacute;e aux faits reproch&eacute;s au salari&eacute;. Bien entendu, toute faute sanctionn&eacute;e une premi&egrave;re fois ne peut l'&ecirc;tre une seconde fois. Il est par exemple interdit de licencier un salari&eacute; pour une faute d&eacute;j&agrave; sanctionn&eacute;e par un avertissement. De m&ecirc;me, il est interdit d'infliger une sanction p&eacute;cuniaire, quand bien m&ecirc;me il s'agirait d'obtenir un remboursement suite &agrave; un vol. Enfin, l'employeur ne peut pas utiliser de sanction &agrave; caract&egrave;re discriminatoire.<h2>Une proc&eacute;dure disciplinaire est &agrave; respecter</h2>Dans un premier lieu, l'employeur doit convoquer le collaborateur &agrave; un entretien par courrier recommand&eacute; ou bien remis en main propre contre d&eacute;charge. La vigilance est de mise car un d&eacute;lai minimum doit &ecirc;tre respect&eacute; entre la date de pr&eacute;sentation de la lettre et le jour de l'entretien. Par ailleurs, &agrave; partir du moment o&ugrave; l'employeur a connaissance de la faute, il dispose d'un d&eacute;lai de deux mois pour sanctionner le salari&eacute;. A l'issue de la p&eacute;riode, il n'a plus de recours possible, sauf si le fait concern&eacute; a donn&eacute; lieu dans le m&ecirc;me d&eacute;lai &agrave; des poursuites p&eacute;nales.Lors de l'entretien, l'employeur est tenu d'indiquer au salari&eacute; les motifs de la d&eacute;cision qui est envisag&eacute;e. Par la suite, l'employeur est en droit de notifier au salari&eacute; son licenciement, toujours en respectant les conditions de forme et de d&eacute;lai pr&eacute;vues par la loi ou la convention collective. Dans tous les cas, le salari&eacute; dispose du pouvoir de contester la sanction aupr&egrave;s du Conseil des Prud'hommes. L'employeur doit alors &ecirc;tre en mesure de fournir l'ensemble des pi&egrave;ces qui montrent que la sanction est justifi&eacute;e et proportionn&eacute;e &agrave; la faute. Apr&egrave;s examen du dossier, le Conseil des Prud'hommes statue sur le bien-fond&eacute; de la sanction disciplinaire et, le cas &eacute;ch&eacute;ant, est en droit de l'annuler.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour &eacute;carter le salari&eacute; de l&#039;entreprise lorsque la faute est consid&eacute;r&eacute;e comme grave, l&#039;employeur est en mesure d&#039;imposer une mise &agrave; pied &agrave; titre conservatoire, le temps de la dur&eacute;e de la proc&eacute;dure, dans l&#039;attente du verdict de la sanction. La mise &agrave; pied peut d&eacute;boucher sur une sanction lourde : une mise &agrave; pied disciplinaire, une mutation, une r&eacute;trogradation, voire un licenciement. Il convient toutefois de distinguer la mise &agrave; pied conservatoire de la mise &agrave; pied disciplinaire, p&eacute;riode pendant laquelle le collaborateur n&#039;assure pas son poste et ne re&ccedil;oit pas son salaire. La dur&eacute;e doit &ecirc;tre courte et le r&egrave;glement int&eacute;rieur pour les entreprises de 20 salari&eacute;s et plus &nbsp;doit obligatoirement d&eacute;terminer sa dur&eacute;e maximale. A d&eacute;faut, la mise &agrave; pied est jug&eacute;e illicite.
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Lorsqu’au sein de l’entreprise, un salarié commet une faute, l’employeur est en droit d’appliquer une sanction. La sévérité de celle-ci dépend de la gravité de la faute. L’employeur est tenu de respecter une procédure disciplinaire. La loi l’impose.


En cas de faute, comment sanctionner un salarié ?

Dans cette affaire jug&eacute;e &agrave; Paris, "l'une des plus importantes fraudes&nbsp;alimentaires de ces derni&egrave;res ann&eacute;es", "la tra&ccedil;abilit&eacute; a &eacute;t&eacute; m&eacute;ticuleusement&nbsp;torpill&eacute;e" dans des entrep&ocirc;ts n&eacute;erlandais puis en France chez Spanghero, a&nbsp;fustig&eacute; la procureur Aude Le Guilcher dans un r&eacute;quisitoire de plus de trois&nbsp;heures. Ce scandale, qui n'avait eu aucune cons&eacute;quence sanitaire, avait &eacute;clat&eacute; au&nbsp;Royaume-Uni d&eacute;but 2013 et s'&eacute;tait propag&eacute; &agrave; toute l'Europe. Des marques comme Findus et Picard avaient d&eacute;couvert que les lasagnes et&nbsp;autres hachis parmentiers "pur boeuf" qu'ils commercialisaient contenaient en&nbsp;fait, pour des milliers d'entre eux, du cheval. Le volet Spanghero, jug&eacute; depuis janvier par le tribunal correctionnel de&nbsp;Paris, est le plus retentissant.&nbsp;&nbsp;Deux anciens responsables de cette soci&eacute;t&eacute; alors implant&eacute;e en Occitanie et&nbsp;deux n&eacute;gociants n&eacute;erlandais en viandes sont poursuivis pour escroquerie en&nbsp;bande organis&eacute;e et tromperies, soup&ccedil;onn&eacute;s notamment d'avoir vendu entre 2012&nbsp;et 2013 au fabricant de plats pr&eacute;par&eacute;s Tavola plus de 500 tonnes de cheval&nbsp;comme &eacute;tant du boeuf. Aux yeux de l'accusation, ces deux bin&ocirc;mes, des "professionnels de la&nbsp;viande", "ont organis&eacute; de concert" la fraude. Selon le "m&eacute;canisme parfaitement huil&eacute;" d&eacute;crit par la magistrate, le&nbsp;n&eacute;gociant en viandes Johannes Fasen achetait du cheval roumain ou canadien,&nbsp;ensuite d&eacute;pouill&eacute; de ses &eacute;tiquettes dans les frigos n&eacute;erlandais de son bras&nbsp;droit Hendricus Windmeijer.&nbsp;&nbsp;La viande partait pour l'ex-entreprise Spanghero &agrave; Castelnaudary (Aude),&nbsp;sans mention explicite de l'esp&egrave;ce "cheval" ou de la provenance canadienne -&nbsp;synonyme de cheval - d'une partie de la marchandise. Chez Spanghero, le directeur g&eacute;n&eacute;ral Jacques Poujol et le patron de l'usine&nbsp;Patrice Monguillon&nbsp;"brouillaient encore plus la tra&ccedil;abilit&eacute;", selon la&nbsp;procureure, en apposant des &eacute;tiquettes laissant croire que la viande &eacute;tait&nbsp;transform&eacute;e sur place. Elle &eacute;tait enfin r&eacute;exp&eacute;di&eacute;e &agrave; Tavola, au Luxembourg,&nbsp;&eacute;tiquet&eacute;e comme du boeuf.<h2>Licenciements, crise de confiance</h2>Jacques Poujol et Johannes Fasen avaient un int&eacute;r&ecirc;t financier "tout&nbsp;particulier" dans ces manoeuvres, affirme le parquet, celles-ci permettant &agrave;&nbsp;M. Fasen, sp&eacute;cialiste du cheval, d'en "&eacute;couler de grandes quantit&eacute;s" en Europe&nbsp;de l'Ouest, et &agrave; M. Poujol de redresser plus rapidement Spanghero, en grande&nbsp;difficult&eacute;. La marge&nbsp;"tout &agrave; fait exceptionnelle" qu'ils ont r&eacute;alis&eacute;e "sur le dos de&nbsp;Tavola" en lui vendant le cheval au prix --plus &eacute;lev&eacute;-- du boeuf constitue&nbsp;"quasiment la signature de l'escroquerie", estime la magistrate. Contre Johannes Fasen, "grand organisateur de la fraude", la procureure a&nbsp;requis quatre ans de prison avec mandat d'arr&ecirc;t. Le sulfureux N&eacute;erlandais,&nbsp;d&eacute;j&agrave; condamn&eacute; aux Pays-Bas dans une affaire similaire avec M. Windmeijer, est&nbsp;menac&eacute; par deux autres affaires portant &eacute;galement sur de la viande de cheval.&nbsp;&nbsp;La magistrate a demand&eacute; trois ans de prison, dont deux avec sursis, contre&nbsp;Jacques Poujol, ainsi que la confiscation de plus de 870.000 euros saisis et&nbsp;son interdiction d&eacute;finitive d'exercer dans la viande en France, comme pour&nbsp;Johannes Fasen. Dix-huit mois d'emprisonnement avec sursis ont &eacute;t&eacute; requis contre M.&nbsp;Windmeijer et deux ans avec sursis et 10.000 euros d'amende contre M.&nbsp;Monguillon. Jacques Poujol et Johannes Fasen r&eacute;futent chacun les accusations et se&nbsp;renvoient la faute. Selon le parquet, il n'est pas certain que les quatre pr&eacute;venus aient eu&nbsp;conscience des "effets catastrophiques qu'ils ont engendr&eacute;s en cha&icirc;ne".&nbsp;&nbsp;&nbsp; Parmi ces cons&eacute;quences "pr&eacute;visibles", "des centaines de personnes&nbsp;licenci&eacute;es, pas seulement chez Spanghero"; des entreprises qui "n'ont pas&nbsp;surv&eacute;cu" comme Tavola; deux fili&egrave;res -- la viande et les plats cuisin&eacute;s--&nbsp;"totalement d&eacute;stabilis&eacute;es" et une confiance des consommateurs qu'il est&nbsp;"extr&ecirc;mement difficile de regagner". M. Fasen et les deux ex-dirigeants de Spanghero sont aussi poursuivis pour&nbsp;l'importation de 65 tonnes de viande de mouton s&eacute;par&eacute;e m&eacute;caniquement, m&eacute;thode&nbsp;interdite depuis la crise de la vache folle. Et les Fran&ccedil;ais pour avoir&nbsp;d&eacute;truit ou alt&eacute;r&eacute; un certain nombre de preuves. Le proc&egrave;s se termine mercredi avec les plaidoiries de la d&eacute;fense.


Une fraude aux "effets catastrophiques","organisée de concert" entre les Pays-Bas et l'entreprise française Spanghero: l'accusation a requis mardi de la prison ferme pour les deux principaux prévenus au procès de la viande de cheval vendue pour du boeuf en Europe.


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