Conjoncture &ndash; Alors que la souverainet&eacute; alimentaire reste une utopie de nos dirigeants politiques tant les importations sont maintenant incontournables au regard de la faiblesse de la production nationale que ce soit en bovins, ovins, volailles ou porcs. Cela fait des d&eacute;cennies que la guerre des prix a d&eacute;truit notre tissu de production. Aujourd&rsquo;hui, les grands pays producteurs sont toujours avides de p&eacute;n&eacute;trer notre march&eacute; &agrave; valeur ajout&eacute;e. La fonte du cheptel allaitant reste inqui&eacute;tante, et pour tendre vers cette &laquo;&nbsp;souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo; certains ne trouvent pas mieux que d&rsquo;opter sur une r&eacute;duction de la consommation de viande bovine. Or, m&ecirc;me si les grands moyens sont utilis&eacute;s pour &eacute;loigner les consommateurs, les Fran&ccedil;ais aiment la viande et restent attach&eacute;s &agrave; la qualit&eacute; de nos nombreuses races pr&eacute;sentes sur le territoire.Du c&ocirc;t&eacute; europ&eacute;en, de nombreux pays se heurtent &agrave; la d&eacute;croissance de la production, avec des d&eacute;cisions politiques fortes comme aux Pays-Bas qui ont d&eacute;cim&eacute; les cheptels. Les abatteurs hollandais et allemands font face &agrave; une r&eacute;duction de la production, notamment de jeunes bovins. En Italie, le recul des mises en place de JB, participe &agrave; une tr&egrave;s bonne tenue des prix. Les raisons sont connues, avec le recul du cheptel allaitant, les FCO, et le renforcement des mises en production fran&ccedil;aise, et le niveau &eacute;lev&eacute; des prix, limitent les volumes &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;export. L&rsquo;Espagne est un peu dans la m&ecirc;me situation, avec un d&eacute;s&eacute;quilibre qui se cr&eacute;e entre la production destin&eacute;e &agrave; la consommation int&eacute;rieure et le dynamisme g&eacute;n&eacute;r&eacute; par les march&eacute;s exports (Maroc en vif et Alg&eacute;rie en carcasse). Ce pays, qui a fortement dynamis&eacute; ces structures d&rsquo;engraissement pour l&rsquo;export, se retrouve confront&eacute; aux contraintes impos&eacute;es par les restrictions li&eacute;es &agrave; la FCO3 en France. Alors que les disponibilit&eacute;s en veaux sont au plus haut, le refus des cas positifs limite les volumes import&eacute;s et emp&ecirc;che les engraisseurs de profiter des prix bas &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, avec des veaux laitiers lourds toujours tr&egrave;s bien valoris&eacute;s.Sur le march&eacute; des r&eacute;formes laiti&egrave;res, les mouvements tarifaires sont exclusivement op&eacute;r&eacute;s sur la France, avec des abatteurs qui profitent d&rsquo;une offre saisonni&egrave;re d&eacute;cal&eacute;e et suffisante pour une demande consommateur qui bascule de l&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; l&rsquo;hiver. Le recul des prix des laiti&egrave;res redonne de la comp&eacute;titivit&eacute; face &agrave; l&rsquo;import, car les autres pays europ&eacute;ens sont plut&ocirc;t stables, voire un peu plus fermes. En semaine 39, les vaches O Allemandes se maintenaient &agrave; 4,25&euro;, Irlandaises &agrave; 4,37&euro;, Espagnoles &agrave; 4,09&euro;, Polonaises &agrave; 4,27&euro; et des Italiennes &agrave; 4,09&euro; alors que FranceAgriMer indique que les O mixtes Fran&ccedil;aises se tassent &agrave; 4,74&euro; et 4,35&euro; pour les laiti&egrave;res (prix rendus en abattoirs). Ce r&eacute;&eacute;quilibrage devrait donner des ouvertures sur le march&eacute; de la RHF sur certains produits.La fili&egrave;re viande est &agrave; l&rsquo;aube de tr&egrave;s grand changement dont les r&eacute;percussions sont difficilement appr&eacute;hendables, tant au niveau des &eacute;leveurs, des industriels, des march&eacute;s export, que de la fili&egrave;re aval dans son ensemble, avec des impacts sanitaires qui seront importants pour les ann&eacute;es &agrave; venir. En dernier lieu, c&rsquo;est le consommateur qui reste le ma&icirc;tre du jeu dans le niveau de prix qu&rsquo;il sera capable d&rsquo;accepter dans le flux haussier des charges qui p&egrave;sent sur leur budget, &laquo;&nbsp;54&nbsp;% des fran&ccedil;ais d&eacute;clarent finir leur fin de mois avec un compte en banque en n&eacute;gatif&nbsp;&raquo;.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Le recul des prix des laitières redonne de la compétitivité face à l’import, car les autres pays européens sont plutôt stables, voire un peu plus fermes cette semaine comme en Belgique ou en Allemagne.

Conjoncture : Le prix des laitières reste sous le joug des industriels

&laquo;&nbsp;Dans l&rsquo;ensemble, nous parvenons &agrave; la conclusion que les Plans de la Pac de la p&eacute;riode&nbsp;2023-2027 sont plus verts que ceux de la p&eacute;riode pr&eacute;c&eacute;dente, mais qu&rsquo;ils ne sont pas &agrave; la hauteur des ambitions de l&rsquo;UE en mati&egrave;re de climat et d&rsquo;environnement. &Agrave; cela s&rsquo;ajoute qu&rsquo;il manque des &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s pour pouvoir &eacute;valuer la performance &eacute;cologique&nbsp;&raquo;. Tel est le verdict &eacute;nonc&eacute; par la Cour des comptes europ&eacute;enne dans un rapport &eacute;valuant les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plans strat&eacute;giques nationaux</a>&nbsp;(PSN) inaugur&eacute;s avec la programmation Pac 2023-2027 et cens&eacute;s traduire des ambitions accrues en mati&egrave;re d&rsquo;environnement et de climat, sans se d&eacute;partir de ses autres objets que sont le soutien au revenu&nbsp;&laquo;&nbsp;&eacute;quitable&nbsp;&raquo; des agriculteurs, la s&eacute;curit&eacute; alimentaire de l&rsquo;UE et la vitalit&eacute; des zones rurales, le tout pour 378,5&nbsp;milliards d&rsquo;euros (sur 5 ans), soit 31% du budget de l&rsquo;UE. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/7/0/6/6366075-1-fre-FR/4ebf1e426d8b-pactevert-jpg" alt="Objectifs environnementaux et climatiques du Pacte vert (Source : Cour des comptes europ&eacute;enne)" height="710" width="1744" /><figcaption>Objectifs environnementaux et climatiques du Pacte vert (Source : Cour des comptes europ&eacute;enne)</figcaption></figure>

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L&rsquo;&eacute;tude de la Cour des comptes porte sur l&rsquo;examen de quatre PSN en particulier, &agrave; savoir l&rsquo;Espagne, l&rsquo;Irlande, la France et la Pologne, tout en s&rsquo;adonnant &agrave; des analyses transversales, comme c&rsquo;est le cas par exemple avec la mise en &oelig;uvre des BCAE, vectrices, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-tout-sur-l-ecoregime" target="_blank">l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a>, de l&rsquo;ambition &eacute;cologique de la Pac. &laquo;&nbsp;Tous les &Eacute;tats membres ont eu recours &agrave; des d&eacute;rogations aux normes relatives aux bonnes conditions agricoles et environnementales, et 16&nbsp;&Eacute;tats membres ont report&eacute; l&rsquo;obligation de prot&eacute;ger les tourbi&egrave;res et les zones humides en faisant usage des options pr&eacute;vues dans le r&egrave;glement relatif aux plans strat&eacute;giques relevant de la Pac&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve le rapport. Les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-la-reforme-a-mi-parcours-c-est-fait" target="_blank">assouplissements consentis au printemps dernier</a>, suite aux mouvements de contestation du premier trimestre 2024 n&rsquo;ont rien arrang&eacute;, avec notamment l&rsquo;all&egrave;gement de la BCAE 7 (rotation des cultures) et le passage &agrave; la trappe de la BCAE 8 (jach&egrave;re et &eacute;l&eacute;ments non productifs). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/1/6/6366187-1-fre-FR/91fc334d4065-bcae-png" alt="Mesures de r&eacute;duction de la conditionnalit&eacute; introduite en mai 2024 par le r&egrave;glement (UE) 2024/1468 (Source : Cour des comptes europ&eacute;enne)" height="834" width="1818" /><figcaption>Mesures de r&eacute;duction de la conditionnalit&eacute; introduite en mai 2024 par le r&egrave;glement (UE) 2024/1468 (Source : Cour des comptes europ&eacute;enne)</figcaption></figure>

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<h2>Une Pac qui passe &agrave; c&ocirc;t&eacute; du Pacte vert</h2>Le principal grief de la Cour de comptes europ&eacute;enne r&eacute;side cependant dans l&rsquo;absence d&rsquo;indicateurs de r&eacute;sultat sur l&rsquo;environnement et le climat, en dehors de l&rsquo;agriculture biologique nantie de valeurs cibles en mati&egrave;re de SAU. Ce qui n&rsquo;avait pas emp&ecirc;ch&eacute; la m&ecirc;me Cour des comptes europ&eacute;enne il y a quelques semaines <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-biologique-dans-l-ue-peut-beaucoup-mieux-faire" target="_blank">d&rsquo;&eacute;gratigner la Commission sur sa politique en mati&egrave;re d&rsquo;AB</a>, d&eacute;nu&eacute;e d&rsquo;objectifs environnementaux, d&rsquo;objectifs de march&eacute; et d&rsquo;&eacute;tudes d&rsquo;impacts. La Pac dans son ensemble p&acirc;tit des m&ecirc;mes travers selon la Cour. &laquo;&nbsp;Le r&egrave;glement n&rsquo;exige pas des &Eacute;tats membres qu&rsquo;ils fassent figurer dans leur PSN des objectifs du Pacte vert ou des contributions estimatives de la Pac &agrave; ce dernier, et la Commission ne l&rsquo;a pas demand&eacute; non plus&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore la Cour des comptes europ&eacute;enne, qui rel&egrave;ve que &laquo;&nbsp;les objectifs de la Pac manquent de clart&eacute; et les indicateurs ciblent davantage les r&eacute;alisations que les r&eacute;sultats (&hellip;) La r&eacute;alisation des objectifs du Pacte vert d&eacute;pend dans une large mesure d&rsquo;actions qui ne rel&egrave;vent pas de la Pac&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-dialogue-strategique-premiere-amorce-de-la-future-reforme-de-la-pac-post-2027" target="_blank" title="">Le Dialogue strat&eacute;gique, premi&egrave;re amorce de la future r&eacute;forme de la Pac post-2027</a>
</aside>
Mais pour la Cour, il n&rsquo;est pas trop tard. &laquo;&nbsp;Dans le rapport qu&rsquo;elle doit pr&eacute;senter au Parlement europ&eacute;en et au Conseil, au plus tard le 31 d&eacute;cembre 2025, sur la contribution des PSN aux engagements de l&rsquo;Union en mati&egrave;re d&rsquo;environnement et de climat, la Commission devrait faire figurer des estimations quantifi&eacute;es de la contribution des Plans aux objectifs du pacte vert&nbsp;&raquo;, juge-t-elle. A d&eacute;faut, la Cour demande &agrave; ce que les objectifs de l&rsquo;UE en mati&egrave;re de climat et d&rsquo;environnement soient int&eacute;gr&eacute;s dans des objectifs quantifi&eacute;s de la Pac post-2027, assortis d&rsquo;indicateurs de r&eacute;sultat, le tout figurant en bonne place dans les futurs Plans strat&eacute;giques nationaux.

L’instance européenne salue le verdissement de la Pac 2023-2027 mais déplore l’absence d’indicateurs de résultat et un recul des exigences, consécutif à la crise du premier trimestre. Et d’appeler à corriger le tir dans le cadre de la révision de la Pac à mi-parcours, sinon pour l’après-2027.

Une Pac teintée de vert pâle, selon la Cour des comptes européenne

&laquo; Nous avons atteint une maturit&eacute; technologique qui nous permet d&rsquo;&eacute;largir notre offre aux cultures sp&eacute;cialis&eacute;es et aux espaces verts et de passer en phase d'acc&eacute;l&eacute;ration commerciale, tant en France qu'&agrave; l'international &raquo;, explique Alexandre Prevault-Osmani, pr&eacute;sident et co-fondateur de Sabi Agri. L&rsquo;entreprise auvergnate annonce avoir recrut&eacute; Arnaud Romoli en tant que directeur commercial et marketing march&eacute;. Objectif&nbsp;: intensifier la croissance.&nbsp;Pour Sabi Agri comme pour l&rsquo;ensemble des acteurs de la traction alternative, le d&eacute;fi des ann&eacute;es &agrave; venir r&eacute;side sans doute davantage dans la mutation des esprits et la conversion des parcs que dans l&rsquo;innovation &agrave; tout crin, les v&eacute;hicules plus ou moins autonomis&eacute;s ayant largement prouv&eacute; leur &eacute;tat de service. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/0/9/5/6365905-1-fre-FR/d17e8bbabc07-interieur-jpg" alt="L&rsquo;Alpo est capable d&rsquo;enjamber des vignes jusqu&rsquo;&agrave; 2,05 m, des plus &eacute;troites aux plus larges gr&acirc;ce &agrave; son ch&acirc;ssis &agrave; &eacute;cartement variable par pas de 20 cm" height="1384" width="2400" /><figcaption>L&rsquo;Alpo est capable d&rsquo;enjamber des vignes jusqu&rsquo;&agrave; 2,05 m, des plus &eacute;troites aux plus larges gr&acirc;ce &agrave; son ch&acirc;ssis &agrave; &eacute;cartement variable par pas de 20 cm</figcaption></figure>

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Bas&eacute;e &agrave; Saint-Beauzire (Puy-de-D&ocirc;me), Sabi Agri d&eacute;veloppe depuis 2017 des tracteurs &eacute;lectriques l&eacute;gers (500 &agrave; 800 kg selon les mod&egrave;les), autonomes (8 heures de travail pour 2 heures de recharge), modulaires et polyvalents (possibilit&eacute; d&rsquo;atteler de nombreux outils du march&eacute;). Sa gamme se compose de trois mod&egrave;les avec l&rsquo;Alpo Basic (2RM, 25 ch, 550 kg), l&rsquo;Alpo 4X4 (4RM, 50 ch, 800 kg) et enfin l&rsquo;Alpo enjambeur&nbsp; (4RM, 50 ch, 1400 kg) &agrave; voie variable. Sabi Agri propose par ailleurs avec le Zilus un enjambeur autonome, dou&eacute; de quatre modes de conduite : en autonomie, avec une t&eacute;l&eacute;commande, avec chauffeur ou en accord robotique avec l&rsquo;Alpo.

Forte de sa maturité technologique et d’une gamme toujours plus élargie de tracteurs électriques légers, l’entreprise auvergnate se dote d’une direction commerciale avec l’objectif de développer ses ventes en France et à l’international.

Sabi Agri veut intensifier sa croissance

La dépression de l'ouragan Kirk est arrivée sur la France, quelles sont les conséquences sur notre territoire ?

Ouragan KIRK, une catastrophe pour les agriculteurs ?

Les mois passent et les pr&eacute;visions minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;obscurcissent. D&rsquo;une r&eacute;colte estim&eacute;e entre 40 et 43 millions d&rsquo;hectolitres &agrave; la veille des vendanges, on est pass&eacute; &agrave; 39,3 millions d&rsquo;hectolitres apr&egrave;s les premiers coups de s&eacute;cateurs. Alors que les vendanges tirent &agrave; leur fin, la derni&egrave;re pr&eacute;vision en date &eacute;tablie au 1er octobre &eacute;value la cuv&eacute;e 2024 &agrave; 37,5 millions d&rsquo;hectolitres. C&rsquo;est 22% de moins qu&rsquo;en 2023 et 15% de moins que la&nbsp;moyenne des cinq ann&eacute;es pass&eacute;es. Si elle se confirme, la vendange 2024 serait inf&eacute;rieure &agrave; celle de 2021, qui avait particuli&egrave;rement marqu&eacute; les esprits par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-le-gel-l-etat-debloque-un-milliard-d-euros" target="_blank">un &eacute;pisode de gel massif</a>, aboutissant &agrave; une production de 37,8 millions d&rsquo;hectolitres. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/8/4/6364877-1-fre-FR/580a07a078de-graph-png" alt="Production viticole estim&eacute;e au 1er octobre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source : Agreste)" height="878" width="1832" /><figcaption>Production viticole estim&eacute;e au 1er octobre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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Si certains bassins ont subi les affres du gel printanier ou des &eacute;pisodes de gel, peu de vignobles ont &eacute;chapp&eacute; aux pr&eacute;cipitations excessives, notamment durant le p&eacute;riode critique de floraison, engendrant des ph&eacute;nom&egrave;nes de coulure (chute de fleurs et jeunes baies) et du millerandage (formation de petites baies). A l&rsquo;inverse, la s&eacute;cheresse s&rsquo;est fait ressentir en Corse ainsi que dans l&rsquo;Aude et les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales. Comme en 2023, o&ugrave; il avait particuli&egrave;rement s&eacute;vi dans le grand sud-ouest, le mildiou s&rsquo;est invit&eacute; dans de nombreux bassins cette ann&eacute;e. Aucun bassin n&rsquo;&eacute;chappe &agrave; la baisse de production, &agrave; commencer par le Jura (-75%), la Bourgogne et le Beaujolais (-34%), la Champagne (-29%), le Val de Loire (-26%), le bordelais (-15%), le Languedoc-Roussillon, l&rsquo;Alsace (-13%) etc.

La dernière prévision du ministère de l’Agriculture entérine une chute de 22% sur un an et de 15 % par rapport à la moyenne quinquennale 2019-2023. En cause : des précipitations excessives qui ont altéré la floraison avant de faire le lit du mildiou.

La production viticole 2024 chute de 22%, à 37,5 millions d’hectolitres

La Chine va imposer &agrave; partir de vendredi aux importateurs de cognac europ&eacute;en de d&eacute;poser une caution aupr&egrave;s des douanes chinoises, apr&egrave;s la d&eacute;cision de l'UE d'imposer des surtaxes suppl&eacute;mentaires sur les v&eacute;hicules fabriqu&eacute;s en Chine. Cette mesure intervient dans un contexte de mont&eacute;e des tensions entre la Chine et l'Union europ&eacute;enne (UE), un partenaire commercial incontournable pour le g&eacute;ant asiatique. La Commission europ&eacute;enne a lanc&eacute; ces derniers mois une s&eacute;rie de proc&eacute;dures visant la Chine. La plus embl&eacute;matique concerne les v&eacute;hicules &eacute;lectriques chinois vendus dans l'UE.L'UE juge leurs prix artificiellement bas en raison de subventions d'Etat qui, selon Bruxelles, faussent la concurrence. Vendredi, les pays membres de l'UE avaient confirm&eacute; lors d'un vote l'imposition de droits de douane sur les voitures &eacute;lectriques import&eacute;es de Chine, malgr&eacute; l'opposition des Allemands qui redoutent une guerre commerciale avec P&eacute;kin.La Commission europ&eacute;enne a d&eacute;sormais les mains libres pour ajouter aux 10% de taxe d&eacute;j&agrave; en place une surtaxe allant jusqu'&agrave; 35% sur les v&eacute;hicules &agrave; batterie de fabrication chinoise. Ces droits compensateurs doivent entrer en vigueur fin octobre. La Chine avait averti qu'elle prendrait &laquo;&nbsp;toutes les mesures n&eacute;cessaires&nbsp;&raquo; pour y r&eacute;pondre.<h2>Menace de surtaxes</h2>&laquo;&nbsp;A partir du 11 octobre 2024, les importateurs devront, au moment d'importer des brandys en provenance d'Union europ&eacute;enne, fournir le d&eacute;p&ocirc;t correspondant aux douanes de la R&eacute;publique populaire de Chine&nbsp;&raquo;, a annonc&eacute; mardi dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re chinois du Commerce. Ce d&eacute;p&ocirc;t de garantie sera d&eacute;bit&eacute; r&eacute;troactivement si la Chine d&eacute;cide formellement d'appliquer des surtaxes douani&egrave;res en compensation d'une concurrence jug&eacute;e d&eacute;loyale par les producteurs europ&eacute;ens de brandy. L'UE avait appliqu&eacute; le m&ecirc;me m&eacute;canisme ces derniers mois, jusqu'&agrave; la d&eacute;cision vendredi des pays membres de valider ces surtaxes aux v&eacute;hicules &eacute;lectriques import&eacute;s de Chine.Les maisons de n&eacute;goce ont r&eacute;cemment re&ccedil;u des &laquo;&nbsp;notifications d'intentions de taxes&nbsp;&raquo;, indiquait en septembre Florent Morillon, pr&eacute;sident du Bureau national fran&ccedil;ais interprofessionnel du cognac (BNIC), pr&eacute;cisant qu'elles pourraient &ecirc;tre de l'ordre de 35% en moyenne.P&eacute;kin, qui avait ouvert en janvier une enqu&ecirc;te sur les brandys europ&eacute;ens, a annonc&eacute; fin ao&ucirc;t avoir trouv&eacute; des preuves de dumping. Le cognac, sp&eacute;cialit&eacute; fran&ccedil;aise, repr&eacute;sente &agrave; lui seul 95% des brandys europ&eacute;ens. &nbsp;Mardi, le minist&egrave;re du Commerce a rappel&eacute; mener aussi des &laquo;&nbsp;enqu&ecirc;tes antidumping et compensatoires sur le porc, les sous-produits du porc et les produits laitiers import&eacute;s de l'UE&nbsp;&raquo;. &nbsp;&laquo;&nbsp;Dans le m&ecirc;me temps, la Chine &eacute;tudie des mesures telles que l'augmentation des droits de douane sur les v&eacute;hicules &agrave; essence de grande cylindr&eacute;e import&eacute;s&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; le minist&egrave;re.<h2>&laquo;&nbsp;Suspendre avant qu'il ne soit trop tard&nbsp;&raquo;</h2>&laquo;&nbsp;Nous en appelons &agrave; notre gouvernement afin que les d&eacute;marches n&eacute;cessaires soient enfin entam&eacute;es pour mettre fin &agrave; cette escalade dont nous sommes les otages et dont l'issue est aujourd'hui plus mena&ccedil;ante que jamais. Ces taxes doivent &ecirc;tre suspendues avant qu'il ne soit trop tard&nbsp;&raquo;, a r&eacute;agi le BNIC mardi dans un communiqu&eacute;. &laquo;&nbsp;L'effet de ces taxes serait catastrophique pour nos fili&egrave;res et nos r&eacute;gions&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il dans ce texte cosign&eacute; par son homologue de l'armagnac et la F&eacute;d&eacute;ration des exportateurs de vins et spiritueux de France.La ministre fran&ccedil;aise de l'Agriculture Annie Genevard a indiqu&eacute; qu'elle allait recevoir lundi les responsables du secteur. &laquo;&nbsp;La France s'est plac&eacute;e devant un choix des plus difficiles. Il y a la pr&eacute;servation de sa fili&egrave;re automobile &eacute;lectrique et puis il y a aussi le souci de pr&eacute;server un des fleurons de l'agriculture fran&ccedil;aise, avec le cognac&nbsp;&raquo;, a-t-elle d&eacute;clar&eacute; mardi au S&eacute;nat.La Commission europ&eacute;enne a annonc&eacute; qu'elle allait contester l'initiative chinoise devant l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). &laquo;&nbsp;Nous estimons que ces mesures sont infond&eacute;es et nous sommes d&eacute;termin&eacute;s &agrave; d&eacute;fendre l'industrie europ&eacute;enne contre l'usage abusif d'instruments de d&eacute;fense commerciale&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; un porte-parole, Olof Gill. A la Bourse de Paris, les actions des poids lourds du cognac ont souffert : R&eacute;my Cointreau a cl&ocirc;tur&eacute; en repli de 6,37% &agrave; 61,75 euros mardi &agrave; la Bourse de Paris, Pernod Ricard c&eacute;dant 4,18% &agrave; 125,95 euros. La Chine repr&eacute;sente &agrave; elle seule 25% des exportations de cognac, selon le BNIC.

La Chine s’apprête à imposer une surtaxe pouvant atteindre 35% sur le Cognac, principale cible des autorités chinoises après que Bruxelles ait entériné une surtaxe du même montant sur les véhicules électriques chinois. Le Bnic redoute un effet « catastrophique », la Chine assurant 20% des débouchés du cognac. Bruxelles envisage de porter le dossier à l’OMC.

Pékin punit les brandys européens et électrise la filière cognac

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Le saviez-vous ? 1 bière sur 5 brassée dans le monde l’est avec de l’orge française ! Ce succès est lié au dynamisme de la filière orge/malt/bière. Mais comment est-elle organisée ?

Articles et actus techniques Du semis au demi, le savoir-faire de toute la filière brassicole française

Avec pr&egrave;s de 6,6 millions de t&ecirc;tes, le cheptel ovin fran&ccedil;ais a recul&eacute; de 8,6% sur dix ans, soit une baisse de 617.000 t&ecirc;tes. Cette diminution est particuli&egrave;rement marqu&eacute;e pour le troupeau viande, en baisse de 12,9% par rapport &agrave; 2013, malgr&eacute; une l&eacute;g&egrave;re reprise en 2023 (+ 0,9% sur un an). Les effectifs des ovins laitiers continuent de d&eacute;cro&icirc;tre, mais &agrave; un rythme beaucoup plus lent que les ovins de boucherie (- 2,8% sur 10 ans). Tel est le constat dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Il y a fort &agrave; craindre que les &eacute;pizooties de FCO-3 et de FCO-8 noircissent consid&eacute;rablement le tableau, les estimations de source syndicale faisant &eacute;tat d&rsquo;une perte de 10% du cheptel, en attendant la comptabilisation officielle.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank" title="">FCO-8 : &laquo; J&rsquo;ai perdu 28 brebis sur 80 et 20.000 euros en deux mois &raquo;</a>
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<h2>Recul de la production et des abattages d&rsquo;agneaux et d&rsquo;adultes</h2>La baisse du cheptel induit une baisse de la production d&rsquo;ovins et d&rsquo;agneaux de respectivement -5,9% et -6,5% sur un an, ainsi que des abattages de -6,8% et -8,3%. Sur 5 ans (2028-2022), le recul des abattages d&rsquo;adultes et d&rsquo;agneaux atteinte respectivement -10,9% et -6%.En ce qui concerne la balance des imports-exports d&rsquo;animaux vivants, les importations ont baiss&eacute; de 4,4% (23.861 t&ecirc;tes) et les exportations de -0,6% (462.572 t&ecirc;tes). &nbsp;Les agneaux repr&eacute;sentent 88,7% de l&rsquo;effectif export&eacute;. Ils sont traditionnellement destin&eacute;s aux march&eacute;s espagnol et italien, entre les mois d&rsquo;octobre et de f&eacute;vrier.<h2>Stabilit&eacute; des importations, consommation en baisse, cours en hausse</h2>En 2023, les importations de viande ovine ont baiss&eacute; de 0,5% (84.321 tec). Elles proviennent principalement du Royaume-Uni (44,0%), suivi de l&rsquo;Irlande (20,3%), de l&rsquo;Espagne (13,8%) et de la Nouvelle-Z&eacute;lande (12,9%). Les exportations ont baiss&eacute; de 1,4% (8.500 tec). La part de viande import&eacute;e dans la viande consomm&eacute;e&nbsp;atteint 56,6% en 2023 contre 59,5 % en 2013. Apr&egrave;s un l&eacute;ger sursaut en 2022, la consommation de viande ovine repart &agrave; la baisse en 2023 (- 4,2%), en baisse de 5,8% sur un an et de 5,8% sur cinq ans. La consommation moyenne par habitant est de 2,2 kg en 2023, contre 2,7 kg en 2013.Les cours de l&rsquo;agneau ont progress&eacute; de 3,4% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 8,2 &euro;/kg carcasse, un niveau record mais relatif, compte-tenu de l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de production.

La production d’ovins a reculé de 6,4% sur un an et de 8,4% sur cinq ans. Le taux d’importation de viande reste stable, à 56,6% sur fond de baisse de la consommation. Les épidémies de FCO laissent craindre une dégradation de la situation en 2024.

La décapitalisation ovine s’accélère

Apr&egrave;s avoir enregistr&eacute; une croissance de 3% en 2023, pour atteindre 224 &oelig;ufs par personne tous produits (&oelig;ufs et ovoproduits) et tous circuits confondus, les achats d&rsquo;&oelig;ufs ont augment&eacute; de 4,4% sur les 8 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, selon le Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO).&nbsp;L&rsquo;interprofession l&rsquo;explique par la conjonction de deux facteurs que sont d&rsquo;une part les vertus nutritionnelles de l&rsquo;&oelig;uf (acides amin&eacute;s essentiels, vitamin&eacute;s) et d&rsquo;autre part son rapport qualit&eacute;-prix, l&rsquo;&oelig;uf &eacute;tant selon le CNPO &laquo;&nbsp;la prot&eacute;ine animale la moins ch&egrave;re du march&eacute;&nbsp;&raquo;.<h2>Origine France et syst&egrave;me alternatifs</h2>Deux autres param&egrave;tres caract&eacute;risent le march&eacute; hexagonal de l&rsquo;&oelig;uf : la pr&eacute;dilection pour l&rsquo;origine France et le bien-&ecirc;tre des poules. Selon le CNPO, qui se fond sur une enqu&ecirc;te de l&rsquo;institut CSA r&eacute;alis&eacute;e en ao&ucirc;t 2023, 9 Fran&ccedil;ais sur 10 citent l&rsquo;origine fran&ccedil;aise comme &eacute;tant un crit&egrave;re de choix important. S&rsquo;agissant du mode d&rsquo;&eacute;levage, les &oelig;ufs alternatifs aux cages am&eacute;nag&eacute;es sont toujours plus pl&eacute;biscit&eacute;s par les consommateurs&nbsp;: pr&egrave;s de 8 &oelig;ufs achet&eacute;s sur 10 en magasins (78,6%), contre 74,3% en 2022. Sur les huit premiers mois 2024, la proportion atteint pr&egrave;s de 80 % (79,9 %) des &oelig;ufs achet&eacute;s en magasins. Dans le cadre de son Plan de fili&egrave;re 2030, le CNPO vise 90 % de poules pondeuses en syst&egrave;me alternatifs (sol, plein air et AB) d&rsquo;ici &agrave; 2030.<h2>La menace des &oelig;ufs ukrainiens</h2>Pour atteindre cet objectif, le CNPO ambitionne de faire &eacute;merger <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aeufs-et-souverainete-300-nouveaux-poulaillers-d-ici-a-2030" target="_blank">300 nouveaux poulaillers d&rsquo;ici &agrave; 2030</a>, &eacute;quivalant &agrave; un investissement de 300 millions d&rsquo;euros, en &eacute;vitant les zones o&ugrave; sont pr&eacute;sentes des couvoirs, dont les &eacute;pid&eacute;mies d&rsquo;IAHP ont montr&eacute; la vuln&eacute;rabilit&eacute;, et en am&eacute;liorant le maillage. Un d&eacute;fi financier mais aussi soci&eacute;tal pour le CNPO, qui estime n&eacute;cessaire de travailler sur l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier d&rsquo;une part et sur l&rsquo;acceptabilit&eacute; des &eacute;levages d&rsquo;autre part. Mais pas seulement. A quelques jours de la Journ&eacute;e mondiale de l&rsquo;&oelig;uf (vendredi 11 octobre), l&rsquo;interprofession s&rsquo;inqui&egrave;te des flux d&rsquo;&oelig;ufs en provenance d&rsquo;Ukraine. En 2023, les quantit&eacute;s import&eacute;es par l&rsquo;Union europ&eacute;enne ont progress&eacute; de 108 % par rapport &agrave; 2022, pour atteindre pr&egrave;s de 50.000 tonnes (&eacute;quivalent &oelig;uf coquille - teoc). De janvier &agrave; d&eacute;but septembre 2024, les importations europ&eacute;ennes en provenance d&rsquo;Ukraine ont d&eacute;j&agrave; progress&eacute; de +35 % par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023. &laquo;&nbsp;Si les professionnels des &OElig;ufs de France sont solidaires des Ukrainiens, ils ne peuvent cependant pas accepter la concurrence d&rsquo;&oelig;ufs &agrave; bas co&ucirc;t, non soumis aux m&ecirc;mes contraintes que leurs produits et demandent le contr&ocirc;le syst&eacute;matique par les autorit&eacute;s sanitaires fran&ccedil;aises des &oelig;ufs import&eacute;s &agrave; l&rsquo;identique des contr&ocirc;les effectu&eacute;s sur les &oelig;ufs fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, met en garde le CNPO.<h2>Le taux d&rsquo;auto-approvisionnement &agrave; la hausse</h2>L&rsquo;interprofession a pour vigie le taux d&rsquo;auto-approvisionnement de la France. En 2023, il est remont&eacute; &agrave; 99,1% alors qu&rsquo;il avait recul&eacute; &agrave; 97% en 2022, ann&eacute;e marqu&eacute;e par un passage historique sous la barre des 100%. D&rsquo;apr&egrave;s les projections de l&rsquo;ITAVI pour 2024, il devrait poursuivre sa remont&eacute;e pour atteindre 99,7% en fin d&rsquo;ann&eacute;e, en raison du report des exportations vers le march&eacute; national. &laquo;&nbsp;Il restera cependant insuffisant pour r&eacute;pondre &agrave; la croissance de la demande nationale, estime le CNPO. Seule une autosuffisance &agrave; 102% ou 103% permettra de r&eacute;pondre au succ&egrave;s des &oelig;ufs en France et de continuer &agrave; exporter&nbsp;&raquo;.

L’interprofession réitère sa volonté de construire 300 poulaillers d’ici à 2030 et de poursuivre la mutation vers des élevages alternatifs aux cages aménagées, alors que les importations, notamment d’Ukraine, constituent une menace pour la filière française.

Œufs de France : ne pas casser la dynamique

David, apr&egrave;s avoir travaill&eacute; dans de grandes entreprises juridiques &agrave; Paris, a ressenti le besoin de revenir &agrave; ses racines. Il a progressivement acquis des hectares de terres et, gr&acirc;ce &agrave; la Dotation Jeune Agriculteur (DJA), a entam&eacute; une reconversion agricole. Lorraine, partageant son amour pour la campagne, a rejoint ce projet ambitieux. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/4/9/6289485-1-fre-FR/affdd88f934d-visuels-plein-champ-horizontal-1920-x-950-px-jpg" alt="" height="500" width="1920" /></figure>

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FEVE a aid&eacute; David et Lorraine &agrave; stabiliser leur situation fonci&egrave;re, en facilitant l'acquisition des terres qu'ils louaient. Cette structure aide les agriculteurs &agrave; financer et d&eacute;velopper leurs projets gr&acirc;ce &agrave; des investissements citoyens. Gr&acirc;ce &agrave; l'intervention de FEVE, Lorraine a &eacute;galement pu s'installer sur l'exploitation, tout en lib&eacute;rant le couple de la pression de l'endettement. Ils peuvent maintenant&nbsp;se consacrer pleinement &agrave; la production agricole.<div class="citation">
 "FEVE me lib&egrave;re de l&rsquo;endettement sur le foncier pour que je puisse me concentrer sur des outils productifs comme un b&acirc;timent de stockage et la partie boulangerie"
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Pratiques agro&eacute;cologiquesDavid et Lorraine se sont engag&eacute;s dans la production de semences anciennes, comme le bl&eacute; khorasan, et la cr&eacute;ation d'un atelier paysan-boulanger. Ils trient, nettoient, moulent leur grain, et produisent du pain directement &agrave; partir de leurs r&eacute;coltes. Leur objectif est de ma&icirc;triser l'ensemble du processus, du champ &agrave; l'assiette, et d'offrir des produits finis provenant directement de leur exploitation.<aside class="read-also">
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<a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/perouti?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=perouti" target="_blank" title="">La ferme de P&eacute;routi</a> offre &eacute;galement des possibilit&eacute;s d'agro-tourisme gr&acirc;ce &agrave; une maison r&eacute;nov&eacute;e en g&icirc;te. David et Lorraine souhaitent faire d&eacute;couvrir le Lot-et-Garonne et leurs pratiques agricoles durables &agrave; travers des s&eacute;jours immersifs.<aside class="read-also">
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Si vous aussi, vous souhaitez assurer la transmission de votre ferme,&nbsp;<a href="https://www.feve.co/" target="_blank">contactez FEVE</a>.

David et Lorraine, juriste et infirmière de formation, se sont lancés dans une aventure agricole avec la ferme de Pérouti, située dans le Lot-et-Garonne. Leur projet de vie se concentre sur la polyculture et l'élevage en plein air, avec une conversion complète en agriculture biologique.

[Polyculture et élevage en plein air] Une installation réussie pour David et Lorraine

Fabricant d&rsquo;outils frontaux pour collectivit&eacute;s, le constructeur autrichien Hydrac est &eacute;galement un sp&eacute;cialiste du chargeur frontal &agrave; usage agricole. Au dernier Agritechnica, il a pr&eacute;sent&eacute; sa nouvelle gamme SmartLine, compos&eacute;e de 8 chargeurs pour tracteurs de 50 &agrave; 240ch. La marque est d&eacute;sormais distribu&eacute;e en France par Terr&rsquo;Impulse, bas&eacute;e en Meurthe-et-Moselle.<h2>Positionnement premium</h2>Avec le retour programm&eacute; &agrave; la position d'excavation, le secouement automatique du godet ou encore pesage embarqu&eacute;, les SmartLine et leur technologie Isobus sont positionn&eacute;s dans le haut de gamme, plus encore dans la version AutoLock, qui permet d&rsquo;atteler et de d&eacute;teler l&rsquo;outil sans descendre du tracteur. Pour am&eacute;liorer la visibilit&eacute;, le relevage sur parall&eacute;logramme a &eacute;t&eacute; repens&eacute; et les flexibles hydrauliques sont d&eacute;sormais enti&egrave;rement prot&eacute;g&eacute;s &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur des bras. Le bloc hydraulique, y compris l'accumulateur d'amortissement de la fl&egrave;che, est contenu dans la traverse et coulisse pour tout entretien. L&rsquo;am&eacute;lioration de la cin&eacute;matique entra&icirc;ne une augmentation de 10 % de la capacit&eacute; de levage tandis que l&rsquo;angle de basculement/d&eacute;versement au godet a &eacute;t&eacute; consid&eacute;rablement accru sur toute la plage de levage. Les SmartLine sont constitu&eacute;s d&rsquo;aciers autrichiens &agrave; grains fins &agrave; haute r&eacute;sistance (jusqu&rsquo;&agrave; 700 N/mm2).

La marque autrichienne propose avec la gamme SmartLine des chargeurs frontaux Isobus avec pour la version AutoLock, la connexion automatique pour l'hydraulique, l’activation de la béquille et des fonctions électriques.

Les chargeurs frontaux Hydrac distribués en France par Terr’Impulse

Kiah...kiah... kiah...&nbsp;: son cri est reconnaissable entre tous et s&rsquo;av&egrave;re rapidement des plus insupportables le matin comme &agrave; la tomb&eacute;e de la nuit.&Agrave; Marcol&egrave;s, comme dans un certain nombre de communes du d&eacute;partement, une colonie de&nbsp;choucas des tours a &eacute;lu domicile il y a un peu plus de deux ans dans le vieux bourg m&eacute;di&eacute;val avec une pr&eacute;f&eacute;rence pour l&rsquo;&eacute;glise Saint-Martin et ses abords, o&ugrave; les cavit&eacute;s sont nombreuses, lui permettant d&rsquo;y nidifier et de s&rsquo;y regrouper. &ldquo;Ils aiment le patrimoine, le b&acirc;ti dense et serr&eacute;&rdquo;, ironise Christian Montin, maire de la Petite cit&eacute; de caract&egrave;re.&nbsp; Labellis&eacute;e depuis peu Plus beau village de France, la commune se passerait bien de ces nouveaux arrivants dont les nuisances sonores chroniques d&eacute;passent de loin les d&eacute;cibels des bals populaires. &ldquo;C&rsquo;est assez curieux, parfois ils partent, on ne les voit pas pendant quelques temps et puis ils reviennent en nombre, entre 100 et 200 peut-&ecirc;tre&rdquo;, observe l&rsquo;&eacute;lu.<h2>Gare aux feux de chemin&eacute;e</h2>Si le bruit de ce petit corvid&eacute; - qui ne croasse pas mais &eacute;met un cri &ldquo;explosif&rdquo; dixit les experts - est la premi&egrave;re des nuisances, Christian Montin met aussi en garde, en ce d&eacute;but d&rsquo;automne, les propri&eacute;taires de maisons avec chemin&eacute;e, o&ugrave; le volatil a aussi pris l&rsquo;habitude de nicher.Avec le risque d&rsquo;incendie en cas de conduit bouch&eacute; comme cela a d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; le cas au moins &agrave; deux reprises dans le d&eacute;partement par le pass&eacute;, l&rsquo;un de ces feux de chemin&eacute;e ayant fait une victime. Et puis il y a les fientes et de possibles probl&egrave;mes sanitaires, &ldquo;mais pas plus qu&rsquo;avec les pigeons&rdquo;, reconna&icirc;t le maire. Ce dernier a tap&eacute; &agrave; toutes les portes (Direction d&eacute;partementale des territoires, f&eacute;d&eacute;ration des chasseurs, pr&eacute;fecture...) pour trouver une solution &agrave; ces nuisances et occupations ind&eacute;sirables. Sans succ&egrave;s. L&rsquo;esp&egrave;ce est en effet prot&eacute;g&eacute;e strictement et consid&eacute;r&eacute;e comme &ldquo;non susceptible de faire des d&eacute;g&acirc;ts&rdquo; selon les textes en vigueur.Une campagne d&rsquo;effarouchement, soumise &agrave; autorisation du pr&eacute;fet, serait envisageable, &ldquo;mais il faudrait sonoriser tout le village avec du mat&eacute;riel sp&eacute;cialis&eacute;(1)&rdquo;, expose, dubitatif, Christian Montin qui, avec sa casquette de pr&eacute;sident de l&rsquo;Association des maires et pr&eacute;sidents d&rsquo;EPCI du Cantal (AMF 15), a soumis &agrave; ses coll&egrave;gues concern&eacute;s l&rsquo;adoption d&rsquo;une motion dans leur commune. Une initiative qui a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u l&rsquo;adh&eacute;sion d&rsquo;une trentaine de municipalit&eacute;s. &ldquo;Bien &eacute;videmment, il n&rsquo;est pas question d&rsquo;&eacute;radiquer le choucas de la surface de la terre, nuance l&rsquo;&eacute;lu castanha&iuml;re. Mais on voit bien qu&rsquo;on est l&agrave; &agrave; la limite des mesures de protection d&rsquo;une esp&egrave;ce dite prot&eacute;g&eacute;e qui, &agrave; un moment donn&eacute;, devient invasive, se d&eacute;veloppe et se reproduit de fa&ccedil;on exponentielle sans v&eacute;ritable pr&eacute;dateur.&rdquo;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-proteger-les-tournesols-des-pigeons-et-corbeaux">[Vid&eacute;o] Prot&eacute;ger les tournesols des pigeons et corbeaux - Pleinchamp</a>
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Effaroucher : pas si simpleContact&eacute;s, les services de la Dreal Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes confirment avoir re&ccedil;u une demande de d&eacute;rogation &agrave; la protection stricte de ce corvid&eacute; de la part de onze communes cantaliennes, de Ch&acirc;taigneraie mais pas que, ainsi que d&rsquo;un particulier. Ces demandes de d&eacute;rogation visent l&rsquo;autorisation de mesures de perturbation intentionnelle (effarouchement...), de capture ou de destruction. &ldquo;Nous attendons une concertation collective avec les &eacute;lus de ces communes avant toute proc&eacute;dure&rdquo;, indique Jean-Marc Salles, en charge du dossier &agrave; la Dreal Aura. Sachant que la possibilit&eacute; d&rsquo;effarouchement n&rsquo;est envisag&eacute;e que dans le cas de colonies importantes en milieu urbain via le recours &agrave; des professionnels.Des fauconniers sp&eacute;cialistes de l&rsquo;effarouchement peu nombreux dans la R&eacute;gion comme dans l&rsquo;Hexagone. &ldquo;On est un peu d&eacute;muni&rdquo;, conc&egrave;de M. Salles, tout en pr&eacute;cisant qu&rsquo;un diagnostic r&eacute;gional diligent&eacute; par la Dreal aupr&egrave;s de la LPO, Ligue de protection des oiseaux, a conclu &agrave; une population de choucas plut&ocirc;t stable dans Cantal et en Auvergne, avec des nuisances davantage recens&eacute;es sur les b&acirc;timents. Il invite les propri&eacute;taires &agrave; grillager les sorties de chemin&eacute;e pour emp&ecirc;cher le choucas de s&rsquo;y installer. Pour l&rsquo;heure, &agrave; Marcol&egrave;s comme ailleurs, il va donc falloir continuer &agrave; composer avec l&rsquo;aga&ccedil;ante m&eacute;lodie des &ldquo;kiah kiah...&rdquo;, une m&eacute;lodie que n&rsquo;aurait pas reni&eacute;e Alfred Hitchock... Patricia Olivieri (1) L&rsquo;effarouchement par diffusion de cris de certains des pr&eacute;dateurs du choucas semble avoir port&eacute; ses fruits par endroits.

À Marcolès comme de nombreuses autres communes de Châtaigneraie mais pas que, le cri atypique des colonies de choucas des tours n’en finit pas d’exaspérer les habitants.

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