<p>Ce foyer, &laquo;&nbsp;<em>confirm&eacute; le 5 ao&ucirc;t&nbsp;</em>&raquo; par l'agence sanitaire Anses, est le premier en France de ce s&eacute;rotype, &laquo;&nbsp;<em>la maladie &eacute;tant jusqu'alors pr&eacute;sente uniquement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique</em>&nbsp;&raquo;, souligne la pr&eacute;fecture. &nbsp;La fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO), qui n'est pas transmissible aux humains, est d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sente en France, avec les s&eacute;rotypes 4 (en Corse) et 8 (en France continentale).&nbsp;La FCO, &eacute;galement dite &laquo;&nbsp;<em>maladie de la langue bleue&nbsp;</em>&raquo;, se manifeste par de la fi&egrave;vre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation.</p><p>Elle passe d'un ruminant infect&eacute; &agrave; un animal indemne par l'interm&eacute;diaire d'insectes piqueurs, des moucherons culico&iuml;des. Elle affaiblit les animaux, provoque des pertes &eacute;conomiques et perturbe les &eacute;changes internationaux. Sa d&eacute;tection n'entra&icirc;ne pas l'euthanasie des animaux, contrairement &agrave; la grippe&nbsp;aviaire.</p><h2>Vaccination volontaire et gratuite</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>Le s&eacute;rotype 3 est une menace pour le cheptel ovin fran&ccedil;ais puisque c'est</em><em> un virus qui induit des manifestations cliniques qui peuvent &ecirc;tre assez cons&eacute;quentes. </em>(...) <em>Tr&egrave;s clairement, il y a des ovins qui meurent&nbsp;</em>&raquo; dans des proportions variables d'un &eacute;levage &agrave; l'autre, avait observ&eacute; fin juillet aupr&egrave;s de l'AFP le directeur du laboratoire de sant&eacute; animale de l'Anses, St&eacute;phan Zientara.<br>Apr&egrave;s la d&eacute;tection de ce s&eacute;rotype dans un foyer belge proche de la France, le minist&egrave;re de l'Agriculture avait annonc&eacute; la semaine derni&egrave;re <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank">la cr&eacute;ation d'une zone &laquo;&nbsp;r&eacute;gul&eacute;e&nbsp;&raquo;, du Pas-de-Calais &agrave; la Moselle</a>, o&ugrave; les d&eacute;placements de bovins, ch&egrave;vres et moutons sont soumis &agrave; des restrictions.</p><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a par ailleurs annonc&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est" target="_blank">le lancement d&rsquo;une campagne de vaccination</a>, &laquo;&nbsp;<em>volontaire et gratuite</em>&nbsp;&raquo;. Les premiers vaccins&nbsp;seront disponibles &agrave; compter du 14 ao&ucirc;t et administrables par les &eacute;leveurs. Anticip&eacute;e en juillet, la commande de vaccins par l&rsquo;Etat ouvre la voie &agrave; la protection de 600.000 ovins et de 2 millions de bovins.</p>


Un premier foyer en France de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 a été confirmé dans un élevage ovin de Marpent (Nord), a annoncé mercredi la préfecture du Nord.

Un premier foyer du sérotype 3 de la FCO détecté dans le Nord

<p><strong>Sommaire</strong></p><ul><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_2">Engrais de fond : ne pas confondre exigences et besoins</a></li><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_3">Fumure de fond et analyse de terre</a></li><li><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres#ancre_4">G&eacute;rer les r&eacute;sidus de r&eacute;colte</a></li></ul><h2>Les crit&egrave;res de la fertilisation PK en agriculture</h2><p>Les bases du raisonnement de la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/lajustement-des-apports-passe-par-un-suivi-regulier" target="_blank">fertilisation PK</a>, &eacute;tablies par le Comifer (Comit&eacute; fran&ccedil;ais d&rsquo;&eacute;tude et de d&eacute;veloppement de la fertilisation raisonn&eacute;e), reposent sur quatre crit&egrave;res : l&rsquo;exigence des esp&egrave;ces cultiv&eacute;es, l&rsquo;analyse de terre, le pass&eacute; r&eacute;cent de fertilisation et la restitution ou non des r&eacute;sidus de culture du pr&eacute;c&eacute;dent.<a id="ancre_1"></a></p><h3><a id="ancre_2"></a>Engrais de fond : ne pas confondre exigences et besoins</h3><p>Les esp&egrave;ces cultiv&eacute;es ont des sensibilit&eacute;s diff&eacute;rentes &agrave; la carence en P et/ou K, qui se traduisent par des pertes de production d&rsquo;autant plus &eacute;lev&eacute;es que l&rsquo;esp&egrave;ce est sensible. Cette caract&eacute;ristique des esp&egrave;ces, li&eacute;e &agrave; la nature de leur syst&egrave;me radiculaire ou au r&ocirc;le de P et K dans l&rsquo;&eacute;laboration de leur production, est traduite par la notion d&rsquo;exigence. Elle ne signifie pas que les cultures exigeantes absorbent ou exportent plus de P ou de K que celles qui le sont moins (t<em>ableau 1 : Niveaux d&rsquo;exigence pour P et K de diff&eacute;rentes cultures</em>).</p><p><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-raisonnement-de-la-fertilisation-p-k-repose-sur-quatre-criteres" target="_blank" title=""><strong>voir le tableau ici</strong></a></p><h2><a id="ancre_3"></a>Fumure de fond et analyse de terre</h2><p>Les teneurs du sol en P et K, donn&eacute;es par l&rsquo;<a href="https://www.arvalis.fr/node/5726">analyse de terre</a>, constituent des indicateurs de leur niveau de disponibilit&eacute; dans le sol. Ces teneurs s&rsquo;interpr&egrave;tent diff&eacute;remment selon le niveau d&rsquo;exigences des cultures.<br><br>Plusieurs valeurs seuils sont propos&eacute;es dans la grille PK de la m&eacute;thode du Comifer&nbsp;:</p><ul><li>T impasse : teneur au-dessus de laquelle il est possible de r&eacute;aliser une impasse de fumure de fond,</li><li>T renforc&eacute; : teneur au-dessous de laquelle il faut renforcer la fumure de fond ad&eacute;quate au-del&agrave; de la stricte compensation des exportations.</li></ul><p><strong>Retrouvez le d&eacute;tail de ces valeurs seuils par r&eacute;gion, type de sol, et niveau d'exigence des cultures en PK en acc&eacute;dant &agrave; la&nbsp;</strong><strong><a href="https://www.arvalis.fr/node/4595" target="_blank"><u>grille PK&nbsp;du Comifer</u></a>.</strong></p><h3><a id="ancre_4"></a>G&eacute;rer les r&eacute;sidus de r&eacute;colte</h3><p>Lorsqu&rsquo;une esp&egrave;ce est cultiv&eacute;e pour ses graines (bl&eacute;, ma&iuml;s, colza, tournesol&hellip;), l&rsquo;essentiel du phosphore pr&eacute;lev&eacute; par la culture est pr&eacute;sent dans le grain et donc export&eacute;. En revanche, la majorit&eacute; du potassium (80 &agrave; 90 %) est pr&eacute;sent dans les tiges et les feuilles, sous une forme tr&egrave;s soluble. Au cours des premi&egrave;res phases de d&eacute;composition des r&eacute;sidus, ce potassium est lib&eacute;r&eacute; sous une forme identique &agrave; celle d&rsquo;un engrais potassique. La restitution des r&eacute;sidus de r&eacute;colte du pr&eacute;c&eacute;dent &eacute;quivaut donc &agrave; un apport important de K2O. Un bl&eacute; de 80 q restitue plus de 100 unit&eacute;s K2O/ha par les pailles et chaumes. Le potassium n&eacute;cessaire pour une culture est le compl&eacute;ment de ce qu&rsquo;ont restitu&eacute; les r&eacute;sidus de la culture pr&eacute;c&eacute;dente. Bien entendu, en l&rsquo;absence de restitution des r&eacute;sidus de r&eacute;colte, l&rsquo;impasse sur la fertilisation potassique est plus risqu&eacute;e et la dose de potassium n&eacute;cessaire est g&eacute;n&eacute;ralement plus importante.</p>


Suivant le niveau d'exigence de la culture et la teneur en PK dans le sol, il est possible ou non de réaliser une impasse. Le passé de fertilisation et la restitution ou non des résidus de culture du précédent sont également des éléments à prendre en compte.

Fumure de fond : le raisonnement de la fertilisation PK repose sur quatre critères

<p>Le Solitair MR est &eacute;quip&eacute; de la barre de semis sans entretien OptiDisc avec des espacements inter-rangs de 12,5 ou 15 cm. Les doubles disques mont&eacute;s sur parall&eacute;logramme et ses roues plombeuses &agrave; l'arri&egrave;re permettant des lev&eacute;es homog&egrave;nes. Le rampe de semis est par ailleurs disponible en version hydraulique (pression d'enterrage jusqu'&agrave; 70 kg) et m&eacute;canique (pression d'enterrage jusqu'&agrave; 45 kg). La pression d'enterrage et la profondeur de semis peuvent &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;es ind&eacute;pendamment l'une de l'autre et n'ont aucune influence l'une sur l'autre. Cet avantage est mis &agrave; profit dans les intercultures, une m&eacute;thode de culture de plus fr&eacute;quente. Il est possible de r&eacute;gler la bonne profondeur de semis selon chaque culture, car chaque deuxi&egrave;me rang est &eacute;quip&eacute; d'un r&eacute;glage de profondeur s&eacute;par&eacute;. M&ecirc;me &agrave; des vitesses d'avancement &eacute;lev&eacute;es et sur des sols irr&eacute;guliers, les semences sont toujours d&eacute;pos&eacute;es exactement &agrave; la m&ecirc;me profondeur. La roue plombeuse rappuie ensuite les graines pour assurer une lev&eacute;e rapide et r&eacute;guli&egrave;re.</p><h2>Single-Shot et Double-Shot</h2><p>Les t&ecirc;tes de distribution, sans retour de semence, plac&eacute;es directement au-dessus de la barre de semis garantissent une excellente r&eacute;partition transversale des semences. Le nouveau Solitair est &eacute;quip&eacute; de deux doseurs. Chacun alimente un distributeur de semences, de sorte qu'une commutation de tron&ccedil;ons ou de demi-largeurs est d&eacute;j&agrave; possible dans la version de base. Un dispositif de jalonnage hydraulique peut &ecirc;tre ajout&eacute; en option. Le logiciel iQblue Drill assiste le travail au champ, en v&eacute;rifiant par exemple si un dispositif de jalonnage est possible.</p><p>Si l'on opte pour la version &agrave; &eacute;pandage unique (Single shot) ou &agrave; double &eacute;pandage (Double-Shot), le Solitair MR est &eacute;quip&eacute; de quatre doseurs pour deux tron&ccedil;ons chacun. Cela signifie que chaque tr&eacute;mie dispose &agrave; chaque fois de deux doseurs. Il est ainsi possible d'alimenter chacun des deux distributeurs avec les deux composants (Single-Shot) ou chacun des quatre distributeurs avec un composant &agrave; la fois (Double-Shot). </p><h2>1500 ou 2000 litres t MultiHub</h2><p>La s&eacute;rie Solitair MR dispose d'une tr&eacute;mie de 1500 litres, dont la version de base est d&eacute;j&agrave; compatible avec les engrais. La tr&eacute;mie d'une capacit&eacute; de 2000 litres est disponible en option, compartiment&eacute;e sur demande selon un rapport de 60/40, afin de distribuer plusieurs composants en m&ecirc;me temps. IL faut ajouter la possibilit&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer le MultiHub d'une capacit&eacute; de 200 litres, apte &agrave; semer les intercultures peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es en un seul passage. Les semences provenant du MultiHub sont d&eacute;pos&eacute;es devant ou derri&egrave;re les herses via les tubes de descente de semences existants ou via un d&eacute;flecteur. </p>


Proposé avec une trémie compartimentée de 1500 litres avec quatre doseurs, le Solitair MR est équipé de la barre de semis OptiDisc à double disque montés sur parallélogramme et roues plombeuses, dans des largeurs de 3 ou 4 mètres.

Lemken présente le semoir Solitair MR associé à la herse rotative Zirkon

<p><strong>Existe-t-il une corr&eacute;lation entre le prix des mat&eacute;riels neufs et le montant des subventions publiques accord&eacute;es lors de leur acquisition ? </strong>Pour tenter de r&eacute;pondre &agrave; cette question qui revient fr&eacute;quemment dans la campagne, l&rsquo;&eacute;quipe de la FNCuma a analys&eacute; soigneusement les comptabilit&eacute;s de bon nombre de Cuma et les taux de subventions accord&eacute;es par type de mat&eacute;riel par les conseils r&eacute;gionaux. Soucieuse de ne pas fausser les r&eacute;sultats &agrave; cause de l&rsquo;inflation survenue en 2023, elle a retenu les chiffres de 2020 &agrave; 2022 pour mener &agrave; bien cette &eacute;tude.&nbsp;</p><p>Afin d&rsquo;&ecirc;tre la plus pr&eacute;cise possible, <strong>la FNCuma a men&eacute; l&rsquo;enqu&ecirc;te </strong>sur plus de 1300 machines (bineuses, herses &eacute;trilles, rouleaux, t&eacute;lescopiques et tracteurs.) La p&eacute;riode &eacute;tudi&eacute;e rentre dans le programme de subvention du plan d&rsquo;aide &eacute;tabli entre 2015 et 2022 par les diff&eacute;rentes r&eacute;gions de France, en lien avec le Feader. Le constat de d&eacute;part est simple : les prix des mat&eacute;riels passent du simple au double, voire au triple pour certains outils, en fonction des r&eacute;gions. Pour exemple, le prix moyen d&rsquo;un chargeur t&eacute;lescopique est de 97.311 euros en r&eacute;gion Centre-Val de Loire, quand il descend &agrave; 67 906 euros en Bretagne pour un mod&egrave;le &eacute;quivalent.&nbsp;</p><p><strong>Grosse disparit&eacute;</strong> relev&eacute;e &eacute;galement sur les tracteurs, o&ugrave; la gamme &eacute;tudi&eacute;e se situe sur des mod&egrave;les allant de 150 &agrave; 180 ch. Pour un mod&egrave;le compris dans cette puissance, il faut compter 133.054 euros de moyenne en r&eacute;gion Grand-Est quand 106.367 euros suffisent en Nouvelle-Aquitaine.&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Pour exemple, le prix moyen d&rsquo;un chargeur t&eacute;lescopique est de 97 311 euros en r&eacute;gion Centre-Val de Loire, quand il descend &agrave; 67 906 euros en Bretagne pour un mod&egrave;le &eacute;quivalent.&nbsp;</p>
</aside>
<h2>Pas de corr&eacute;lation imm&eacute;diate</h2><p>Effectivement, ces quelques chiffres d&eacute;montrent une forte variabilit&eacute; entre les r&eacute;gions. Mais prenons l&rsquo;exemple d&rsquo;un outil de d&eacute;sherbage m&eacute;canique, la bineuse six rangs, sans cam&eacute;ra. Il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;un mat&eacute;riel fortement subventionn&eacute; sur la p&eacute;riode &eacute;tudi&eacute;e pour r&eacute;pondre &agrave; la politique de baisse de l&rsquo;usage des produits phytosanitaires.</p><p><strong>La FNCuma a relev&eacute; un &eacute;cart du prix d&rsquo;achat qui va presque du simple au double entre les r&eacute;gions</strong> Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et les Hauts-de-France. Certes, les subventions sont respectivement de 40% et 60% dans ces deux r&eacute;gions. On pourrait donc laisser entendre que les prix sup&eacute;rieurs dans le nord de la France sont corr&eacute;l&eacute;s avec le taux de subvention accord&eacute; par cette r&eacute;gion. Mais en Nouvelle-Aquitaine, ce m&ecirc;me outil, soutenu par des aides de m&ecirc;me niveau, est 9 % moins cher que le tarif moyen national. Difficile donc d&rsquo;&eacute;tablir une corr&eacute;lation. <em>&laquo; Les raisons de ces disparit&eacute;s semblent donc &ecirc;tre situ&eacute;es ailleurs </em>&raquo;, &eacute;crit la FNCuma.&nbsp;</p><h2>D'autres facteurs &agrave; prendre en consid&eacute;ration</h2><p>Pour la f&eacute;d&eacute;ration nationale, les facteurs qui influent sur le prix des mat&eacute;riels sont d&rsquo;une autre nature. Comme sur tous les march&eacute;s, la loi de l&rsquo;offre et la demande r&eacute;git bien souvent le prix. Le mat&eacute;riel agricole n&rsquo;&eacute;chappe pas &agrave; cette r&egrave;gle. Si nous revenons sur le t&eacute;lescopique, c&rsquo;est bien en terre bretonne, tr&egrave;s concern&eacute;e par l&rsquo;&eacute;levage, que les agriculteurs b&eacute;n&eacute;ficient des meilleurs tarifs. C&rsquo;est aussi la r&eacute;gion o&ugrave; on recense le plus grand nombre d&rsquo;immatriculations de ce type de mat&eacute;riels. Autre point, la relation constructeur/concessionnaire et les volumes &eacute;coul&eacute;s. Il est &eacute;vident qu&rsquo;un concessionnaire bien implant&eacute;, disposant d&rsquo;un nombre important de bases sur un secteur g&eacute;ographique &eacute;tendu est plus &agrave; m&ecirc;me d&rsquo;&eacute;couler des volumes importants de mat&eacute;riels neufs. Il b&eacute;n&eacute;ficie ainsi de prix plus comp&eacute;titifs de la part des constructeurs.&nbsp;</p><p><strong>La question de la concurrence locale, avec la pr&eacute;sence ou non de nombreux concessionnaires est &eacute;galement prise en consid&eacute;ration</strong> sur la construction du prix, tout comme le nombre de concessionnaires proposant la marque localement. <em>&laquo; C&rsquo;est davantage sur le couple constructeur/concessionnaire que l&rsquo;on peut s&rsquo;interroger &raquo;</em>, conclut la FNCuma.</p>


On entend souvent dans la campagne française que les marchands de matériels gonflent leurs prix en présence de subventions publiques généreuses. Mais qu’en est-il vraiment ? La FNCuma a mené l’enquête.

[Enquête] Coût d’achat, taux de subvention, prix gonflés : existe-t-il une corrélation entre eux ?

<p>Dans ce podcast, 4 interviews d'intervenants de la journ&eacute;e laiti&egrave;re 2024, organis&eacute;e en Loire-Atlantique, proposent leur&nbsp;analyse&nbsp;respective . Ils sont plut&ocirc;t confiants sur l&rsquo;avenir des producteurs de lait mais sous certaines conditions.</p><p><a href="https://audiofiles.ausha.co/fr-par/17/cTre5wbpSNi9JzuKGtR6OKHpSNCglRS8Q9UyGiI0.mp3?token=1723126610-eyHMIFuBDAxU3MHVAjHtuNKi8i9PjX%2Fdj9PdcjuR0C8%3D" target="_blank" title=""><strong>Qui seront les &eacute;leveurs laitiers demain click ici</strong></a></p>


Dans un contexte climatique et économique de plus en plus incertain et donc compliqué, beaucoup d'éleveurs se posent la question de l'avenir de la production laitière.

[Podcast] Production laitière en Pays de Loire : la tendance peut-elle se retourner ?

<p>Pire que 2016, dernier mauvais souvenir en date pour les c&eacute;r&eacute;aliers, avec &agrave; l'&eacute;poque une r&eacute;colte de 27,6Mt et un rendement moyen de 53,7q/ha&nbsp;: selon les pr&eacute;visions du cabinet sp&eacute;cialis&eacute;&nbsp;Argus Media, repr&eacute;sentatives de 80% de la sole nationale de bl&eacute; tendre, la r&eacute;colte 2024 s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 25,1Mt, la plus mauvaise jamais enregistr&eacute;e depuis 1983.&nbsp;En 2023, la France avait produit 35Mt de bl&eacute; tendre.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/3/6/6286381-1-fre-FR/e45e7441ef14-interieur-jpeg" alt="Argus Media France" height="1016" width="1600" /></figure>

</div>
<p>Le rendement moyen s&rsquo;afficherait &agrave; 59,3q/ha (contre 53,7q/ha en 2016), soit une chute de 18,7% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 et&nbsp;19,6% par rapport &agrave; 2023 (73,8q/ha).&nbsp;&laquo; <em>Des exploitations agricoles aux exportateurs, en passant par les collecteurs, les industriels et les transporteurs, l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re fran&ccedil;aise devrait souffrir des cons&eacute;quences de cette chute historique de production de 9,9 Mt sur un an&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare dans un communiqu&eacute; Gautier Le Molgat, directeur d&rsquo;Argus Media France.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-2024-allons-nous-vers-une-annee-noire" target="_blank" title="">Moissons 2024 : allons-nous vers une ann&eacute;e noire ?</a>
</aside>
<h2>Des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques en chaine</h2><p>La pr&eacute;vision d&rsquo;Argus Media s&rsquo;av&egrave;re beaucoup plus faible que celle formul&eacute;e par Arvalis d&eacute;but juillet, &agrave; la veille de la moisson, et qui &eacute;voquait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-une-prevision-de-64q-ha-pour-le-ble-tendre-soit-13-par-rapport-a-2023" target="_blank">un rendement moyen de 64q/ha</a>. L&rsquo;institut technique &eacute;voquait &laquo;&nbsp;<em>une des campagnes les plus compliqu&eacute;es &agrave; g&eacute;rer sur une p&eacute;riode aussi longue</em>&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant un enchainement d&rsquo;al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques tous aussi d&eacute;favorables les uns que les autres, avec des pluies r&eacute;guli&egrave;res et continues du semis jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte (+40% en moyenne en France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es), une forte pression des adventices et des maladies, et pour finir, une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire (-7% en moyenne sur la France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es et jusqu&rsquo;&agrave; -15%).&nbsp;Outre la baisse du rendement moyen, l&rsquo;&eacute;rosion des surfaces (4,2Mha, -10,7% sur un an) explique&nbsp;la chute de 28,3% de la production par rapport &agrave; 2023.</p><div class="citation">
    <span>"Au-del&agrave; des rendements, les pluies successives ont &eacute;galement affect&eacute; la qualit&eacute; des bl&eacute;s"</span>
</div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Au-del&agrave; des rendements, les pluies successives ont &eacute;galement affect&eacute; la qualit&eacute; des bl&eacute;s</em>, ajoute Gautier Le Molgat. <em>Elle ressort comme tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne &agrave; travers le pays, notamment en termes de poids sp&eacute;cifique. Un important travail du grain devrait toutefois permettre de r&eacute;pondre aux attentes qualitatives des d&eacute;bouch&eacute;s les plus exigeants malgr&eacute; un volume fourrager important&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/7/6/6286753-1-fre-FR/c7a7c7e1f505-carte-png" alt="Argus Media France" height="874" width="1031" /></figure>

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<h2>Les c&eacute;r&eacute;aliers sur le qui-vive</h2><p>Par la voix de l&rsquo;AGPB, les c&eacute;r&eacute;aliers ont tir&eacute; la sonnette d&rsquo;alarme d&egrave;s la fin juillet en formulant aupr&egrave;s des pouvoirs publics plusieurs dol&eacute;ances, &agrave; l&rsquo;occasion de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-l-attentisme-des-pouvoirs-publics" target="_blank">la visite de Marc Fesneau, ministre (d&eacute;missionnaire) de l&rsquo;Agriculture, dans une exploitation d&rsquo;Eure-et-Loir</a>. Les c&eacute;r&eacute;aliers demandent notamment une exon&eacute;ration de 50% de la dotation pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP), une diminution de la taxe sur le foncier non b&acirc;ti (TFNB), une prise en charge des pertes &agrave; 100% pour les agriculteurs ayant contract&eacute; une assurance multirisque climatique (MRC), l&rsquo;activation des indemnit&eacute;s de solidarit&eacute; nationale (ISN), le report d&rsquo;annuit&eacute;s bancaires et le r&eacute;&eacute;chelonnement des plans de remboursements en concertation avec l&rsquo;Etat et les banques.</p><p>Le&nbsp;ministre de l&rsquo;Agriculture avait renvoy&eacute; au &laquo;&nbsp;<em>bilan &agrave; l&rsquo;issue des moissons</em>&nbsp;&raquo; pour faire des annonces concr&egrave;tes. Les prochaines estimations de rendement du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture sont attendues dans les jours &agrave; venir.</p>


La moisson 2024 s’annonce comme la plus faible depuis 1983, avec un rendement moyen de 59,3 q/ha, selon une estimation du cabinet spécialisé Argus Media France, basée sur un échantillon représentatif de 80% de la sole. Sur un an, la production de blé tendre chuterait de 28,3% et le rendement moyen de 19,6%.

La récolte de blé tendre estimée à 25,1Mt, la plus faible depuis 40 ans

<p>39,8%&nbsp;: tel est le taux de recours aux Vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes aux herbicides (VTH) selon l&rsquo;enqu&ecirc;te tournesol Terres Inovia relative &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e 2023, soit 11,7 points de plus que la derni&egrave;re enqu&ecirc;te, datant de 2021. Le taux pointe &agrave; 49% en r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes et &agrave; 66% dans le sud-ouest, en lien avec la pr&eacute;sence d&rsquo;ambroisie &agrave; feuille d&rsquo;armoise, d&rsquo;ambroisie trifide ou encore de la lampourde &agrave; gros fruits (<em>Xanthium strumarium</em>). L&rsquo;enqu&ecirc;te sur les pratiques culturales (en conduite conventionnelle) reposait en 2023 sur un peu moins de 800 producteurs repr&eacute;sentatifs des diff&eacute;rents bassins de production, cumulant 17.900 ha sur un total de 833.500 ha. A noter que le rendement moyen des r&eacute;pondants est sup&eacute;rieur &agrave; celui de l&rsquo;ensemble des producteurs pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023&nbsp;: 28,9q/ha contre 25,8q/ha.</p><h2>Davantage de post-lev&eacute;e</h2><p>Concernant le d&eacute;sherbage, logiquement eu &eacute;gard &agrave; la progression du poids des VTH, les programmes incluant de la post-lev&eacute;e voient leur place augmenter&nbsp;: 59% ha en 2023 contre 30% ha en 2017. 9% des surfaces sem&eacute;es en VTH n&rsquo;auraient pas re&ccedil;u un traitement herbicide en post-lev&eacute;e, contre 17% ha en 2019. Les pratiques de d&eacute;sherbage localis&eacute; sur le rang sont marginales. Le co&ucirc;t moyen des programmes herbicides est proche de 90&euro;/ha.</p><h2>Le binage sur un plateau</h2><p>La pratique du d&eacute;sherbage m&eacute;canique se stabilise depuis 2019 autour de 31% des surfaces. La bineuse est l&rsquo;outil tr&egrave;s majoritairement utilis&eacute; (96% des ha), tr&egrave;s loin devant la herse &eacute;trille (4% des ha). En tendance depuis 2017, la satisfaction des producteurs par rapport au d&eacute;sherbage s&rsquo;&eacute;rode, perdant 9 points en &laquo; bonne qualit&eacute; per&ccedil;ue &raquo; (80% ha en 2017 contre 71% ha en 2023). Parmi les adventices mal contr&ocirc;l&eacute;es, chardons, ambroisie, liseron, ray-grass et renou&eacute;e liseron dominent. A noter le recul du datura depuis 2019. Le ph&eacute;nom&egrave;ne des tournesols sauvages aurait tendance &agrave; s&rsquo;aggraver dans le sud-ouest et centre-ouest, en particulier le d&eacute;veloppement de foyers dans les parcelles.</p><h2>Peu d&rsquo;insecticides et de fongicides</h2><p>La protection insecticide en v&eacute;g&eacute;tations contre les pucerons a &eacute;t&eacute; moins fr&eacute;quente en 2023 que lors des pr&eacute;c&eacute;dentes enqu&ecirc;tes dans le bassin nord et est, le plus expos&eacute; &agrave; ce risque : 9.5 % des ha en 2023 contre 12% en 2021 et plus de 20% en 2017 et 2019). La pratique des fongicides en v&eacute;g&eacute;tation en tournesol reste stable par rapport aux pr&eacute;c&eacute;dentes enqu&ecirc;tes (16% des en 2023), cibl&eacute;e majoritairement contre le phomopsis et, en second lieu, le phoma. La protection contre le mildiou des semences de tournesol (est peu connue par les producteurs.</p><h2>Davantage de couverts</h2><p>La pratique des couverts v&eacute;g&eacute;taux avant tournesol augmente en fr&eacute;quence dans tous les bassins et d&eacute;passe pour la 1<sup>&egrave;re</sup> fois la moiti&eacute; de la sole nationale en 2023 (53.4% des ha). Si les couverts d&rsquo;&eacute;t&eacute;-automne dominent dans la majorit&eacute; des bassins, le Sud-Ouest se distingue par une majorit&eacute; de couverts d&rsquo;automne-hiver avec destruction tardive en fin d&rsquo;hiver.</p><h2>40 &agrave; 44 unit&eacute;s d&rsquo;azote</h2><p>Les doses moyenne et m&eacute;diane d&rsquo;apport d&rsquo;azote min&eacute;ral 2023 (hors impasse) ont &eacute;t&eacute; de 44 et 40 unit&eacute;s. Le taux d&rsquo;impasse en P et K a augment&eacute; par rapport aux deux pr&eacute;c&eacute;dentes enqu&ecirc;tes 2019 et 2021 (+7 points en fertilisation P et + 9 points en fertilisation K), en partie cons&eacute;quence de la forte augmentation du prix d&rsquo;achat des engrais. La fertilisation localis&eacute;e au semis (micro-granul&eacute;s ou engrais localis&eacute; de type 18-46-0) poursuit sa progression&nbsp;: 28% des ha en 2023 contre 15% en 2017. L&rsquo;apport de produits r&eacute;siduaires organiques (PRO) r&eacute;gulier ou avant tournesol tend &agrave; l&eacute;g&egrave;rement cro&icirc;tre en fr&eacute;quence, en lien avec la progression de la culture du tournesol dans des fermes de polyculture &eacute;levage (centre et ouest, nord).</p><h2>1 ha sur 5 irrigable</h2><p>Le tournesol a &eacute;t&eacute;, l&eacute;g&egrave;rement plus souvent que par le pass&eacute;, positionn&eacute; dans des parcelles irrigables&nbsp;: 19% des ha en 2023 contre 14% en 2017. Il est aussi plus fr&eacute;quemment irrigu&eacute; que les trois pr&eacute;c&eacute;dentes enqu&ecirc;tes dans les bassins Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, centre et ouest et sud-ouest. La dose totale moyenne nationale d&rsquo;irrigation a &eacute;t&eacute; de 63mm en 2023 (m&eacute;diane &agrave; 60mm), pour 2,5 tours d&rsquo;eau en moyenne. Marqu&eacute;e par une fin de cycle particuli&egrave;rement chaude et s&egrave;che, les r&eacute;coltes 2023 ont &eacute;t&eacute; majoritairement pr&eacute;coces et avec une proportion importante de tournesols r&eacute;colt&eacute;s tr&egrave;s m&ucirc;rs, avec pr&egrave;s d&rsquo;un tiers des surfaces r&eacute;colt&eacute;es &agrave; moins de 7% d&rsquo;humidit&eacute; des graines &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, &agrave; l&rsquo;oppos&eacute; de 2021 qui avait &eacute;t&eacute; fra&icirc;che et humide sur la phase floraison et remplissage, avec seulement 2.2 % r&eacute;colt&eacute;s &agrave; moins de 7% d&rsquo;humidit&eacute; cette ann&eacute;e-l&agrave;.</p>


En progression sur l’ensemble de la sole, elles flirtent sinon dépassent le seuil de 50% dans le sud-est et le sud-ouest, en lien avec les flores difficiles, selon une enquête de Terres Inovia. Le désherbage mécanique se stabilise, autour de 31%.

Les variétés tolérantes aux herbicides prennent racine dans le tournesol

<p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce le lancement d&rsquo;une campagne de vaccination contre un nouveau s&eacute;rotype (FCO-BTV3) de la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO). &laquo;&nbsp;<em>La vaccination est volontaire et le vaccin est mis &agrave; disposition gratuitement par l&rsquo;&Eacute;tat&nbsp;pour les &eacute;levages situ&eacute;s dans la zone r&eacute;gul&eacute;e</em> &raquo;, pr&eacute;cise le communiqu&eacute; du minist&egrave;re.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-la-conf-reclame-une-cellule-de-crise" target="_blank" title="">FCO&nbsp;: La Conf&rsquo; r&eacute;clame une cellule de crise</a>
</aside>
<p>Le 2 ao&ucirc;t dernier, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture instaurait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank">une zone r&eacute;gul&eacute;e, englobant un p&eacute;rim&egrave;tre de 150 km bordant la fronti&egrave;re belge</a>, suite &agrave; la d&eacute;couverte de plusieurs foyers de FCO s&eacute;rotype 3 chez nos voisins, dont deux dans une commune frontali&egrave;re avec la France, restreignant les mouvements d&rsquo;animaux, intra et extra-nationaux.</p><h2>Des vaccins pour 600.000 ovins et 2 millions de bovins</h2><p>Le s&eacute;rotype 3 a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; pour la premi&egrave;re fois en Europe aux Pays-Bas en octobre 2023 avant de s&rsquo;&eacute;tendre en Belgique. Par anticipation, d&eacute;but juillet, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait command&eacute; des vaccins aupr&egrave;s des deux laboratoires ayant d&eacute;pos&eacute; une demande d&rsquo;autorisation d&rsquo;utilisation en France, vaccins qui ont obtenu fin juillet une autorisation temporaire d&rsquo;utilisation (ATU) aupr&egrave;s de l&rsquo;Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire de l&rsquo;ANSES.</p><p>Les 600.000 doses de Bultavo 3 (Boehringer Ingelheim) permettent de vacciner autant d&rsquo;ovins et les 4 millions de doses Bluevac 3 (CZV) jusqu&rsquo;&agrave; 2 millions de bovins, &agrave; raison de deux doses par animal. Dans les deux cas, l&rsquo;immunit&eacute; s&rsquo;installe trois semaines apr&egrave;s l&rsquo;injection (la seconde dans le cas des bovins). Le v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;sign&eacute; par l&rsquo;&eacute;leveur est mandat&eacute; pour effectuer et tracer la commande des vaccins dans le stock Etat et la d&eacute;livrance pour les &eacute;levages situ&eacute;s dans la zone r&eacute;gul&eacute;e. Les premi&egrave;res livraisons aux v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires sont pr&eacute;vues le 14 ao&ucirc;t. La vaccination peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur.</p>


Le vaccin efficace contre le sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dont plusieurs foyers ont été détectés en Belgique, seront disponibles à compter du 14 août et administrables par les éleveurs.

FCO : une campagne de vaccination volontaire et gratuite dans la zone régulée du nord-est

<p>En Europe, des niveaux de concentrations en AMPA (acide aminom&eacute;thylphosphonique), le principal m&eacute;tabolite du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sous-quelles-conditions-peut-on-encore-avoir-recours-au-glyphosate-en-france" target="_blank" title="">glyphosate</a>, relativement constants au fil de l&rsquo;ann&eacute;e dans les rivi&egrave;res r&eacute;ceptrices des us&eacute;es trait&eacute;es en stations de traitement. Aux Etat-Unis, des pics de concentration en AMPA correspondant aux p&eacute;riodes d&rsquo;application de l&rsquo;herbicide. En Europe, des lessives int&eacute;grant des anti-tartre&nbsp;&agrave; base d&rsquo;aminopolyphosphonates, pr&eacute;curseurs de l'AMPA. Aux Etats-Unis, des lessives exemptes de tels anti-tartre. Tels sont les &eacute;l&eacute;ments sur lesquels se fonde une &eacute;tude de l&rsquo;universit&eacute; de T&uuml;bingen (Allemagne), publi&eacute;e dans la revue Water Research le 23 juillet dernier, pour pointer une autre source potentielle de contamination des eaux de surface par le glyphosate, ou plus exactement son m&eacute;tabolite AMPA.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/5/5/6285506-1-fre-FR/502e5364575b-interieur-jpg" alt="Concentration compar&eacute;e des eaux de rivi&egrave;res am&eacute;ricaine et europ&eacute;enne en AMPA, m&eacute;tabolite du glyphosate mais aussi des anti-tartre pr&eacute;sents dans les lessives vendues en Europe (Source : Universit&eacute; de T&uuml;bingen)" height="886" width="1613" /><figcaption>Concentration compar&eacute;e des eaux de rivi&egrave;res am&eacute;ricaine et europ&eacute;enne en AMPA, m&eacute;tabolite du glyphosate mais aussi des anti-tartre pr&eacute;sents dans les lessives vendues en Europe (Source : Universit&eacute; de T&uuml;bingen)</figcaption></figure>

</div>
<p>La m&eacute;ta-analyse, qui repose sur l&rsquo;examen des donn&eacute;es des eaux de surfaces entre 1997 et 2023 sur un total de 100 sites d&rsquo;&eacute;chantillonnage, exclut l&rsquo;hypoth&egrave;se d&rsquo;un usage urbain ou non professionnel du glyphosate. &laquo;&nbsp;<em>Les donn&eacute;es am&eacute;ricaines r&eacute;v&egrave;lent des impulsions de glyphosate et d&rsquo;AMPA lorsque le d&eacute;bit de la rivi&egrave;re est &eacute;lev&eacute;, ce qui indique probablement une mobilisation par la pluie apr&egrave;s l&rsquo;application d&rsquo;herbicide</em>, lit-on dans l&rsquo;&eacute;tude. <em>En revanche, les profils de concentration europ&eacute;ens de glyphosate et d&rsquo;AMPA montrent une composante cyclique-saisonni&egrave;re typique dans leurs profils de concentration, en corr&eacute;lation avec les profils de marqueurs des eaux us&eacute;es tels que les produits pharmaceutiques, ce qui est coh&eacute;rent avec la d&eacute;tection fr&eacute;quente de ces compos&eacute;s dans les stations d&rsquo;&eacute;puration des eaux us&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank" title="">Le glyphosate officiellement r&eacute;approuv&eacute; jusqu&rsquo;au 15 d&eacute;cembre 2033</a>
</aside>
<p>La publication rappelle que l&rsquo;importance des sources urbaines de glyphosate et d&rsquo;AMPA a d&eacute;j&agrave; fait l&rsquo;objet d&rsquo;&eacute;tudes, notamment aux Pays-Bas. &laquo;&nbsp;<em>Nous pouvons supposer que les aminopolyphosphonates sont la source dominante d'AMPA&nbsp;</em>&raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;tude.</p>


Une étude allemande conclut que la source dominante de glyphosate présent dans les eaux de surface ne serait pas due aux applications d’herbicide mais au rejet, via les eaux usées traitées, de résidus de lessive, dont l’AMPA, métabolite commun au glyphosate et aux détergents utilisés en Europe.

Glyphosate dans les rivières : l’hypothèse d’une contamination par les lessives via les eaux usées traitées

<p><strong>Lanc&eacute;e en 2017, Agri-Echange est une initiative in&eacute;dite en France, con&ccedil;ue pour apporter un soutien crucial dans le&nbsp; milieu agricole en crise. </strong>Cette application innovante favorise l'entraide entre agriculteurs sans frais, r&eacute;volutionnant ainsi leur quotidien. <strong>Pour mieux comprendre son fonctionnement, voir la vid&eacute;o.</strong></p><figure  style="text-align: center;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/Bkpvuun5L6g?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Agri-Echange</figcaption>
</figure>



[VIDEO]  France 3 Bourgogne a interviewé Fabrice et Benjamin, deux agriculteurs de Côte-d'Or, sur leur utilisation d'Agri-Echange. Fabrice, dont la faucheuse est tombée en panne en pleine récolte de seigle, a rapidement trouvé de l'aide grâce à l'application. Cette solution s'avère cruciale avec les courtes fenêtres météo. La plateforme aide à résoudre les urgences, tout en renforçant la solidarité et en promouvant des pratiques durables.

[Témoignage]  Solidarité et ingéniosité : les agriculteurs de Langre (21/52) s'entraident gratuitement grâce à Agri-Echange

<p>&laquo;&nbsp;M&eacute;canistes&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que BASF qualifie les mod&egrave;les d&eacute;velopp&eacute;s par son entit&eacute; Digital Farming et plus pr&eacute;cis&eacute;ment par Horta, une entreprise italienne sp&eacute;cialis&eacute;e dans les OAD et rachet&eacute;e par le groupe allemand en 2022. &laquo;&nbsp;<em>Plut&ocirc;t que d&rsquo;utiliser des donn&eacute;es historiques de d&eacute;veloppement des maladies, li&eacute;es &agrave; un lieu ou une r&eacute;gion, le mod&egrave;le se fonde sur des donn&eacute;es m&eacute;canistiques, c&rsquo;est-&agrave;-dire observ&eacute;es en conditions contr&ocirc;l&eacute;es, donc transposables dans toutes les situations </em>&raquo; pr&eacute;cise dans un communiqu&eacute; Emiliana Carotenuto, responsable technique fili&egrave;res vigne et olive chez Horta.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/basf-accelerer-l-adoption-de-l-innovation-par-les-agriculteurs" target="_blank" title="">BASF : &laquo; Acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;adoption de l&rsquo;innovation par les agriculteurs &raquo;</a>
</aside>
<p>Bas&eacute;s sur le cycle de vie du pathog&egrave;ne, ces mod&egrave;les m&eacute;canistes pr&eacute;disent le d&eacute;veloppement du facteur biologique en fonction des variables externes qui l&rsquo;influencent. Leur pr&eacute;cision et leur performance face aux al&eacute;as climatiques, ainsi que leur facult&eacute; &eacute;volutive, les diff&eacute;rencient des mod&egrave;les empiriques. De plus, leur utilisation ne n&eacute;cessite aucun calibrage ou r&eacute;&eacute;talonnage suppl&eacute;mentaire pour &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute; dans le monde entier. </p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/9/4/6284915-1-fre-FR/9fae115d94b3-couv2-jpg" alt="Le service Agrigenius by Horta repose sur les principes d&rsquo;une agriculture durable et de pr&eacute;cision, optimis&eacute;e par l&rsquo;apport du num&eacute;rique" height="1266" width="2062" /><figcaption>Le service Agrigenius by Horta repose sur les principes d&rsquo;une agriculture durable et de pr&eacute;cision, optimis&eacute;e par l&rsquo;apport du num&eacute;rique</figcaption></figure>

</div>
<p>Baptis&eacute; Agrigenius by Horta, le mod&egrave;le pr&eacute;dit le risque r&eacute;el &agrave; la vigne pour ses quatre maladies principales (mildiou, o&iuml;dium, black-rot, botrytis) et rend possible la mod&eacute;lisation du d&eacute;veloppement de trois ravageurs (eud&eacute;mis, cicadelle de la flavescence dor&eacute;e et cochenille farineuse). Les viticulteurs ont la possibilit&eacute; de visualiser &agrave; tout moment le niveau de risque (pass&eacute;, actuel et pr&eacute;vu) ainsi que le niveau de protection des parcelles, leur conf&eacute;rant une tra&ccedil;abilit&eacute; optimale.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-ecotoxicite-du-cuivre-dans-les-sols-viticoles-a-l-epreuve-de-la-phytoextraction" target="_blank" title="">L&rsquo;&eacute;cotoxicit&eacute; du cuivre dans les sols viticoles &agrave; l&rsquo;&eacute;preuve de la phytoextraction</a>
</aside>
<h2>30% &agrave; 40% de phytos en moins dans les essais</h2><p>L&rsquo;objectif de l&rsquo;OAD est d&rsquo;optimiser les traitements en fonction du risque r&eacute;el de d&eacute;veloppement d&rsquo;un pathog&egrave;ne. BASF fait part d&rsquo;une r&eacute;duction moyenne de 30 &agrave; 40% des applications dans de nombreux essais conduits en France et en Europe. Accessible &agrave; partir d&rsquo;un smartphone ou d&rsquo;un ordinateur, l&rsquo;OAD est Il est aliment&eacute; par les donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o des stations des viticulteurs, ainsi que par des r&eacute;seaux ext&eacute;rieurs proches des vignobles, avec des pr&eacute;visions horaires au jour le jour ou sur 72 heures. Outre la pr&eacute;diction des risques maladies et ravageurs, Agrigenius by Horta int&egrave;gre d&rsquo;autres fonctionnalit&eacute;s telles que l&rsquo;acc&egrave;s au stade de croissance des plantes avec plus de 120 c&eacute;pages renseign&eacute;s, la programmation d&rsquo;alertes relatives au stress abiotique ou encore le bilan hydrique des parcelles afin d&rsquo;anticiper les risques de gel et de forte chaleur.</p>


La firme développe avec Agrigenius by Horta un outil numérique de pilotage de la protection du vignoble, avec dans son radar les quatre principales maladies ainsi que trois ravageurs.

Un tiers de fongicides en moins sur vigne avec les modèles « mécanistes » de BASF

<p>Devenu une v&eacute;ritable institution, <strong>le march&eacute; aux volailles de Saint-Ao&ucirc;t a &eacute;t&eacute; initi&eacute; par Jean Gaillat, alors maire de la commune, en 1924</strong>.&nbsp;<em>&laquo; A l&rsquo;origine, il n&rsquo;y avait que trois foires annuelles aux volailles. Le maire a ainsi cr&eacute;&eacute; un march&eacute; hebdomadaire, le mardi matin de 8 h &agrave; 12 h, dans le but de coordonner la vente des volailles des paysans du secteur aupr&egrave;s des n&eacute;gociants volaillers professionnels&nbsp;</em>&raquo;, explique Jules Michaud, co-pr&eacute;sident de l&rsquo;association pour la promotion du march&eacute;. A cette &eacute;poque, le march&eacute; se tenait sur la place de l&rsquo;&eacute;glise,&nbsp;<em>&laquo; et ce jusque dans les ann&eacute;es 50, p&eacute;riode d&rsquo;essor du march&eacute;. Depuis, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;plac&eacute; sur le champ de foire, par souci de place &raquo;,</em>&nbsp;retrace-t-il.&nbsp;</p><p>En effet, <strong>dans les ann&eacute;es 1950, c&rsquo;&eacute;tait des n&eacute;gociants des Halles de Paris </strong>qui s&rsquo;approvisionnaient tous les mardis matin &agrave; Saint-Ao&ucirc;t.&nbsp;<em>&laquo; Ils venaient chercher du poulet de Sussex surnomm&eacute; le poulet de Saint-Ao&ucirc;t. Le march&eacute; est devenu une institution car les n&eacute;gociants &eacute;taient assur&eacute;s d&rsquo;avoir un approvisionnement hebdomadaire en volailles. Nous &eacute;tions les seuls &agrave; proposer ce type de march&eacute;. Ailleurs, ils ne pouvaient n&eacute;gocier que lors des foires pluriannuelles &raquo;,</em>&nbsp;poursuit le co-pr&eacute;sident.</p><h4><strong>JUSQU&rsquo;&Agrave; 1 000 DINDES &nbsp;SUR LE CHAMP DE FOIRE&nbsp;</strong></h4><p>Dans les ann&eacute;es 1980 d&eacute;but des ann&eacute;es 1990, le march&eacute; a perdu de sa superbe. Les n&eacute;gociants se sont tourn&eacute;s vers d&rsquo;autres fournisseurs, et les consommateurs vers les grandes surfaces. Pour rem&eacute;dier &agrave; cette baisse de fr&eacute;quentation, Jean-Pierre Michaud, maire de l&rsquo;&eacute;poque, a cr&eacute;&eacute; l&rsquo;association pour la promotion du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, en 1996.&nbsp;</p><p><em>&laquo; A travers cette initiative, mon p&egrave;re avait la volont&eacute; de pr&eacute;server et de redynamiser le march&eacute;. En somme, lui rendre son prestige en relan&ccedil;ant le march&eacute; aux volailles comme produit d&rsquo;appel. Et pour attirer le public, ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es des animations &raquo;,</em>&nbsp;raconte Jules Michaud. C&rsquo;est dans cette optique que l&rsquo;association organise, e<strong>n plus des march&eacute;s du mardi, quatre foires annuelles :</strong> le march&eacute; aux petites volailles en avril, le march&eacute; des estivants en ao&ucirc;t, les Les volailles, produits phares du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, sont toujours autant pris&eacute;es depuis 100 ans. march&eacute;s de Nau et du P&egrave;re Janvier en d&eacute;cembre.&nbsp;<em>&laquo; Nous y primons les volailles de nos petits &eacute;leveurs locaux, et petits producteurs&nbsp;</em>&raquo;, ajoute-t-il.&nbsp;</p><p><strong>Jusque dans les ann&eacute;es 2010, une sir&egrave;ne retentissait dans la commune, signal du d&eacute;part de la vente de volailles</strong>.<em>&nbsp;&laquo; Toutes les g&eacute;n&eacute;rations connaissaient le truc. Il fallait venir t&ocirc;t faire son rep&eacute;rage, discuter avec les uns et les autres, et au coup d&rsquo;envoi, on sortait les billets &raquo;</em>, sourit - il, rappelant que :&nbsp;<em>&laquo; venir chercher ses poules ou sa volaille &agrave; Saint-Ao&ucirc;t &eacute;tait et est toujours ancr&eacute; dans les traditions familiales du d&eacute;partement &raquo;.&nbsp;</em></p><p>Comme s&rsquo;il fallait encore faire la preuve de la grandeur du march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, le co-pr&eacute;sident de l&rsquo;association raconte qu&rsquo;<em>&laquo; &agrave; une &eacute;poque, le mardi avant No&euml;l, tout le monde venait ici pour chercher sa volaille. Le champ de foire &eacute;tait recouvert de paille avec pr&egrave;s de 1 000 dindes vivantes. Toutes &eacute;taient vendues dans les quatre heures imparties du march&eacute; &raquo;</em>.&nbsp;</p><h4>PR&Egrave;S DE 80 COMMER&Ccedil;ANTS TOUS LES MARDIS&nbsp;</h4><p>D&eacute;sormais, le march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, ce sont pr&egrave;s de 80 fid&egrave;les commer&ccedil;ants par semaine, toute l&rsquo;ann&eacute;e, r&eacute;partis de part et d&rsquo;autre de la rue principale de la commune.&nbsp;<em>&laquo; Comme dit la maxime &lsquo;&lsquo;Au march&eacute; de Saint-Ao&ucirc;t, on y trouve de tout&rsquo;&rsquo;, et c&rsquo;est bien le cas puisqu&rsquo;on retrouve les produits de bouche dont la fameuse &laquo; galette aux patates &raquo;, mais aussi tout ce qu&rsquo;il faut pour la maison, l&rsquo;habillement, etc. &raquo;</em>, illustre-t-il, en d&eacute;ambulant dans les rues de communes.&nbsp;</p><p><strong>Les volailles, quant &agrave; elles, ont gard&eacute; leur emplacement traditionnel sur le champ de foire</strong> (rebaptis&eacute; place Jean Gaillat).&nbsp;<em>&laquo; Les gens du coin viennent y vendre leurs surplus de potager, d&rsquo;&oelig;ufs, des lapins, de poules. C&rsquo;est le charme du march&eacute; d&rsquo;autrefois. On se connait tous, c&rsquo;est convivial &raquo;</em>, appr&eacute;cie Jules Michaud. Les n&eacute;gociants parisiens ont laiss&eacute; la place &agrave; trois volaillers professionnels qui commercialisent des petites volailles d&eacute;marr&eacute;es.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Le marché de Saint-Août fête ses 100 ans. Pour l’occasion, l’association chargée de sa promotion met les petits plats dans les grands, tous les mardis de l’été.

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