
<p style="text-align:justify;">Il s'agit d'une mesure "de pure pr&eacute;caution", a pr&eacute;cis&eacute; le groupe allemand, qui avait d&eacute;j&agrave; retir&eacute; de ses rayons en d&eacute;but de semaine les seuls &oelig;ufs en provenance des &eacute;levages concern&eacute;s aux Pays-Bas. En Suisse, Aldi a &eacute;galement retir&eacute; vendredi les &oelig;ufs import&eacute;s de ses rayons, selon les m&eacute;dias locaux. A l'origine de l'affaire, des &eacute;leveurs n&eacute;erlandais de volailles ont fait appel &agrave; Chickfriend, une soci&eacute;t&eacute; sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'&eacute;radication du pou rouge, qui a employ&eacute; dans son produit du fipronil, une mol&eacute;cule interdite dans le traitement des animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire. Mais l'enqu&ecirc;te a aussi r&eacute;v&eacute;l&eacute; que du produit contamin&eacute; avait &eacute;t&eacute; livr&eacute; dans des &eacute;levages allemands, selon un circuit encore obscur, et chaque jour voit gonfler les estimations du nombre d'&oelig;ufs contamin&eacute;s dans le pays. Le ministre de l'Agriculture de l'Etat-r&eacute;gion de Basse-Saxe (nord-ouest), le Vert Christian Meyer, avan&ccedil;ait vendredi sur la cha&icirc;ne ZDF le chiffre de 10 millions d'&oelig;ufs touch&eacute;s, contre "au moins trois millions" &eacute;voqu&eacute;s la veille au soir par le minist&egrave;re f&eacute;d&eacute;ral de l'Agriculture. Son homologue de l'Etat-r&eacute;gion voisin de Rh&eacute;nanie-du-Nord-Westphalie, Christina Schulze F&ouml;cking, a &eacute;galement dit au quotidien Rheinischen Post qu'il fallait s'attendre &agrave; "beaucoup plus d'&oelig;ufs contamin&eacute;s, au vu des informations qui parviennent chaque jour des Pays-Bas". "Nous attendons que les Pays-Bas m&egrave;nent rapidement &agrave; bien leurs investigations et nous envoient enfin une liste compl&egrave;te" avec les r&eacute;f&eacute;rences concern&eacute;es, a ajout&eacute; la responsable conservatrice. Limitrophes des Pays-Bas, la Basse-Saxe et la Rh&eacute;nanie-du-Nord-Westphalie sont les deux r&eacute;gions allemandes les plus touch&eacute;es par le scandale, qui frappe douze Etats-r&eacute;gions sur les seize que compte le pays, estimait jeudi le ministre de l'Agriculture Christian Schmidt.</p><p style="text-align:justify;">En grande quantit&eacute;, le fipronil est consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique" pour l'homme par l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS). Il est dangereux pour les reins, le foie et la thyro&iuml;de, a indiqu&eacute; jeudi l'organisme n&eacute;erlandais charg&eacute; de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et sanitaire, le NVWA.</p><p>&nbsp;</p>



Le groupe de hard-discount Aldi a annoncé vendredi retirer tous les œufs de la vente en Allemagne, une mesure liée au scandale des millions d'œufs néerlandais contaminés par un insecticide et livrés par les Pays-Bas.


Scandale sanitaire : Aldi retire tous les œufs de la vente en Allemagne


La récolte et le stockage du maïs grain sous forme humide pour alimenter les animaux sont un exemple de système de production qui concilie rentabilité économique et respect de l’environnement. Retour sur les points clés de la conduite à tenir et des intérêts pour le climat.


Interview de Jean-Georges Cazaux : Réussir la récolte et le stockage du maïs grain humide


<p style="text-align:justify;">Peu avant 12H30, la tonne de bl&eacute; reculait de 1,25 euro sur l'&eacute;ch&eacute;ance de septembre &agrave; 163,75 euros et d'un euro sur l'&eacute;ch&eacute;ance de d&eacute;cembre &agrave; 168,75 euros, dans un volume de transactions l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur &agrave; 10.500 lots. Selon l'analyste russe IKAR, cit&eacute; par des cabinets d'analystes, la production de bl&eacute; russe atteindrait la quantit&eacute; astronomique de 74 &agrave; 77 millions de tonnes (Mt), soit une quantit&eacute; tr&egrave;s largement Sup&eacute;rieure aux 72 Mt &nbsp;de l'an dernier, d&eacute;j&agrave; un record historique. &nbsp;&nbsp;S'ajoute &agrave; cela le cours de l'euro face au dollar, qui, malgr&eacute; un peu de d&eacute;tente jeudi, reste tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; et continue de p&eacute;naliser les bl&eacute;s europ&eacute;ens &agrave; &nbsp;l'export, souligne Alexandre Boy, analyste en chef du cabinet Agritel. &nbsp;&nbsp;Les prix du ma&iuml;s &eacute;taient &eacute;galement orient&eacute;s &agrave; la baisse, jeudi, dans le sillage de la bourse de Chicago, o&ugrave; les prix demeurent p&eacute;nalis&eacute;s par les &nbsp;pr&eacute;visions de m&eacute;t&eacute;o plus cl&eacute;mentes pour les semaines &agrave; venir. La tonne de ma&iuml;s reculait de 75 centimes d'euro sur novembre &agrave; 164,25 euros et un euro sur l'&eacute;ch&eacute;ance de janvier &agrave; 167,75 euros, dans un volume de transactions de pr&egrave;s de 550 lots.</p>



Les prix du blé étaient sous pression, jeudi à mi-journée, de nouvelles prévisions de récolte record des blés russes, qui faisaient fléchir les prix.


Le blé en repli, sous pression de la récolte russe


<p>Les Quadtrac 470 CVX, 500 CVX et 540 CVX sont les premiers tracteurs &agrave; chenilles &agrave; recevoir une transmission &agrave; variation continue tandis que le 540 CVX et ses 613 ch de puissance maxi est le plus puissant des tracteurs dot&eacute;s de ce type de transmission, toutes marques et tous concept confondus. Tel est le tableau de chasse de Case IH, qui compl&egrave;te sa gamme de tracteurs &agrave; chenilles, 20 ans apr&egrave;s le d&eacute;but de leur commercialisation. Les Quadtrac sont d&eacute;riv&eacute;s des tracteurs articul&eacute;s &agrave; roues Steiger, une marque am&eacute;ricaine que Case IH avait acquise en 1986. Les m&ecirc;mes Steiger b&eacute;n&eacute;ficient eux aussi d'une extension de gamme en mode CVX, concernant cinq mod&egrave;les.</p><h2>Joystick Multicontroller et &eacute;cran de contr&ocirc;le</h2><p>La transmission CVT permet au Quadtrac de se d&eacute;placer sans interruption de 0 &agrave; 40 km/h en marche avant et de 0 &agrave; 18 km/h en marche arri&egrave;re. Elle permet de m&eacute;moriser trois vitesses cibles de 0 &agrave; 40 km/h, r&eacute;glables &agrave; l'aide de la molette et des boutons du joystick Multicontroller. Le constructeur fait part d'un transfert de puissance m&eacute;canique int&eacute;gral &agrave; moins de 10 km/h. &Agrave; la place d'un interrupteur de d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration mont&eacute; sur les tracteurs Quadtrac avec transmission powershift, les mod&egrave;les Quadtrac CVX sont &eacute;quip&eacute;s d'une p&eacute;dale d'avancement. En mode automatique, cette p&eacute;dale contr&ocirc;le la vitesse d'avancement du tracteur. La vitesse maximum peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute;e &agrave; partir de la molette et des boutons de gamme situ&eacute;s sur le Multicontroller de l'accoudoir. En mode manuel, la p&eacute;dale joue le r&ocirc;le d'une p&eacute;dale d'acc&eacute;l&eacute;rateur traditionnelle. Le Multicontroller est &eacute;galement &eacute;quip&eacute; d'un contacteur d'inversion, qui fonctionne en parall&egrave;le avec le levier inverseur du c&ocirc;t&eacute; gauche de la colonne de direction, pour faciliter les changements de direction sans l&acirc;cher le volant. Les informations sont centralis&eacute;es sur un &eacute;cran log&eacute; dans la montant avant droit&nbsp;: r&eacute;gime moteur, vitesse de transmission cible en marche avant et en marche arri&egrave;re, vitesse cible actuellement engag&eacute;e, vitesse d'avancement actuelle, indication d'engagement du frein de stationnement/neutre/marche avant/ marche arri&egrave;re, vitesse qui sera s&eacute;lectionn&eacute;e en cas de changement de direction. L'afficheur indique &eacute;galement le niveau des r&eacute;servoirs de carburant (1230 l) et de d'AdBlue (322 l).</p><h2>Jusqu'&agrave; 428 l/mn de d&eacute;but hydraulique</h2><p>Le syst&egrave;me hydraulique repose sur une pompe &agrave; cylindr&eacute;e variable d&eacute;livrant un d&eacute;bit maximum de 216 litres/mn et &ecirc;tre port&eacute; &agrave; 428 litres/mn (option). Il fonctionne &agrave; une pression de 210 bar et alimente jusqu'&agrave; huit distributeurs auxiliaires. Ceux-ci, ainsi que le relevage arri&egrave;re d'une capacit&eacute; de 8 949 kg, sont contr&ocirc;l&eacute;s &eacute;lectroniquement &agrave; partir du Multicontroller sur l'accoudoir. C&ocirc;t&eacute; moteur, les Quadtrac CVX sont dot&eacute;s du six cylindres FPT Industrial Cursor 13 de 12,9 litres &agrave; commande &eacute;lectronique (Stage IV). Les 470 et 500 disposent d'un turbocompresseur &agrave; un &eacute;tage tandis que le 540 est dot&eacute; d'un turbocompresseur &agrave; deux &eacute;tages. Le Quadtrac CVX embarque le syst&egrave;me de gestion APM (Automatic Productivity Management) destin&eacute; &agrave; optimiser l'utilisation du tracteur, tant sur le plan de la consommation de carburant que du rendement maximum. L'APM coordonne le moteur et la transmission avec le Multicontroller et la p&eacute;dale d'avancement, en r&eacute;duisant automatiquement le r&eacute;gime moteur au minimum requis en fonction de la charge du tracteur afin de limiter la consommation inutile de carburant. Le tracteur peut &eacute;galement &ecirc;tre utilis&eacute; en mode manuel, sans APM. Dans ce cas, la transmission est command&eacute;e via le Multicontroller et le r&eacute;gime moteur &agrave; partir de la p&eacute;dale ou de la manette d'acc&eacute;l&eacute;rateur.</p>



La gamme de tracteurs à chenilles s’enrichit de trois modèles dotés d’une transmission à variation continue. Les Quadtrac CVX Drive développent une puissance maxi de 525 ch, 558 ch et 613 ch.


Une variation continue sur les Quadtrac Case IH


La récolte française de blé tendre touche à sa fin, quels sont les premiers éléments concernant les volumes et la qualité ? Et dans les autres pays de l'UE ? Eléments de réponse avec Alexandre Boy, expert chez Agritel.


Blé tendre : la bonne qualité va-t-elle soutenir les cours ? (Point des marchés)


<p><em>"L'id&eacute;e est de redonner de la perspective &agrave; tout le monde en se r&eacute;orientant&nbsp;vers un syst&egrave;me moins dangereux pour notre avenir",</em> a indiqu&eacute; sur franceinfo&nbsp;la pr&eacute;sidente de la commission D&eacute;veloppement durable &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale. <em>"Les agriculteurs veulent pouvoir vivre de leur travail, donc il y a un&nbsp;autre syst&egrave;me &agrave; mettre en place et les assises de l'alimentation vont y aider,&nbsp;par exemple avec les territoires: faire des contrats alimentaires territoriaux&nbsp;qui donnent des d&eacute;bouch&eacute;s"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Barbara Pompili. "<em>A partir du moment o&ugrave; vous travaillez pour donner des d&eacute;bouch&eacute;s, notamment&nbsp;sur la restauration collective, que ce soit priv&eacute;e ou publique, vous ouvrez&nbsp;des march&eacute;s &eacute;normes pour des agricultures (bio) qui sont peut-&ecirc;tre un petit&nbsp;peu plus co&ucirc;teuses mais meilleures"</em>, a ajout&eacute; la d&eacute;put&eacute; REM.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Subvention</h2><p><em>"Dans les march&eacute;s publics on peut mettre des crit&egrave;res +bio+ ou de +circuit&nbsp;court+",</em> a aussi d&eacute;clar&eacute; Barbara Pompili pour inciter les collectivit&eacute;s&nbsp;territoriales &agrave; s'engager sur la voie du bio. <em>"Quelqu'un qui a un d&eacute;bouch&eacute;, c'est-&agrave;-dire qui trouve un client, aura moins&nbsp;besoin de subvention, quelqu'un qui est mieux pay&eacute; aura moins besoin de&nbsp;subvention",</em> a &eacute;galement ajout&eacute; Barbara Pompili. Mercredi, le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert avait indiqu&eacute; qu'il&nbsp;r&eacute;unirait "&agrave; la rentr&eacute;e" les conseils r&eacute;gionaux pour d&eacute;finir les politiques&nbsp;publiques de financement de l'agriculture biologique.</p>



Pour soutenir l'agriculture biologique, la députée REM Barbara Pompili a préconisé jeudi la mise en place de "contrats alimentaires territoriaux" entre les agriculteurs et les collectivités territoriales.


Agriculture bio: Pompili veut encourager des contrats alimentaires territoriaux


<p>Le constructeur a consacr&eacute; deux ans de recherche et d&eacute;veloppement &agrave; la red&eacute;finition de la s&eacute;curit&eacute; non-stop &agrave; ressort, alternative &agrave; la s&eacute;curit&eacute; &agrave; boulon propos&eacute;e par ailleurs sur les Agromulch. Agrisem affirme avoir trouv&eacute; le compromis id&eacute;al entre hauteur de d&eacute;gagement, soit 27 cm et effort &agrave; la pointe, soit 500 kg. La fixation sur la poutre de 120X120, les articulations et les tiges filet&eacute;es ont &eacute;t&eacute; surdimensionn&eacute;es de fa&ccedil;on &agrave; rigidifier l'ensemble et assumer les contraintes continues les plus fortes. Le support de la dent en acier HLE, la pr&eacute;sence de bagues composites pr&eacute;-lubrifi&eacute;es recouvrant les axes de pivots polis, l'absence de graisseurs sont d'autres &eacute;l&eacute;ments caract&eacute;ristiques de cette refonte.</p><h2>Fertilisation localis&eacute;e</h2><p>Le d&eacute;veloppement de la nouvelle s&eacute;curit&eacute; non-stop ressort donne d&eacute;sormais la possibilit&eacute; d'ajouter des &eacute;l&eacute;ments enfouisseurs, permettant de localiser l'engrais. Les d&eacute;chaumeurs &agrave; dents Agromulch alignent deux rang&eacute;es de dents en version Silver et trois en version Gold. La gamme Silver, exclusivement, port&eacute;e, compte deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis fixe (3 m et 3,5 m) et deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis repliable (4 m et 5 m). La gamme Gold compte trois mod&egrave;les port&eacute;s fixes (3 m, 3,5 m et 4 m), deux mod&egrave;les repliables (4 m et 5 m) et trois mod&egrave;les tra&icirc;n&eacute;s (4 m, 5 m et 6 m).</p>



Dotée d’un dégagement de 27 cm et d’un effort à la pointe de 500 kg, la sécurité à ressort est compatible avec des enfouisseurs d’engrais. Elle est proposée sur les Agromulch Silver et Gold à deux rangées et trois rangées de dents.


Une nouvelle sécurité non-stop pour les Agromulch d’Agrisem


<p>"Si les prix devaient chuter encore, c'est &agrave; se demander si &ccedil;a vaut le coup de continuer d'&eacute;lever des vaches." Derri&egrave;re cette formule choc, le pr&eacute;sident du syndicat des &eacute;leveurs de race limousine du Cantal esp&egrave;re une prise de conscience. Pas question pour Jean-Paul Portal(1) de se lamenter sans agir. Son id&eacute;e&#8200;: f&eacute;d&eacute;rer les &eacute;leveurs de la R&eacute;gion Auvergne(2) et cr&eacute;er un outil de commercialisation -&#8200;embauche &agrave; l'appui&#8200;- afin de valoriser, dans un premier temps, les animaux d'&eacute;levage&#8200;; dans un second temps, imaginer une fili&egrave;re pour les animaux de boucherie.&#8200;Car selon lui, "les r&eacute;sultats en concours et la qualification des animaux en station montrent que nous n'avons rien &agrave; envier aux d&eacute;partements du berceau de race. Mais ces r&eacute;sultats n'assurent pas une valorisation en rapport avec les efforts de chacun".&#8200;C'est ce qu'il a rappel&eacute; lundi 24&#8200;juillet &agrave; Chaudes-Aigues, lors de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat.&#8200;</p><h2>Vers une fili&egrave;re r&eacute;gionale </h2><p>"Actuellement, nous sommes entre 4 et 4,5&#8200;&euro;/kg.&#8200;Pour d&eacute;gager un revenu d&eacute;cent, il nous faudrait 5&#8200;&euro;", estime le pr&eacute;sident des &eacute;leveurs de limousines.&#8200;La client&egrave;le qui vient de l'ext&eacute;rieur se tourne presque naturellement vers le berceau de la race et plus localement, rien n'est encore vraiment organis&eacute; et la race a du mal &agrave; se d&eacute;marquer.&#8200;Le chantier qui s'ouvre aura donc pour objet, d'une part, de faire &eacute;voluer&nbsp;les n&eacute;gociations avec les grands groupes et, d'autre part, de d&eacute;velopper des petits march&eacute;s. "&Agrave; ce jour, nos animaux sont essentiellement abattus &agrave; Bordeaux ou Castres en ordre dispers&eacute;. Nous avons id&eacute;e que l'on peut s'organiser, en f&eacute;d&eacute;ration, sous une forme juridique qui reste &agrave; d&eacute;finir, avec un interlocuteur unique, pour faire abattre en local, &agrave; Clermont-Ferrand ou Aurillac." Jean-Paul Portal n'ignore pas que ce genre de projet demandera du temps... et quelques investissements. Cette id&eacute;e, impuls&eacute;e par le Cantal et les responsables des autres d&eacute;partements est soumise &agrave; une consultation des &eacute;leveurs (80 sur la zone). Le calendrier est assez serr&eacute;, puisque retour est attendu fin ao&ucirc;t afin de savoir d'ici la fin de l'ann&eacute;e si le projet est r&eacute;alisable ou non. Les &eacute;leveurs entendent s'appuyer sur des atouts li&eacute;s &agrave; la qualit&eacute; d'&eacute;levage, l'excellente image que d&eacute;livre son environnement (montagne, herbe, etc.), ainsi qu'&agrave; des fili&egrave;res d'engraissement qui pourraient aussi prendre en compte la culture c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re de Limagne ou de l'Allier.&#8200; Lui-m&ecirc;me &eacute;leveur limousin, le pr&eacute;sident de la FDSEA&#8200;du Cantal a salu&eacute; l'initiative, non sans souligner que la pr&eacute;occupation li&eacute;e &agrave; une meilleure plus-value &eacute;tait partag&eacute;e par l'ensemble des races. Jo&euml;l Piganiol rappelait que "C&oelig;ur de gamme" est une d&eacute;marche initi&eacute;e pour un juste retour de la valeur ajout&eacute;e &agrave; l'&eacute;leveur. Le responsable syndical fonde &eacute;galement quelques espoirs sur la suite qui sera donn&eacute;e aux &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (voir notre pr&eacute;c&eacute;dente &eacute;dition).&#8200;</p><p>(1) Membre du Gaec des Myosotis &agrave; Chaliers (troupeau mixte bovins lait, allaitants et brebis viande), il succ&egrave;de &agrave; Paul Besson, dont il &eacute;tait d&eacute;j&agrave; vice-pr&eacute;sident.&#8200; (2) Cantal, Haute-Loire, Allier, Puy-de-D&ocirc;me et Loz&egrave;re.</p>



Comme toutes les autres races, la limousine est confrontée à des cours qui plafonnent. Ses éleveurs veulent faire valoir ses atouts pour récupérer de la plus-value.


La limousine espère une récompense à la hauteur des efforts de ses éleveurs


<p><em>"Je souhaite associer l'ensemble des conseils r&eacute;gionaux &agrave; la rentr&eacute;e"</em> pour&nbsp;d&eacute;finir ce que seront les politiques publiques sur le financement de&nbsp;l'agriculture biologique, a indiqu&eacute; M. Travert en r&eacute;ponse &agrave; une question du&nbsp;d&eacute;put&eacute; La France Insoumise Lo&iuml;c Prud'homme. Le ministre a &eacute;t&eacute; interrog&eacute; par quatre d&eacute;put&eacute;s venant de groupes diff&eacute;rents&nbsp;(La France Insoumise, les Constructifs, le Modem et la R&eacute;publique en Marche)&nbsp;sur les cons&eacute;quences de la d&eacute;cision qu'il a prise en fin de semaine derni&egrave;re&nbsp;de transf&eacute;rer une partie des aides europ&eacute;ennes du <em>"pilier 1"</em> de la politique&nbsp;agricole commune (aides &agrave; l'hectare), vers le <em>"pilier 2"</em> (d&eacute;veloppement rural,&nbsp;aide &agrave; l'agriculture de montagne, installation des jeunes agriculteurs, aide &agrave;&nbsp;la bio). Cette d&eacute;cision, notifi&eacute;e mardi &agrave; Bruxelles, a fortement d&eacute;plu aussi bien&nbsp;parmi les c&eacute;r&eacute;aliers et la FNSEA, que chez les militants de l'agriculture&nbsp;biologique.</p><h2><em>"Hold-up"</em>&nbsp;</h2><p>Les premiers ont cri&eacute; au <em>"hold-up"</em> budg&eacute;taire organis&eacute; par le pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;gouvernement, en accusant M. Travert de prendre dans la poche d'agriculteurs&nbsp;pour soutenir d'autres agriculteurs, au lieu d'organiser un soutien public&nbsp;d'Etat face aux demandes grandissantes de certains secteurs (bio, &eacute;levage en&nbsp;montagne etc...) Les seconds, ainsi que la France insoumise, ont cri&eacute; &agrave; l'abandon du bio et&nbsp;multipli&eacute; les attaques sur le sujet, en jugeant le transfert de fonds&nbsp;insuffisant pour remplir l'objectif de parvenir &agrave; 50% de la restauration&nbsp;collective en bio d'ici la fin du quinquennat.&nbsp;&nbsp; Les critiques portent particuli&egrave;rement sur un risque de tarissement des&nbsp;"aides au maintien" des exploitations bio, vers&eacute;es apr&egrave;s la fin des aides &agrave; la&nbsp;conversion en bio.&nbsp;&nbsp; Dans ses r&eacute;ponses, le ministre St&eacute;phane Travert a insist&eacute; sur le fait qu'il&nbsp;ne fallait "pas opposer les mod&egrave;les agricoles les uns aux autres" en r&eacute;p&eacute;tant&nbsp;l'objectif affich&eacute; lundi d'aller vers 8% des surfaces agricoles en bio en 2021&nbsp;contre 6% environ actuellement.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Politiques ambitieuses</h2><p>Les aides au maintien des agriculteurs bio sont issues de fonds europ&eacute;ens&nbsp;g&eacute;r&eacute;s par les r&eacute;gions.<em>"Nombre de conseils r&eacute;gionaux ont d&eacute;j&agrave; investi dans le sujet",</em> a dit le&nbsp;ministre, estimant que les r&eacute;gions sont <em>"naturellement les acteurs les mieux&nbsp;adapt&eacute;s pour pouvoir porter avec l'Etat des politiques ambitieuses en faveur&nbsp;de l'agriculture biologique"</em>. Il a aussi rappel&eacute; qu'il avait d&eacute;cid&eacute; de prolonger un cr&eacute;dit d'imp&ocirc;t qui&nbsp;devait initialement prendre fin en 2017 en faveur du bio.</p>



Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a indiqué mercredi qu'il réunirait "à la rentrée" les conseils régionaux pour définir les politiques publiques de financement de l'agriculture biologique.


Agriculture: les régions sollicitées "à la rentrée" sur la bio (Travert)


<p>Durant ces 20 derni&egrave;res ann&eacute;es, de gros progr&egrave;s ont &eacute;t&eacute; faits dans la compr&eacute;hension du r&ocirc;le des oligo&eacute;l&eacute;ments sur la physiologie des ruminants et plus particuli&egrave;rement l'implication du s&eacute;l&eacute;nium.</p><h2><strong>L'alimentation, la base d'un animal en bonne sant&eacute;</strong></h2><p>L'alimentation des bovins, caprins, ovins doit couvrir les besoins vitaux, en quantit&eacute; et en qualit&eacute;. Il est important de fournir aux animaux de l'&eacute;nergie, des prot&eacute;ines et des fibres pour assurer la rumination, ainsi que des vitamines. Mais il est &eacute;galement indispensable de s'assurer de la compl&eacute;mentation min&eacute;rale. On distingue&nbsp;:</p><ul><li>Les macro&eacute;l&eacute;ments, comme le calcium, le phosphore et le magn&eacute;sium, pr&eacute;sents en grande quantit&eacute; dans l'organisme. Les niveaux d'apport journalier sont &eacute;lev&eacute;s, autour de 70 g/jour et par vache pour le calcium par exemple. Il ne faut pas oublier le sel (chlorure de sodium), indispensable &agrave; l'organisme (cf. article du 16/06/2017).</li><li>Les oligo&eacute;l&eacute;ments, comme le s&eacute;l&eacute;nium, l'iode, le cuivre, le zinc, le cobalt... Ceux-ci sont pr&eacute;sents en faible quantit&eacute; dans l'organisme avec des apports journaliers recommand&eacute;s de l'ordre de 5 mg/jour pour le s&eacute;l&eacute;nium.</li></ul><h2><strong>Les oligo&eacute;l&eacute;ments, des &eacute;l&eacute;ments essentiels...</strong></h2><p>Faible quantit&eacute; ne veut pas dire inutile, bien au contraire&nbsp;! Pour preuve, les &eacute;checs rencontr&eacute;s dans la pr&eacute;vention des maladies quand on ne consid&egrave;re pas le statut des animaux en vitamines et oligo&eacute;l&eacute;ments et, &agrave; contrario, leur am&eacute;lioration spectaculaire lorsque ces carences sont corrig&eacute;es de fa&ccedil;on ad&eacute;quate. Ainsi, le s&eacute;l&eacute;nium interf&egrave;re dans diff&eacute;rentes fonctions. Il intervient dans la construction de la fibre musculaire. Il participe au fonctionnement des globules blancs, acteurs majeurs de l'immunit&eacute;. C'est un antioxydant, tout comme la vitamine E &agrave; laquelle il est souvent associ&eacute;. Il favorise la fixation de l'iode dans la thyro&iuml;de et donc la synth&egrave;se des hormones thyro&iuml;diennes. Celles-ci interviennent dans les m&eacute;canismes de la croissance du veau, de la respiration et de la r&eacute;gulation de la temp&eacute;rature. Elles sont donc indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.</p><h2><strong>... une denr&eacute;e rare dans nos sols</strong></h2><p>Le s&eacute;l&eacute;nium et l'iode sont pr&eacute;sents en quantit&eacute;s tr&egrave;s insuffisantes dans nos sols. La pluie a, au fil des mill&eacute;naires, lessiv&eacute; les sols, emportant avec elle les oligo&eacute;l&eacute;ments. Et cette carence est aggrav&eacute;e du fait d'une mauvaise assimilation du s&eacute;l&eacute;nium en pH acide, comme les massifs granitiques primaires dont le Massif Central. Ces carences primaires sont aggrav&eacute;es par des interactions avec d'autres oligo&eacute;l&eacute;ments conduisant &agrave; des carences secondaires. L'assimilation de la forme la plus courante, le s&eacute;l&eacute;nite de sodium, est contrari&eacute;e par l'hydroxyde de fer, tr&egrave;s abondant dans les fourrages creusois et dans l'eau. Le soufre, fr&eacute;quent dans les engrais, occupe les emplacements du s&eacute;l&eacute;nium dans l'organisme sans ses effets b&eacute;n&eacute;fiques. Ce probl&egrave;me d'assimilation peut &ecirc;tre contourn&eacute; par l'emploi de s&eacute;l&eacute;nium organique, l'assimilation ne se faisant plus de mani&egrave;re passive, mais son co&ucirc;t est tr&egrave;s nettement sup&eacute;rieur.</p><h2><strong>Des carences en s&eacute;l&eacute;nium souvent rencontr&eacute;es</strong></h2><p>Mais pourquoi ces probl&egrave;mes de s&eacute;l&eacute;nium aujourd'hui&nbsp;? Ces carences ont toujours &eacute;t&eacute; l&agrave; et les anciens se souviennent du &laquo;&nbsp;vaccin pour la guiche&nbsp;&raquo;, en fait, une injection de s&eacute;l&eacute;nium et de vitamine E. Deux raisons principales expliquent l'aggravation r&eacute;cente du probl&egrave;me. D'une part, l'am&eacute;lioration g&eacute;n&eacute;tique a conduit &agrave; une augmentation du d&eacute;veloppement musculo-squelettique des animaux, et donc des besoins accrus. La probl&eacute;matique est la m&ecirc;me en &eacute;levage laitier avec une augmentation spectaculaire de la production par vache. D'autre part, est observ&eacute;e une baisse globale de la qualit&eacute; des fourrages due &agrave; une moindre diversit&eacute; botanique, une augmentation des rendements des parcelles fourrag&egrave;res et une utilisation d'engrais d&eacute;pourvus d'oligo&eacute;l&eacute;ments. Les seuls apports sont fournis par les &eacute;pandages de fumiers, issus de bovins eux-m&ecirc;mes carenc&eacute;s.</p><h2><strong>Un impact clinique multiforme</strong></h2><p>Dans les ann&eacute;es 70, l'impact sur le syst&egrave;me immunitaire a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute;, avec une incidence sur les non-d&eacute;livrances, les m&eacute;trites ou les mammites. Des &eacute;tudes mettent en &eacute;vidence un impact sur la reproduction, en relation avec une carence en vitamine A. Chez le veau, les manifestations ont &eacute;volu&eacute; dans le temps. La forme classique de myopathie-dyspn&eacute;e, &eacute;galement appel&eacute;e &laquo;&nbsp;raide&nbsp;&raquo;, a progressivement laiss&eacute; la place &agrave; des manifestations moins spectaculaires. A la fin des ann&eacute;es 90, on met en &eacute;vidence son r&ocirc;le sur la qualit&eacute; du colostrum et donc sur les diarrh&eacute;es n&eacute;onatales. Un animal carenc&eacute; en s&eacute;l&eacute;nium a 13 fois plus de risques de diarrh&eacute;e qu'un animal compl&eacute;ment&eacute;. Il est mis en cause dans les mortinatalit&eacute;s. R&eacute;cemment, une nouvelle pathologie a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e&nbsp;: &laquo;&nbsp;le&nbsp;syndrome&nbsp;de d&eacute;tresse respiratoire&nbsp;&raquo;. Les veaux naissent en forme, souvent vifs, et dans les heures qui suivent, se mettent &agrave; respirer fort et plongent en hypothermie. C'est d&ucirc; &agrave; un d&eacute;ficit en hormones thyro&iuml;diennes, provoquant un d&eacute;faut de r&eacute;gulation thermique et de maturation du surfactant pulmonaire, li&eacute; &agrave; une carence en s&eacute;l&eacute;nium et en iode.</p><h2><strong>Une confirmation par le laboratoire</strong></h2><p>Le v&eacute;t&eacute;rinaire doit recourir &agrave; des analyses de laboratoire pour identifier les carences. Les seuls supports de pr&eacute;l&egrave;vements fiables sont les fourrages, le lait et le sang. Pour le s&eacute;l&eacute;nium, la carence peut &ecirc;tre objectiv&eacute;e par le dosage de la glutathion peroxydase &eacute;rythrocytaire (GSH-pxe) qui est bien corr&eacute;l&eacute; au statut s&eacute;l&eacute;nique de l'animal. Ces analyses ont montr&eacute; que l'apport oral est beaucoup plus efficace que l'injection. GDS Creuse prend en charge 50 % des frais d'analyse dans le cadre du kit diarrh&eacute;e. Les r&eacute;sultats sont &agrave; analyser au cas par cas. Ces dosages sont tr&egrave;s sensibles et des variations peuvent &ecirc;tre observ&eacute;es si les pr&eacute;l&egrave;vements sont effectu&eacute;s sur des animaux malades ou en p&eacute;ri-partum, ou si la ration de base est d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;e. Par ailleurs, si ce r&eacute;sultat est globalement fiable en ce qui concerne le s&eacute;l&eacute;nium, il ne mesure que l'apport tr&egrave;s r&eacute;cent pour l'iode.</p><h2><strong>Une compl&eacute;mentation indispensable dans le dernier tiers de gestation</strong></h2><p>L'id&eacute;al serait de donner tous les jours &agrave; la vache sa dose physiologique mais en pratique, c'est impossible en allaitant. Les min&eacute;raux classiques sont int&eacute;ressants pour les macro&eacute;l&eacute;ments, mais insuffisants chez nous pour les oligo&eacute;l&eacute;ments compte-tenu des niveaux de carence. Des tentatives de correction par adjonction de s&eacute;l&eacute;nium dans les engrais ont &eacute;t&eacute; exp&eacute;riment&eacute;es, mais l'effet est insuffisant et ce n'est pas rentable. Il convient donc de corriger de mani&egrave;re sp&eacute;cifique les carences en s&eacute;l&eacute;nium, au moment opportun en fonction du cycle de production de l'animal. Pour la vache allaitante, l'id&eacute;al est de compl&eacute;menter les m&egrave;res 2 &agrave; 3 mois avant v&ecirc;lage. Le transfert du s&eacute;l&eacute;nium vers le veau va se faire par l'ut&eacute;rus, puis par le colostrum et le lait. Le colostrum &eacute;tant 5 fois plus dos&eacute; que le lait, cela confirme l'importance capitale de la prise colostrale pour le veau. Plusieurs dispositifs existent, que ce soit des bolus, du liquide ou du granul&eacute;, ainsi que du s&eacute;l&eacute;nium sous forme min&eacute;rale ou organique. Dans tous les cas, il convient de s'assurer que les produits distribu&eacute;s sont suffisamment dos&eacute;s pour assurer la correction. Il est n&eacute;cessaire d'associer un apport d'iode, voire de cuivre et de zinc pr&eacute;sents en faible quantit&eacute; dans nos sols. Enfin, si la compl&eacute;mentation des m&egrave;res assure une bonne correction pour les premiers jours de la vie du veau, elle ne suffit pas &agrave; garantir son avenir. Il faut donc imp&eacute;rativement refaire un apport de s&eacute;l&eacute;nium sur les veaux.</p><h2><strong>La compl&eacute;mentation oligo&eacute;l&eacute;ments, une cl&eacute; de r&eacute;ussite de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></h2><p>Les oligo&eacute;l&eacute;ments sont une des composantes de l'alimentation, domaine de risque majeur, d'o&ugrave; son importance dans notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;.</p>



Sélénium et viabilité du nouveau-né =&gt; Le sélénium est l’un des oligoéléments qui jouent un rôle fondamental dans la survie des veaux, agneaux et chevreaux. Dans les élevages carencés, son apport en fin de gestation limite les problèmes sanitaires.


Pour vos prochaines mises-bas Pensez au sélénium


<p>La soci&eacute;t&eacute; de conseil en gestion du risque de prix, estime la production fran&ccedil;aise de bl&eacute; tendre &agrave; 37,3 MT avec un rendement de 72,8 Qx/ha, &laquo;&nbsp;soit un rendement moyen par rapport &agrave; l'historique.&nbsp;&raquo; Dans le m&ecirc;me temps, la qualit&eacute; de ces bl&eacute;s est exceptionnelle que ce soit en prot&eacute;ine ou en PS.</p><p></p><p>D'apr&egrave;s ODA ces bl&eacute;s de bonne qualit&eacute; vont permettre &agrave; la France de &laquo; r&eacute;pondre sans difficult&eacute;s &agrave; la demande de ses acheteurs traditionnels et de leur faire oublier l'accident de l'an dernier.&nbsp;&raquo; l'organisme de conseil ajoute &laquo;&nbsp;il est m&ecirc;me probable que les qualit&eacute;s fran&ccedil;aises attirent des clients nouveaux, en particulier si la situation climatologique allemande et nord-europ&eacute;enne ne s'am&eacute;liore pas tr&egrave;s rapidement.&nbsp;&raquo;</p><h2>Colza&nbsp;: une r&eacute;colte sup&eacute;rieure aux pr&eacute;visions</h2><p>ODA estime la production fran&ccedil;aise de colza &agrave; 5,4 MT, soit une augmentation de 20,4% par rapport &agrave; l'an dernier et ce, malgr&eacute; un temps sec et froid au printemps. Le rendement moyen est estim&eacute; &agrave; 36,7 Q/ha ce qui est pour ODA &laquo;&nbsp;tr&egrave;s satisfaisant &raquo; surtout quand on sait que &laquo;&nbsp;une tonne de colza se vend environ deux fois plus cher qu'une tonne de bl&eacute;, et que la bonne qualit&eacute; de la graine peut d&eacute;boucher sur une prime d'huile qui vient s'ajouter au prix &agrave; la tonne. ODA conclue&nbsp;&laquo;&nbsp;on peut parler de soulagement pour les agriculteurs, durement touch&eacute;s l'an dernier.&nbsp;&raquo;&nbsp;</p><p>La soci&eacute;t&eacute; de conseil pr&eacute;cise dans son communiqu&eacute; que &laquo; l'estimation de 5,4 MT est encore amen&eacute;e &agrave; &eacute;voluer, la r&eacute;colte des colzas n'&eacute;tant pas termin&eacute;e, notamment sur la bordure de la Manche.&nbsp;&raquo;</p><p></p>



D’après ODA, l’année 2017 serait meilleure tant en rendements qu’en qualité pour le colza et le blé tendre. 


ODA : « un rendement exceptionnel en colza et des blés de qualité »


<p><em>"C'est un sujet de soci&eacute;t&eacute;, il ne faut pas avoir peur de l'aborder",</em> a-t-il&nbsp;jug&eacute; en disant son intention de<em> "confier &agrave; un philosophe et un parlementaire&nbsp;un groupe de r&eacute;flexion sur ce sujet". "Ca n'est pas opposer les humains aux animaux, c'est justement un indice de&nbsp;civilisation d'&ecirc;tre capable de se poser des questions essentielles sur le&nbsp;bien-&ecirc;tre animal"</em>, a-t-il estim&eacute;. Nicolas Hulot r&eacute;pondait &agrave; une question sur le maintien mardi soir par le&nbsp;Conseil d'Etat de l'interdiction de la reproduction des dauphins et des orques&nbsp;en captivit&eacute;, contest&eacute;e par trois parcs marins, dont le Marineland d'Antibes. <em>"Je ne suis pas favorable &agrave; la captivit&eacute; des animaux, pas favorable &agrave;&nbsp;l'id&eacute;e qu'on fasse du spectacle avec cette activit&eacute;-l&agrave;"</em>, a comment&eacute; Nicolas&nbsp;Hulot. Il a dit attendre du futur groupe de r&eacute;flexion qu'il tire <em>"un certain&nbsp;nombre de conclusions". "Il faut le faire de mani&egrave;re d&eacute;licate, il ne faut pas le faire de mani&egrave;re&nbsp;frontale, notamment avec le milieu de l'agriculture. C'est pas du tout eux qui&nbsp;sont vis&eacute;s</em>", a-t-il assur&eacute;.&nbsp;&nbsp; <em>"D&eacute;j&agrave;, dans le code civil, on a l&eacute;g&egrave;rement am&eacute;lior&eacute; le statut de l'animal&nbsp;mais &ccedil;a n'est absolument pas suffisant"</em>, selon lui.&nbsp;&nbsp; </p><h2>"Pas satisfait"</h2><p>En 2015, le code civil a &eacute;t&eacute; align&eacute; sur les codes p&eacute;nal et rural pour&nbsp;accorder aux animaux la qualit&eacute; <em>"d'&ecirc;tres vivants dou&eacute;s de sensibilit&eacute;"</em>, alors&nbsp;qu'ils &eacute;taient auparavant consid&eacute;r&eacute;s comme des <em>"biens meubles"</em>. Par ailleurs, Nicolas Hulot a indiqu&eacute; qu'il n'&eacute;tait <em>"pas satisfait"</em> par&nbsp;l'arr&ecirc;t&eacute; autorisant l'abattage de 40 loups jusqu'&agrave; fin juin 2018, qu'il a&nbsp;cosign&eacute; avec le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert. <em>"Il ne me satisfait pas parce qu'il ne r&egrave;gle rien. C'est bien pour &ccedil;a que&nbsp;j'ai demand&eacute; qu'on engage une nouvelle concertation &agrave; l'automne qui red&eacute;finira&nbsp;un plan sur quatre ans"</em>, a assur&eacute; Nicolas Hulot. Un nouveau plan pluriannuel de gestion du loup (2018-2022) a &eacute;t&eacute; promis&nbsp;pour janvier prochain, alors que depuis des ann&eacute;es les pouvoirs publics&nbsp;&eacute;chouent &agrave; concilier les demandes des &eacute;leveurs et les attentes des&nbsp;associations pro-loup. &nbsp;</p>



Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, veut "créer un groupe de réflexion sur le bien-être animal" placé sous l'autorité " d'un philosophe et d'un parlementaire", a-t-il indiqué mercredi sur France Inter.


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