2022 restera l’année de tous les contrastes pour le vignoble de Saint-Pourçain

Jean-Michel Ferrier, président du syndicat des viticulteurs de Saint Pourçain.

2022 restera l’ année de tous les contrastes pour le vignoble de Saint-Pourçain ou plutôt celle de tous les dangers.

Après avoir frôlé la gelée meurtrière qu’ont connu nombreux de nos collègues, après avoir évité, enfin presque, les grêles, après avoir subi des températures caniculaires, après avoir attendu la pluie, nous voilà à la veille de la récolte.  Enfin, oserais-je dire!

Le métier de vigneron ou plus généralement celui d’agriculteur est très largement tributaire de Dame Météo, je n’apprends rien à personne.  Les sueurs froides sont nombreuses, les larmes de colère s’intériorisent souvent lorsque la Nature détruit tout ou partie le travail d’une année.

Ces dérèglements climatiques sont notre lot quotidien et tant que la récolte n’est pas dans les cuves ou à l’abri sous l’hangar, le risque perdure.

À quelques jours des premiers coups de sécateurs, enfin plutôt du vrombissement des machines à vendanger, on peut espérer une récolte quantitative et qualitative. Nous en avons tant besoin, parce que l’économie est la 1ère réponse de la résilience de nos entreprises. L’accompagnement des collectivités en cas de problèmes climatiques est bien souvent insuffisant pour compenser les pertes, sans parler des assurances complètement inadaptées à la bonne couverture de ces risques.

Mais ne boudons pas notre plaisir, celui de bientôt profiter d’un nouveau millésime pour oublier 2021, et apporter bonne humeur et bonheur à tous.

Bonnes vendanges à tous.