Des Bourbonnais primés à l’interrégional comtois

C’est l’un des rendez-vous les plus attendus des éleveurs de chevaux comtois. Une sélection des meilleurs spécimens de la race qui participeront au concours national qui se déroulera les 11 et 12 septembre prochain à Maîche, dans le Doubs.

Rencontre avec Frédéric Taillon, éleveur à Diou

Vous êtes installé au domaine du Ronzy depuis 1998. Pouvez-vous nous décrire votre exploitation ? 

Frédéric Taillon : J'exploite 140 hectares, principalement en prairies pour l'élevage de bovins charolais non-inscrits, en production broutards et génisses. Le cheptel compte quatre-vingt vaches allaitantes. 

A cela s'ajoutent environ trente-cinq comtois. Un élevage équin ayant pour principaux débouchés le travail et l'attelage mais aussi la boucherie.  

Qu'est-ce qui vous passionne chez cette race ? 

F.T. : Mes parents avaient déjà des chevaux comtois. C'est une race plutôt rustique qui ne demande pas une alimentation importante contrairement aux percherons. Un comtois est plus facile à tenir en état. C'est un joli petit cheval surtout utilisé pour l'attelage car il s'adapte à tout type de terrain et passe véritablement partout. Les poulains sont vendus en caissette, en vente directe, sans perte au niveau du rendement. 

Vous avez remporté plusieurs prix grâce à Idole et Daisy. Quels sont les particularités de ces juments ? 

F.T. : Elles sont toutes les deux nées sur l'exploitation. Daisy est une jument qui participe depuis l'âge de deux ans aux concours nationaux. Elle a été la suppléante du premier prix de Paris à l'âge de deux ans. L'année dernière, elle s'est placée deuxième au niveau national. Toujours très bien classée, c'est l'une des meilleures de la race. Idole est âgée de deux ans et c'était son premier concours. Malheureusement elle s'est coincé le dos ces derniers jours. J'ai fait appel à un ostéopathe et j'espère qu'elle ira mieux pour le National en septembre car c'est une pouliche prometteuse. 

Propos recueillis par Sébastien Joly