Le niveau des nappes plus bas que l’an dernier

Le niveau des nappes d’eau souterraine en France est inférieur à l’an passé et déjà bas dans certains secteurs. C’est la conséquence des faibles précipitations enregistrées durant l’automne et l’hiver.

« Un nombre marqué de réservoirs affiche déjà des niveaux modérément bas à bas », indique le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) dans son état des lieux des nappes d'eau souterraine du 12 avril 2019. Quelques secteurs, au nord-est du territoire entre les départements du Bas-Rhin et du Rhône, présentent des niveaux peu favorables, parfois proches des minimas enregistrés pour un mois de mars. Une situation « pas très satisfaisante » selon le service géologique national. 

Ces niveaux traduisent une recharge 2018-2019 peu abondante, du fait des précipitations faibles et parfois tardives durant l'automne et l'hiver. Selon le BRGM, la situation actuelle « laisse présager la fin prochaine de la période de recharge ». Celle-ci pourrait cependant se prolonger « si des pluies importantes sont enregistrées avant la reprise de la végétation ». 

Voici la situation décrite par le BRGM :

Au nord de la France, la recharge hivernale des nappes est encore active du fait de précipitations conformes à la saison voire légèrement excédentaires. Cependant, les hausses enregistrées sont souvent faibles et s'amortissent durant la seconde quinzaine de mars. 

A l'est, dans la plaine d'Alsace, les précipitations de mars ont eu des effets contrastés sur la nappe. Les niveaux sont en hausse au nord de Colmar mais continuent de descendre au sud. 

Enfin, au sud d'une ligne allant de la Vendée à la Bourgogne, la deuxième partie du mois de février et le mois de mars 2019 ont été marqués par un temps sec et ensoleillé et les tendances à la baisse se sont généralisées. 

Sur le pourtour méditerranéen, le dernier épisode de recharge remonte à début février.