Un investissement pour « être dans les clous »

Comment une cuma a essayé de trouver un compromis entre efficacité économique de l’épandage du lisier, tout en préservant les sols par le tassement, et respect des tonnages autorisés sur route. Telle est la situation de la cuma Riantière lors de son dernier achat d’une tonne à lisier.

La cuma de la Riantière (Ampoigné, sud 53) a investi en 2018 dans une rampe pendillards 24 m, afin de limiter les pertes ammoniacales et diminuer fortement les nuisances olfactives, lors des épandages.

Une réduction de l'azote (soit un gain) de 50 % est possible lors des travaux. Pour rappel « il faut 1.2 to de méthane pour fabriquer 1 to d'ammonitrate de synthèse, soit 350 U d'azote » souligne un adhérent de la cuma. Autre point, le choix du cubage, la cuma a préféré choisir une 21 m3 (au lieu de 24) en triple essieu avec une monte de pneus la plus grande possible. Ces derniers points permettent de respecter la réglementation routière et aussi de préserver les sols.

« En tant que responsable de la cuma, on ne pouvait pas repartir dans les mêmes cubages précédents, on se devait aussi d'être vigilant sur les tonnages roulants, c'est pourquoi notre cuma a fait ce choix technique de passer de 24 à 21 m3 tout en restant sur 3 essieux ». Lors de l'achat, la cuma a été attentive sur les poids à vide afin de respecter un tonnage total qui respecte le code de la route. Apres une année de fonctionnement, le débit de la tonne a été très faiblement impacté (voire pas du tout), et surtout « nous avons l'ensemble roulant sur un pont bascule, et nous sommes rassurés pour nous en tant que responsable de cuma, mais aussi pour nos chauffeurs ».

Ce sujet sera présenté dans l'atelier « du Q de la vache à la racine : « des tonnes » de solutions », pour rappeler aux cuma d'être conscientes sur ce point.

Rendez-vous au Salon aux champs  - les 18 et 19 septembre prochains à Broons Sévignac  - en Bretagne dans les Côtes d'Armor

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