Biolait veut se faire repérer

<strong>« Il lait là » est le nouveau repère créé par Biolait</strong> (1 400 fermes adhérentes) pour que le consommateur identifie facilement les produits laitiers contenant 100% de lait Biolait.

« Il lait là » est le nouveau repère créé par Biolait (1 400 fermes adhérentes), pour être visible dans les rayons et repérable par les consommateurs. Il est mis à disposition des producteurs Biolait qui transforment à la ferme pour l'apposer sur leurs produits, et à disposition des clients de Biolait. Ces derniers peuvent le mettre sur les étiquettes des produits qui sont composés à 100 % avec du lait de Biolait, comme le lait bio Super U, Auchan, Elibio, FaireFrance.

Un vaste plan de communication

Ce logo s'accompagne d'une campagne de communication de grande ampleur. Une campagne média aura lieu à partir d'octobre, en spot publicité TV, sur Youtube. « Nous la relayerons sur les réseaux sociaux. Il y aura des affiches pour les magasins, des fermes ouvertes, des animations en magasin. Cela représente un investissement équivalent à 2 €/1 000 l, ce qui est important pour nous », pointe Ludovic Billard, président du groupement.

Biolait inquiet pour 2022

Le prix du lait Biolait de 2021, toutes qualités et primes confondues, était d’environ 450 €/1000 l en moyenne, « avec des écarts importants selon les stratégies des adhérents. Selon qu’ils aient ou non participé au dispositif de réduction de volume. Selon qu’ils vont ou non chercher la prime à la régularité. Selon qu’ils vont chercher des taux, et les primes à la qualité du lait », souligne Ludovic Billard, président de Biolait (26% de la collecte bio nationale).

Cette moyenne à 450 € pour le prix TPQC est à peu près stable par rapport au prix réel payé moyen de 2020. « C’est un soulagement, car l’an dernier, nous craignions que le prix 2021 soit plus faible. Les volumes déclassés en conventionnel ont heureusement pu être valorisés à un niveau correct, grâce à la bonne tenue du prix spot. »

En 2022, Biolait a décidé de ne plus aider les baisses de production. « Nous avons opté pour un dispositif de pénalité, très simple. Les volumes produits au-delà de la moyenne des deux meilleures années sur les cinq dernières années seront pénalisés de 200 €/1000 l. L’objectif est de dissuader la hausse de production laitière. »

Davantage de déclassement

« Nous estimons qu’il y aura sans doute plus de déclassement en 2022 qu’en 2021, parce qu’il y a des exploitations qui arrivent en fin de conversion à la mi-mai. Or, côté demande, les produits bios ne se placent pas mieux, voire les ventes baissent. Je préfère donc prévenir que le prix du lait TPQC de 2022 risque d’être moins bon que celui de 2021. »

Pour améliorer la situation, Biolait continue sa recherche de nouveaux partenaires, comme avec les chocolats Ethiquable dernièrement, le lait UHT Elibio en 2021, ou avec les Milkshakes de McDonald’s en 2019.