Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 04-2021

Léger mieux pour les jeunes bovins

Bovins races allaitantes : Sur les marchés, le commerce se tient malgré le recul de la demande. Les disponibilités tendent à se replier dans les campagnes, mais n’entraînent pas de redressement économique. Le commerce est assez fluide, dans le domaine des bonnes femelles de qualité qui se vendent dans la boucherie traditionnelle ou les bonnes GMS. Les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine de plus de 500kg sont moins offertes, face à des coûts de production élevés et se vendent sans trop de difficulté avec des tarifs plus fermes. Les Limousines sont stables. Dans les Charolaises la demande est réservée sur le grand Ouest, alors que la réduction de l’offre facilite le commerce dans le centre du pays. Le recul de l’offre est significatif dans les génisses et devrait s’amplifier face à l’exode des laitonne vers le marché italien.

Réformes laitières – Les industriels réduisent leurs activités à l’approche des vacances d’hiver et attendent les décisions du gouvernement sur un possible confinement ou d’un allongement des vacances, car cela aura inévitablement des impacts sur les flux de distribution, avec plus de vente dans les GMS et moins pour la restauration rapide ou les cantines. La couverture de la demande est convenable notamment sur le grand ouest ce qui permet aux industriels de maintenir leurs prix. Le commerce est plus fluide dans le Centre et le Sud du pays où l’offre est à la baisse. Une partie des animaux maigres de gabarit commence à trouver preneur pour être herbagée.

Jeunes bovins – La moitié des jeunes bovins est consommé sur la France faute de débouchés suffisants à l’export. Une légère détente est observée sur un marché où l’offre est nettement moins abondante.