Bovins boucherie : analyse commerciale sem 14-2021

Le marché est à l’équilibre

Bovins races allaitantes : La demande dans la viande haut de gamme est moins soutenue sur Paris, mais le report se fait sur le local. Les femelles de qualité bouchère s’écoulent sans difficulté vers la cheville traditionnelle ou les GMS avec des rayons Trad. Les tarifs restent attractifs dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou dans les Charolaises. Les éleveurs qui sont adossés à des distributeurs ou des magasins gardent un bon flux d’activité. Les conditions climatiques sont idéales pour les implantations des cultures de printemps.  Les éleveurs s’affairent dans les champs et sont moins disponibles pendant cette période pour vendre leurs animaux. L’équilibre offre/demande permet une lente remontée des cours dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire.  

 

Réformes laitières – Avec encore quelques sorties de DFI sur certaines régions et une offre un peu plus soutenue en ce début de campagne, les abattoirs couvrent facilement leurs besoins pour cette semaine écourtée de Pâques.

Jeunes bovins – L’équilibre offre/demande permet un écoulement assez régulier, même si une tendance à la stabilisation des prix se dessine autour des 4€ dans les Charolais U= à 4€ (cotations entrées abattoirs). La demande allemande se replie et l’Italie n’est pas très dynamique, mais l’érosion de la production française permet de tenir les prix. La tendance reste lourde dans les JB de moins d’un an (carême orthodoxe). Les JB laitiers se maintiennent.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La demande restera régulière mais les tarifs devraient peu évoluer   

Bovins races laitières : Les tarifs seront stables encore une semaine. La tendance sera plus ferme par la suite

Jeunes bovins : La tendance sera au maintien des prix