Bovins maigres : analyse commerciale sem 02-2021

Les tarifs restent peu soutenus

En broutards et taurillons 12-18 mois : L’animation commerciale n’est pas aussi bonne qu’annoncée avec une demande toujours réservée sur l’Italie, ou des restructurations de filière sont en cours pour faire face à la nouvelle donne covid. Les volumes exportés remontent, mais pas les prix.  Les exportateurs restent très préoccupés de la mise en place d’une vaccination globale des animaux exportables.  Les hausses de la semaine passée ont été corrigées dans les Charolais et les Limousins. La demande reste mesurée pour le marché intérieur que ce soit pour engraissement ou pour la repousse. Les tarifs favorables des mâles légers sont favorables, mais le prix de la paille et des aliments pose des questions. Dans les femelles, les expéditions vers l’Espagne reprennent doucement avec de fortes disponibilités dans les campagnes. La vente reste en revanche régulière dans la bonne marchandise vaccinée de plus de 300kg à destination de l’Italie.

En bovins maigres + 18 mois : L’approvisionnement des marchés est assez modeste en ce début d’année.  Les engraisseurs sont à l’achat, mais ils sont en revanche soucieux de l’accroissement du prix des aliments. Cela peut représenter un surcoût de 50€ par animal soit environ 0,10€/kg de carcasse. Les tarifs se tiennent dans les génisses et les jeunes vaches Blondes d’Aquitaine, Charolaises ou Limousines avec du gabarit, à finition rapide. La demande reste prudente pour les vaches plus communes à herbager pour le printemps.

 

Avis d’expert :

Broutards : Le rapport de force avec les engraisseurs Italien n’est pas favorable avec des disponibilités suffisantes

Bovins maigres +18 mois : La demande sera régulière avec des tarifs facilement reconduits