Bovins maigres : analyse commerciale sem 40-2020

Les pays tiers fluidifient le commerce

En broutards et taurillons 12-18 mois : La pluie a fait reverdir les prairies, mais les éleveurs sont toujours obligés de nourrir leurs animaux, pour un coût qui ne correspond plus aux tarifs pratiqués sur le marché du maigre.  Si l’écoulement à l’export sur les pays tiers à donner un peu d’air ces dernières semaines, les tarifs restent peu soutenus notamment dans les plus de 400kg. La vaccination FCO 4/8 a plus de 60 jours reste importante pour être éligible aux marchés exports. L’activité d’engraissement est complètement à repenser face aux bouleversements commerciaux de ces derniers mois. Quand l’activité export qui est le moteur de cette filière se grippe, ces sont les éleveurs qui souffrent.  Dans les femelles, l’offre demeure juste suffisante pour la demande française ou italienne et les tarifs restent attractifs pour les éleveurs notamment dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises de 300/350kg, préparées pour l’export sur l’Italie et destinées à faire de la babynette. La vente est plus régulière dans les ordinaires ou les légères.

 

En bovins maigres + 18 mois : Avec la pluie de ces derniers jours, l’offre est en repli. Les tarifs sont stables dans les Charolaises, les Blondes d’Aquitaine ou Limousines lourdes et préparées pour un engraissement rapide.  La demande est prudente dans le bétail entre deux qui va engendrer plus de frais d’engraissement à l’approche de la saison hivernale. Les tarifs sont à la baisse dans animaux trop maigres.

Avis d’expert :

Broutards : Avec la repousse de l’herbe, les sorties seront un peu moins soutenue ce qui devrait permettre de maintenir les prix

Bovins maigres +18 mois : Les bonnes femelles resteront correctement valorisées, mais la vente restera sélective dans les animaux légers ou trop maigres.