Bovins maigres : analyse commerciale sem 47-2020

L’ambiance reste morose

En broutards et taurillons 12-18 mois : Le commerce des broutards reste laborieux et ne permet pas aux éleveurs de relever la tête dans un commerce export complètement sclérosé. Les clés du commerce restent les mêmes depuis des semaines avec des prix toujours très bas en lien avec le commerce de la viande de jeune bovin. Les éleveurs qui sont obligés de vendre leurs animaux à la saison et les engraisseurs italiens ou espagnols en profitent, car les volumes expédiés restent importants. L’absence d’autres marchés emprisonne les éleveurs dans un flux où ils n’ont aucune prise. La dépression se poursuit sur les cadrans et dans les coopératives. Dans les femelles, les importateurs italiens ont observé une amélioration des disponibilités et en profitent pour mettre une légère pression sur des prix qui restent néanmoins raisonnables dans les bonnes Charolaises ou Limousines préparées pour le marché italien. La tendance est baissière sur l’ensemble des autres catégories sur un marché espagnol saturé. 

En bovins maigres + 18 mois : Les conditions climatiques restent favorables pour le maintien des animaux dans les prairies. Les animaux de qualité et préparés pour l’embouche sont peu nombreux à la saison ce qui permet de tenir les prix. En revanche, l’offre tend à progresser dans la moyenne marchandise à finir tardivement sur l’hiver ou au printemps, ce qui permet un tri un peu plus sévère de la part des engraisseurs avec une tendance saisonnière au recul des cours.

Avis d’expert :

Broutards : L’animation commerciale ne pourra s’améliorer que par une réduction de l’offre ou un retournement du commerce dans la viande.  

Bovins maigres +18 mois : Le bon maigre sera stable, mais le tri sera plus sensible avec de la baisse dans le second choix.