Bovins maigres : analyse commerciale sem 50-2020

La vente reste laborieuse dans les mâles

En broutards et taurillons 12-18 mois : L’activité commerciale demeure tendue sur cette fin d’année, avec des sorties qui restent abondantes. De nombreux éleveurs avaient retardé leur vente en espérant une amélioration de la situation, mais les marchés exports ne montrent aucune évolution, ce qui pénalise les ventes face à une profession qui ne peut plus reporter les ventes. La demande italienne reste modeste dans les 400/450 kg vaccinés à 10 jours et la limitation des poids à 450kg pour l’export vers l’Algérie, prive notre marché d’un débouché très intéressant. Il serait heureux que les décideurs à l’œuvre dans ces négociations revoient leur copie lors des prochaines négociations. La demande est plus régulière dans les bons mâles de 330/380kg vaccinés FCO 4/8 à plus de 60 jours, avec une gamme de débouchés plus large, mais sans évolution positive des prix. Dans les plus légers, la faiblesse des prix dans la viande ne motive pas les engraisseurs (sauf s’ils ont des contrats de reprise). Les transactions sont très compliquées dans le bétail de second choix souvent non vacciné qui ne trouvent preneur que sur l’Espagne à des tarifs réduits. En laitonnes, le marché se redresse doucement dans les Charolaises ou Limousines de 300/350kg préparées pour le marché italien. Les échanges restent tendus dans les ordinaires vers l’Espagne.    

En bovins maigres + 18 mois : L’offre saisonnière tend à se tasser. Les animaux lourds préparés pour l’engraissement sont peu nombreux, ce qui permet une relative stabilité des prix avec des d'engraisseurs qui anticipent la fermeture des marchés de fin d’année. En revanche, la commercialisation reste sélective dans le bétail de second choix, léger ou trop maigre.

Avis d’expert :

Broutards : Peu d’évolution à attendre pour cette fin de l’année.    

Bovins maigres +18 mois : Le bon maigre sera stable, et le tri sera plus marqué dans le second choix