Bovins maigres : commerce actif en toutes catégories
[Bovins maigres : analyse commerciale sem 05-2022]
Bovins d’embouche et d’élevage – Les engraisseurs et les herbagers qui ont la possibilité de passer l’hiver sur des terrains porteurs sont à l’achat pour la préparation de la saison d’herbage. Ils sont confrontés au recul des disponibilités et à la forte revalorisation des prix de la viande. Le commerce est actif dans les Charolaises, Limousines, Aubracs ou Rouges des prés, lourdes pour une finition rapide ou de gabarit pour une mise à l’herbe précoce. Les tarifs restent stables dans les Parthenaises et les Blondes d’Aquitaines qui sont les plus pénalisées par les coûts d’engraissement. Les laitières et les races mixtes à herbager sont recherchées pour des tarifs relevés.
Broutards – Les expéditions à l’export restent soutenues par le débouché algérien qui est venu amoindrir les disponibilités vers nos clients traditionnels. Le déficit structurel de l’offre notamment en marchandise vaccinée et la très bonne tenue des cours de la viande profitent à l’animation commerciale du marché des broutards, taurillons et femelles de qualité. L’option prise pour certains débouchés d’accepter des sujets non-vaccinés (avec quarantaine de 14 jours), participe à l’amélioration des prix dans les sujets plus légers sur les marchés de l’Ouest, car ils sont concomitants à des mises en place en ateliers d’engraissement sur la France. La demande de repousse dans le centre du pays se confronte à la revalorisation des prix. La vente reste compliquée dans la moyenne marchandise non vaccinée, même si elle profite également d’une orientation positive des prix. Dans les femelles, la vente est fluide avec une demande qui reste soutenue sur les marchés export, mais également sur la France avec de plus en plus de mises en place pour des femelles rajeunies nourries à l’herbe pour les GMS. Pas de changement pour les ordinaires non-vaccinés.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera actif avec une offre insuffisante pour satisfaire la demande des engraisseurs et des herbagers.
Broutards : le recul de l’offre restera favorable pour une nouvelle progression des prix