Bovins maigres – Commerce plus sélectif dans les sujets légers.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes sont un peu plus abondants à une période où les éleveurs préparent la mise en bâtiments de leurs cheptels pour l’hiver. Les engraisseurs restent demandeurs, et la stabilité des prix de la viande ne leur permet pas de peser sur les prix. La vente est plus calme dans le cheptel ordinaire à hiverner. Les tarifs sont un peu plus discutés dans le bétail allaitant de moindre conformation. Dans les laitières, les herbagers sont de nouveau aux achats, pour profiter de la baisse temporaire du prix de la viande.

Broutards – Avec le très net changement de temps cette semaine, les éleveurs sont plus enclins à vendre leurs animaux. Les volumes sont importants sur les marchés et les cadrans avec en revanche une plus grande hétérogénéité dans la marchandise présentée. L’animation commerciale de la semaine est à géométrie variable et dépend beaucoup de la destination des animaux et surtout de leur statut vaccinal pour accéder aux marchés rémunérateurs.  La demande reste soutenue dans les gros mâles Charolais ou Limousins ou croisés vaccinés à plus de 60 jours pour être chargés sur les bateaux à destination de l’Algérie ou de la Tunisie. La demande italienne est de son côté en repli après les gros volumes expédiés la semaine dernière. Les acheteurs sont cependant obligés de se conformer aux tarifs dopés par les pays tiers. Dans les régions moins soumises à cette concurrence de l’export et où de nombreux animaux ne sont toujours pas vaccinés, la progression massive de l’offre a saturé la demande pour le marché intérieur. Il en a résulté un commerce nettement plus calme avec des tarifs à la baisse sur les marchés de l’Ouest et du Nord. Dans les femelles, la situation reste favorable, malgré une meilleure couverture de l’offre, les Charolaises et les Limousines U de 300/400kg se stabilisent. Le placement est plus compliqué dans les femelles plus légères ou plus communes en conformation.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le maintien des prix de la viande, va maintenir le niveau de rémunération du prix du maigre. 

Broutards : L’accroissement de l’offre va entraîner des écarts de valorisation plus significatif en fonction de la vaccination FCO et des débouchés.

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