Bovins maigres – Demande plus ferme dans les bons broutards

Bovins d’embouche et d’élevage – La pluie a fait changer la couleur des prairies dans de nombreuses régions, même si cela n’est pas suffisant pour nourrir les animaux. Les engraisseurs spécialisés qui ont toujours des besoins peinent à s’approvisionner avec du bétail nettement moins lourd qu’au printemps. Les tarifs se sont maintenus dans le bon bétail lourd. Le manque d’offre profite au bétail ordinaire, avec une arrière-saison qui s’annonce plus verdoyante.

Broutards – L’animation commerciale reste dynamique avec des tarifs qui ont retrouvé des niveaux attractifs. Les volumes progressent doucement, mais ils demeurent juste suffisants pour satisfaire la demande que ce soit à l’export ou sur le marché intérieur. Le statut vaccinal ouvre les portes sur l’Italie, des autres pays de l’UE et des pays tiers. Les animaux non-vaccinés de qualité sont mis en place dans les ateliers français pour l’engraissement. La moyenne marchandise légère et non-vaccinée souffre d’un manque de débouché notamment dans le sud du pays. Sur l’ouest, elle reste dans les herbages dans l’attente de jours meilleurs. En femelles, l’offre reste insuffisante pour satisfaire la demande, les tarifs sont très fermes dans les bonnes Charolaises ou Limousines préparées pour l’export. Dans les légères, le placement reste compliqué.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : L’offre restera juste suffisante pour la demande et les tarifs vont se maintenir.

 

 

Broutards : Les transactions resteront fluides à l’export pour des tarifs attractifs dans les mâles et femelles vaccinés.  

 

 

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