Bovins maigres : Demande soutenue dans les animaux préparés pour l’export

Bovins d’embouche et d’élevage – L’approvisionnement des marchés reste assez modeste en ce début d’année.  Les engraisseurs sont à l’achat avec de bonnes perspectives de valorisation de la viande. Les tarifs sont fermes dans les génisses et les jeunes vaches Charolaises, avec du gabarit, à sortir pour le printemps, mais également pour les vaches plus légères pour des sorties estivales.

Broutards – L’animation commerciale reprend avec une demande qui se renforce sur l’Italie, mais également pour servir le marché algérien. L’Espagne reste également dans la course même si cette filière souffre énormément de l’accroissement du prix des aliments (notamment pour les ateliers qui tournent en ration sèche). Les volumes sont plus représentatifs, mais les acheteurs qui ont fait leur retour sur les marchés sont préoccupés par la faiblesse des volumes d’animaux valablement vaccinés pour l’export.  Le commerce est fluide dans les bons Charolais, Limousins ou croisés. Les écarts de valorisation se sont en revanche accentués avec les animaux de moyenne conformation non-vaccinés. Dans les femelles, les expéditions vers l’Italie ou l’Espagne reprennent avec de faibles disponibilités dans les campagnes.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande devrait se renforcer avec des engraisseurs qui vont préparer la saison d’herbage dans un contexte d’offre limitée.           

Broutards : La demande export restera favorable aux échanges dans les mâles et femelles vaccinés.     

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