Bovins maigres – Faible activité pour cette reprise
Bovins d’embouche et d’élevage – Le commerce de ce début d’année est assez régulier, avec des engraisseurs de retour aux achats et qui restent confortés à des volumes modestes après la forte période de décapitalisation de fin d’année. Les engraisseurs recherchent de jeunes vaches avec du gabarit, à sortir rapidement dans la viande, pour des tarifs contenus par la stabilité des prix dans la viande. Dans les semaines à venir, la commercialisation sera également plus régulière pour les futures herbagères face à un commerce de la viande qui ne devrait pas faiblir dans les prochains mois.
Broutards – L’activité a été peu significative cette semaine, car de nombreux exportateurs ne reprendront pas leur activité avant l’Epiphanie (6 janvier).
Les regards se tournent vers 2023, avec un réel espoir de reprise au regard de la très bonne tenue des prix de la viande. La décapitalisation du cheptel allaitant montre que les disponibilités seront juste suffisantes pour satisfaire l’ensemble des besoins de nos partenaires européens et de l’Algérie. Ce dernier aura encore de gros besoins avant le ramadan (22 mars). La France renforce également sa filière pour assurer des volumes aux industriels avec une contractualisation qui prend de l’ampleur chez les gros opérateurs. Le marché des femelles a connu une assez bonne année face à une demande italienne forte. Cela devrait se poursuivre en 2023.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : L’offre va revenir, avec une demande de janvier souvent plus active qu’en décembre. Les tarifs ne devraient pas beaucoup évoluer.
Broutards : L’activité export va reprendre et donner un peu de tonus aux échanges, face à des sorties modestes.