Bovins maigres – La demande reste soutenue dans les bons sujets.
Bovins d’embouche et d’élevage – Malgré la tension qui perdure sur le marché de la viande, l’activité commerciale reste très convenable dans le secteur maigre, même si les tarifs sont plus discutés sur certaines gammes. Les gros engraisseurs ont un peu moins de besoins face aux flux moins soutenus en direction des abattoirs. Les sorties restent étoffées, avec des ventes avant la mise à l’herbe dans les régions plus tardives. Les tarifs tendent à plafonner dans les animaux haut de gamme ou dans les Blondes d’Aquitaine. Les bonnes Charolaises ou Limousines se maintiennent, mais le tri est plus sensible avec de la baisse dans les allaitantes de milieux de gamme ou les laitières à herbager.
Broutards – Les disponibilités sont un peu plus étoffées que la semaine dernière, mais la demande reste soutenue notamment sur le territoire national. La demande italienne est très mesurée, mais d’autres débouchés bien que plus modestes (Tunisie, Maroc, Espagne, pays de l’Est…) prennent le relais. Les transactions sont régulières que ce soit dans les Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine préparés pour l’export avec des tarifs stables. Les tarifs se maintiennent également dans les mâles d’automne plus légers. La tension est en revanche beaucoup plus sensible dans les croisés lourds, qui souffre de l’absence d’activité du marché algérien, mais des perspectives de réouvertures sont encourageantes. Dans les femelles, les disponibilités sont suffisantes dans les Charolaises et Limousines compatibles avec le marché italien, ce qui entraîne un commerce assez calme avec des tarifs en baisse. La vente reste sélective dans les femelles légères ou de moyenne conformation.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le commerce sera plus calme avec des engraisseurs qui auront moins de besoins et qui vont peser sur les prix face au recul du prix de la viande.
Broutards : Avec une nouvelle semaine écourtée, le commerce restera soutenu dans les bons broutards.