Bovins maigres – La MHE complique les échanges.
Bovins d’embouche et d’élevage – Le niveau de l’offre tend à progresser avec des éleveurs qui commencent à vendre les animaux qu’ils ne veulent pas hiverner. L’activité commerciale est plus calme face à la tension observée sur les prix de la viande. Les engraisseurs spécialisés privilégient des animaux lourds pour une rotation rapide. Le commerce est plus calme avec des tarifs discutés dans le bétail plus commun.
Broutards – Le commerce du broutard est sérieusement perturbé par la MHE. Le statut sanitaire des animaux et les différents zonages avec leurs contraintes apportent autant de situations qui impactent la valorisation des broutards avec des écarts de prix qui peuvent être conséquents. Les exportateurs subissent une restriction de leur secteur d’achalandise avec l’extension des zones impactées par la MHE. Cela conduit à un maintien des prix dans les bons broutards Charolais ou Limousins en ZNR. Les transactions sont plus compliquées en ZR, même si les mouvements vers l’Espagne sont possibles sans contrainte ou l’Italie et la ZNR de la France avec une PCR et désinsectisation de 14 jours. Les animaux positifs MHE ne sont pas commercialisables. Dans les femelles, le niveau de l’offre est insuffisant pour couvrir la demande que ce soit sur l’Italie ou la France. Les tarifs sont très fermes.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : Le commerce sera plus sélectif dans le bétail ordinaire.
Broutards : Avec le férié de la Toussaint en milieux de semaine, les échanges a l’export seront perturbés, notamment avec l’évolution du zonage MHE.