Bovins maigres – Les accords à l’export lèvent les inquiétudes.

Bovins d’embouche et d’élevage – L’animation commerciale reste soutenue par la modestie de l’offre dans les campagnes pour satisfaire la demande des engraisseurs spécialisés. Le commerce est fluide avec des tarifs attractifs pour les Blondes d’Aquitaine, Charolaises ou Limousines lourdes pour une finition rapide. La modestie de l’offre permet également une bonne tenue des prix dans le bétail ordinaire ou plus léger.

Broutards – L’incertitude, c’est ce que l’on peut retenir du sentiment qui règne dans les élevages du centre du pays. L’évolution de la MHE perturbe le commerce avec une adaptation en temps réel des exportateurs aux accords bilatéraux avec nos principaux clients. Après deux semaines de fermeture, l’Espagne a réouvert ses portes sans contrainte supplémentaire pour les animaux inclus dans la ZR. Un accord vient d’être trouvé avec l’Italie pour les animaux de ZR. Les animaux devront avec une PRC MHE négative, pas de signe clinique et une désinsectisation préalable de 14 jours (sous la responsabilité de l’éleveur). Dans la ZNR, les éleveurs accentuent leurs sorties pour échapper à de nouvelles contraintes liées à l’extension du zonage. Les négociations sont toujours en cours avec l’Algérie.        

En France, même si le soleil est radieux pour maintenir des animaux dans les herbages, les disponibilités automnales sont plus abondantes. Les engraisseurs italiens qui ont rattrapé leurs retards dans les mises en place sont confrontés à un tassement des ventes de viande, ce qui limite les rotations chez les très gros opérateurs. Dans le centre du pays, le commerce est sous tension avec une évolution erratique des prix sur les marchés.  Les broutards Charolais ou Limousins vaccinés FCO de ZNR restent demandés avec des tarifs qui s’ajustent d’un marché à l’autre en fonction des fortes baisses de ces deux dernières semaines. L’ouest du pays est moins touché avec un commerce essentiellement régional. Les engraisseurs profitent néanmoins de volumes plus abondants en provenance du centre ou du sud-ouest où les mouvements restent possibles (avec PCR MHE et une désinsectisation à 7 jours). Les écarts de valorisation sont nettement plus sensibles dans la moyenne marchandise avec des tarifs en baisse. L’activité commerciale reste soutenue dans les bonnes femelles qui bénéficient d’une demande constante du marché italien pour une production de babynettes, plébiscitée par les GMS (carcasse plus légère et qualité plus homogène).

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera régulier faute de disponibilités suffisantes dans le bon maigre.

Broutards : Avec les accords à l’export, le commerce devrait doucement retrouver un flux de saison avec une stabilisation des prix.

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