Bovins maigres : Les bons mâles lourds restent demandés.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes restent mesurés avec des éleveurs qui continuent de profiter de conditions climatiques convenables pour garder les animaux dans les prairies. Le commerce reste actif et animé par les engraisseurs spécialisés qui ont de gros besoins de rotation face à la demande des abattoirs dans la viande. Ils comblent souvent le déficit de l’offre chez les éleveurs. Le commerce est souvent très fluide sur les marchés pour des tarifs qui restent très fermes que ce soit dans les animaux lourds à finition rapide ou dans le cheptel convenable plus léger à prolonger sur l’hiver. La demande est réservée dans le bétail de moindre conformation, mais la modestie de l’offre limite la pression sur les prix.

Broutards – Alors que les offres saisonnières sont en progression, le commerce reste assez fluide dans un contexte haussier du prix de la viande. La demande export est soutenue et les mises en place sur le territoire sont souvent assurées par des structures adossées à des abattoirs qui veulent assurer leurs approvisionnements.  La demande est ciblée sur les bons mâles Charolais ou Limousins U de conformation et de plus de 350kg. La vaccination de ces animaux n’est plus un frein, car l’Italie accepte des animaux avec PCR, mais elle reste importante pour les autres débouchés et une sécurité pour l’avenir. Dans les plus légers, la demande pour la repousse et l’engraissement est également suivie pour la belle marchandise, mais la non-vaccination est un frein sur certains marchés de l’Ouest qui ne peuvent profiter de la concurrence export. La moyenne marchandise non vaccinée est plus nombreuse et a de plus en plus de mal à trouver preneur sans débouché sur le marché espagnol. Dans les femelles, l’ambiance commerciale reste favorable face à une offre mesurée qui couvre juste les besoins exprimés que ce soit sur l’Italie ou la France.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande restera soutenue dans le bon maigre avec des tarifs qui resteront calés sur le prix de la viande.       

Broutards : La progression saisonnière de l’offre devrait permettre une meilleure couverture des besoins dans un commerce qui restera fluide mais où les tarifs vont se stabiliser.