Bovins maigres : Les femelles restent très recherchées

Avis d’expert : Broutards : Le commerce restera régulier dans les bons mâles ou femelles Charolais et Limousins Bovins maigres +18 mois : La demande restera présente mais les tarifs vont se stabiliser.

Bovins d’embouche et d’élevage – Le temps séchant de la fin de semaine dernière a fait changer la couleur des prairies dans les régions les plus sensibles, ce qui a provoqué une progression de l’offre sur les marchés et les cadrans. Les engraisseurs spécialisés qui ont toujours des besoins se sont approvisionnés avec un peu plus de facilité. Les tarifs se sont maintenus dans le bon bétail lourd, mais le commerce a souvent été un peu plus long dans le bétail ordinaire. Le tri est plus marqué dans les animaux légers ou trop maigres. 

Broutards – L’animation commerciale reste très convenable avec des tarifs qui ont retrouvé leurs niveaux de 2019. Les volumes progressent doucement, mais ils demeurent juste suffisants pour satisfaire la demande que ce soit à l’export ou sur le marché intérieur. Le statut vaccinal ouvre les portes sur l’Italie et maintenant sur l’Espagne. Les expéditions vers l’Allemagne sont en revanche pénalisées par une vaccination à plus de 60 jours car en période de tension sur l’offre, les pays qui ont signé des durées plus courtes, accaparent le gros de l’offre. Les animaux non-vaccinés de qualité sont mis en place dans les ateliers français pour l’engraissement ou pour de la repousse. Dans la moyenne marchandise, le statut vaccinal est très important, car ces animaux non vaccinés n’ont plus de débouché sur l’Espagne. Ils restent pour le moment dans les herbages. En femelles, l’offre reste insuffisante pour satisfaire la demande, les tarifs sont fermes dans les bonnes, mais également pour celles plus communes. Dans les légères, le placement est très compliqué sans le marché espagnol. Ces animaux restent dans les prairies dans l’attente d’une vaccination.