Bovins maigres : Les mâles et femelles vaccinés restent demandés

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 50-2021]

Bovins d’embouche et d’élevage – L’offre saisonnière est souvent étoffée et hétérogène en qualité. L’activité commerciale de cette fin d’année ne fait pas apparaître de grand changement sur le secteur maigre, face à des tarifs qui se sont stabilisés dans la viande. Le bétail lourd reste recherché pour une valorisation proche de la viande.  Les animaux de milieu de gamme avec du poids et du gabarit restent demandés et normalement valorisés, mais le tri est plus sévère dans l’entrée de gamme ou les vaches plus âgées avec des bases tarifaires moins soutenues. 

Broutards – L’activité commerciale ne montre pas de grand changement avec un commerce très nettement coupé en deux. Les animaux préparés pour l’export restent demandés que ce soit sur l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, Israël ou la Tunisie. L’animation commerciale reste très convenable en cette fin d’année, dans la belle marchandise préparée pour l’export. Les volumes planifiés pour le début d’année seront modestes et devraient être assez favorables aux échanges avec des places qui se seront libérées dans les ateliers d’engraissement. La demande reste ciblée sur des broutards Charolais, Limousins, Blonds d’Aquitaine ou croisés U de 350/400kg vaccinés FCO. La demande est moins soutenue dans les lourds qui sortiront l’été prochain, mais les tarifs se tiennent au regard des prix pratiqués à ce jour dans les JB.  Dans les plus légers 280/350kg bien conformés, la demande s’amoindrit à l’approche des fêtes de fin d’année et dans l’attente de places dans les ateliers. Les transactions sont laborieuses avec des écarts de valorisation très marqués dans les broutards de second choix (majoritairement non-vaccinés) et qui ne peuvent rester que sur la France pour une production qui n’est pas adaptée à nos besoins et surtout avec des conditions climatiques qui accentuent les problèmes pulmonaires. En laitonnes, la demande reste soutenue avec des tarifs toujours très attractifs pour les bonnes Charolaises, Limousines convenant au marché italien ou à engraisser en France. Le commerce est calme, mais les tarifs se tiennent dans les ordinaires non-vaccinés. 

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le bon maigre ne devrait pas évoluer. La vente sera plus sélective dans le bétail plus commun ou âgé          

Broutards : L’activité va se concentrer sur le début de semaine et couper ensuite pour 15 jours.