Bovins maigres : Les tarifs progressent dans les Charolais.

Bovins d’embouche et d’élevage – La relative stabilité des prix de la viande se reporte sur le secteur maigre même si les disponibilités saisonnières restent juste suffisantes pour satisfaire la demande des engraisseurs spécialisés. Le commerce est souvent fluide pour le bétail lourd à forte rotation. La modestie de l’offre permet également une bonne tenue des prix dans le bétail ordinaire ou plus léger.

Broutards – Avec la décheptellisation, les disponibilités automnales sont peu abondantes et se montrent juste suffisantes pour des marchés exports en demande et qui bénéficient de tarifs rémunérateurs dans le jeune bovin. Les mises en place sur la France restent compliquées, car les nombreux céréaliers et les fermes en polyculture qui avaient des ateliers de jeune bovin ont préféré garder leur maïs à grain pour une valorisation assurée. Le commerce est fluide sur la plupart des marchés ou les cadrans avec des tarifs qui se détendent que ce soit dans les broutards lourds ou les taurillons (peu nombreux à la saison). La demande est également soutenue dans les Charolais ou les Limousins plus légers de qualité avec très peu d’écart de valorisation entre les sujets vaccinés ou non-vaccinés. Ces écarts de valorisation sont en revanche nettement plus sensibles dans la moyenne marchandise, car les animaux non-vaccinés se vendent avec difficulté sans le débouché espagnol. L’activité commerciale reste soutenue dans les femelles, qui bénéficient de la demande du marché italien pour une production de babinettes qui est plébiscitée par les GMS (carcasse plus légère et qualité plus homogène). Les bonnes Charolaises de 300/350kg se maintiennent à des tarifs attractifs. Les catégories inférieures non-vaccinées ont peu de valeur.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande restera soutenue dans le bon maigre avec des tarifs qui resteront calés sur le prix de la viande.       

Broutards : Le déséquilibre offre/demande et la progression du prix de la viande sera favorable à une remontée des prix dans les Charolais et les Limousins.