Bovins maigres – Les tarifs restent très élevés.

Bovins d’embouche et d’élevage – La mise à l'herbe est une nouvelle fois repoussée dans de nombreuses exploitations malgré des températures printanières et une herbe abondante. Les sols sont gorgés d’eau, et les parcelles porteuses sont rares. Les engraisseurs et herbagers sont néanmoins demandeurs même s’ils butent sur les tarifs élevés du maigre. Les animaux lourds à finition rapide (2/3 mois) restent recherchés pour une valorisation optimum de l’herbe, complémentés de céréales et de correcteurs azotés. Les échanges sont fluides pour les jeunes animaux de gamme intermédiaire et les laitières de gabarit à finir à l’herbe.

Broutards –  Les volumes restent insuffisants pour couvrir l’ensemble des besoins, avec un marché dominé par la demande espagnole et italienne. Les premiers lots de fin d’été (souvent de qualité) sont commercialisés. Les ventes sur l’Italie sont stables dans les volumes, mais les exportateurs doivent supporter les tarifs élevés face à la concurrence espagnole dans les bons mâles Charolais, Limousins ou croisés vaccinés FCO et avec une PCR MHE négative (en fonction des régions).  Le commerce est actif sur l’ensemble des marchés et cadrans, des tarifs élevés qui tendent à se stabiliser.  Les opérateurs, qui mettent en place sur le marché intérieur, suivent cette dynamique avec beaucoup de questionnement sur les niveaux de prix qu’il sera nécessaire dans la viande pour une viabilité des ateliers. Dans les femelles, le commerce reste fluide avec des tarifs facilement reconduits dans les bonnes laitonnes Charolaises ou Limousines vaccinées toujours recherchées pour le marché italien.  

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La demande sera soutenue dans le bétail d’herbage face à l’abondance de nourriture.   

Broutards : Les transactions resteront très fluides dans l’ensemble des catégories avec des tarifs qui devraient néanmoins se stabiliser.

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