Bovins maigres – Les tarifs sont très fermes.

Bovins d’embouche et d’élevage – L’accalmie observée dans le secteur de la viande et les conditions climatiques qui restent défavorables à la mise à l’herbe ne dynamise pas les échanges malgré la modestie globale de l’offre. Les gros engraisseurs ont des besoins de rotation plus mesurée, ce qui leur permet de stabiliser les prix des bonnes femelles d’embouche.  Le commerce est régulier dans les herbagères, mais sans l’animation que l’on devrait retrouver à cette période de l’année. 

Broutards –  Les disponibilités saisonnières sont largement insuffisantes pour couvrir les besoins des nombreux marchés exportés. Le commerce est très actif avec des niveaux de prix élevés dans les Charolais, Limousins ou croisés préparés pour l’export. Les mises en place sur le marché intérieur suivent le tempo avec des tarifs également très élevés à la grande satisfaction des éleveurs (moins pour les engraisseurs). Les premiers lots de laitons sont de sortie et très recherchés avec souvent une très bonne qualité. Ces têtes de lots sont très recherchées, car elles assurent souvent une bonne croissance. La France qui veut renforcer sa production de jeunes bovins devra tenir des prix élevés à la viande pour perdurer. Les tarifs sont fermes également dans la marchandise plus commune. Dans les femelles, le commerce reste très fluide avec des tarifs très convenables pour les bonnes Charolaises ou Limousines. Les tarifs se maintiennent sur le reste de la gamme.  

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le commerce restera régulier avec des tarifs stables dans le secteur maigre.  

Broutards : Les transactions resteront très fluides dans les animaux préparés pour l’export ou à mettre en place sur la France.     

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