Bovins maigres – Offre juste suffisante pour cette reprise
Bovins d’embouche et d’élevage – L’approvisionnement des marchés est assez modeste en ce début d’année. Les engraisseurs sont à l’achat même s’ils restent soucieux du prix des aliments et du bétail maigre. Les tarifs se maintiennent à des niveaux très convenables dans les jeunes vaches Charolaises, Limousines ou Blondes d’Aquitaine avec du gabarit, à sortir pour le printemps. La demande va se renforcer dans les semaines à venir pour les vaches plus communes ou dans les bonnes laitières de gabarit à herbager dans les régions propices (terrains porteurs).
Broutards – L’animation commerciale reprend avec une demande qui se renforce sur l’Italie, mais également sur l’Espagne. Le marché algérien reste fermé malgré des besoins importants afin de couvrir la demande pour le ramadan (début mars). Les volumes sont mesurés pour cette rentrée alors que les acheteurs ont fait leur retour sur les marchés. Les exportateurs sont préoccupés par la faiblesse des volumes d’animaux valablement vaccinés pour l’export. De nombreuses entreprises de négoces réalisent les PCR MHE quand cela est nécessaire pour pouvoir exporter. Ce travail harassant et coûteux se retrouve inévitablement sur le prix des broutards sauf si les éleveurs ont fait le nécessaire. Le commerce est fluide dans les bons Charolais, Limousins ou croisés. Les mises en place sur la France pour la repousse ou l’engraissement se renforcent également. Dans les femelles, les expéditions vers l’Italie ou l’Espagne reprennent avec de faibles disponibilités dans les campagnes.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : L’offre restera juste suffisante pour satisfaire une demande qui se raffermit.
Broutards : L’activité commerciale sera plus ferme face à des volumes disponibles qui seront insuffisants pour satisfaire la demande export ou du marché intérieur.