Bovins maigres – Peu de commerce

Bovins d’embouche et d’élevage – L’activité commerciale tourne au ralenti avec peu d’offres sur les marchés. L’herbe a disparu du paysage et les éleveurs affouragent les animaux. Après les échographies de gestation, les animaux qui n’ont pas été fécondés sont souvent mis à la réforme. Malgré la sécheresse et des coûts alimentaires élevés, les gros engraisseurs spécialisés ont toujours des besoins de rotation. Cela permet de tenir des tarifs toujours attractifs dans le bon maigre. La tendance risque en revanche de se durcir dans les semaines à venir dans les animaux légers ou trop maigres. Tout dépendra de la pluie.  

Broutards – De nombreuses structures commerciales sont à l’arrêt ou tournent au ralenti avec les congés. Les quelques opérations commerciales se font dans un climat assez tendu malgré la modestie de l’offre. La crainte des professionnels est de voir arriver sur le marché de nombreux broutards légers ou des sujets plus crus qui ont souffert d’un manque de nourriture. Les tarifs de la semaine se maintiennent dans les bons broutards Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine lourds, mais les tarifs sont nettement plus discutés et trouvent plus difficilement preneurs dans la marchandise de second choix ou légère. En femelles, les tarifs se tiennent dans les bonnes Charolaises vaccinées recherchées pour l’export sur l’Italie.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : les échanges seront reduit

Broutards : Le commerce sera peu significatif encore pour la semaine prochaine

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