Broutards : Commerce plus compliqué

Bovins maigres : analyse commerciale sem 27-2021

En broutards et taurillons 12-18 mois : Le manque de débouché dans le domaine des jeunes bovins sur l’Italie avec une activité touristique limitée sur ce début de mois, l’absence d’évolution des prix de la viande en France comme en Italie et l’accroissement des coûts de production fait monter la pression de la part des engraisseurs. Cette tension se reporte sur les broutards et taurillons français à une période où les disponibilités sont un peu plus fortes. Seules des expéditions sur Israël et le Maroc permettent d’atténuer la pression dans les broutards de 350/400kg vaccinés 4/8 à plus de 60 jours. Le marché espagnol est dans les mêmes dispositions avec des pertes importantes dans les grosses structures qui financent les ateliers d’engraissement. Sur la France, la situation n’est pas meilleure avec des prix de vente qui ne couvrent pas les coûts de production. D’autre part, avec la période des moissons qui s’approche, de nombreux engraisseurs font le choix de reporter les mises en place pour pouvoir également profiter de tarifs plus en adéquation avec le marché de la viande. La tension monte sur les broutards et les taurillons toutes races confondues avec des tarifs revus à la baisse dans l’ensemble des catégories. Dans les femelles, la faiblesse de l’offre facilite toujours les échanges dans les bonnes Charolaises ou Limousines.

Bovins d’embouche et d’élevage – Le marché est à l’équilibre avec des volumes un peu plus fournis dans l’attente de la reprise des travaux de saison. La demande se concentre sur les gros engraisseurs qui ont des besoins de rotation pour servir les abattoirs. Les tarifs pratiqués se stabilisent dans les Charolaises, Blondes d’Aquitaine et Limousines lourdes et proches de la finition. Face à la profusion d’herbe, les acheteurs restent actifs dans le bétail plus commun.   

Avis d’expert :

Broutards : L’activité de la semaine sera réduite et perturbée par le férié du 14 juillet          

Bovins maigres +18 mois : Les marchés seront peu approvisionnés