Broutards : Les coûts de production sont très pénalisants

[Bovins maigres : analyse commerciale sem 23-2021]

En broutards et taurillons 12-18 mois : Faute d’activité rémunératrice dans le secteur du jeune bovin, la France se dirige de plus en plus vers un pays de naisseur, pour fournir les ateliers d’engraissement dans les autres pays de l’UE ou du pourtour méditerranéen, même si ces derniers sont également confrontés à la hausse des matières premières. Les broutards et taurillons Charolais herbés restent demandés, mais les tarifs plafonnent alors que les Limousins souffrent du recul de la demande des petits engraisseurs italiens ou espagnols. Peu de changement dans les Blonds d’Aquitaine, même si les acheteurs cherchent à mettre la pression pour compenser la hausse des coûts de production. L’activité commerciale reste très compliquée dans la marchandise non vaccinée de moyenne conformation. Dans les femelles, le commerce est régulier dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises herbées exportées sur l'Italie.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes sont en replis avec une qualité souvent plus hétérogène. Les bonnes vaches Charolaises, Limousines ou Blondes d’Aquitaine restent demandées de la part des engraisseurs spécialisés, avec des tarifs qui restent attractifs. 

Avis d’expert :

Broutards : Avec les travaux de fenaison, les volumes resteront limités, ce qui devrait permettre un maintien des prix dans les bons Charolais herbés. La tendance sera lourde dans les autres catégories.      

Bovins maigres +18 mois : Le bon maigre restera recherché et correctement valorisé.