De nouveaux aménagements prévus pour Soufflet à Rouen

Suite à l’approfondissement du chenal d’accès au port de Rouen, réalisé par Haropa, le réaménagement du poste Soufflet-Socomac1 commence.

La fin des travaux d’approfondissement pour gagner un mètre de tirant d’eau dans le chenal maritime du port de Rouen, en décembre 2019, a sonné le début des travaux de réaménagement du poste d’activités Soufflet-Socomac1 situé sur la commune de Canteleu dans la zone d’activités du port rouennais. Rappelons au préalable que le gain de tirant d’eau permet d’accueillir désormais des bateaux pouvant mesurer jusqu’à 230 mètres de long avec un port utile de 53 000 tonnes, contre 45 000 tonnes précédemment.

Les travaux se poursuivent avec le renforcement du talus de la berge et un dragage d’approfondissement sur une partie de la souille (décembre 2020 – janvier 2021) au niveau du poste de travail de Soufflet, également pour gagner un mètre de hauteur d’eau. A partir d’octobre 2020, Haropa entreprendra aussi des opérations de rempiètement et de modernisation du poste. Certains travaux seront effectués pendant la période d’arrêt d’exploitation du terminal, soit à partir d’octobre 2020. D’autres interventions sont prévues pour améliorer la sécurit des personnes et des équipements mais aussi pour améliorer les systèmes d’accostage/amarrage notamment.

Une fois l’ensemble de ces travaux terminés ou bien avancés, Groupe Soufflet pourra entamer la modernisation de ses propres équipements. Il est prévu un investissement de 10 M€ de la part de l’entreprise pour permettre à l’exportateur de céréales de passer de 1 200 t/h à 2 000 t/h en termes de capacité de chargement. Un nouveau portique de chargement sera installé, équipé des technologies les plus modernes en matière de maîtrise des émissions de poussière. L’investissement prévoit aussi une amélioration du circuit d’alimentation pour répondre aux nouvelles cadences de chargement, pour gagner en flexibilité d’exploitation et pour renforcer la qualité des services.

Pour sa part, Haropa investit 6,1 M€ dans la partie travaux fluviaux ainsi que 750 000 € pour les opérations de dragage et 950 000 € pour les études et frais liés aux travaux.