C’est l’automne, les rongeurs rentrent. Pensez à votre dératisation

La dératisation, un facteur de la maîtrise sanitaire => La lutte contre les rongeurs permet de limiter la contamination des animaux par de nombreuses maladies, les dégradations au sein des bâtiments d’élevages et les souillures des aliments.

Les bâtiments d'élevage attirent les rongeurs car ils représentent une source de chaleur et un apport de nourriture abondant lorsque les conditions extérieures deviennent difficiles (fin d'automne). La fin d'année est marquée par une recrudescence de rongeurs dans de nombreux bâtiments d'habitation, de stockage ou d'élevage.

Les rongeurs : des maladies disséminées, des installations dégradées, des aliments consommés et souillés

Les rongeurs, quels qu'ils soient, représentent des menaces sanitaires. Ils peuvent propager plus d'une quarantaine de maladies dont la salmonellose, les pasteurelloses, la leptospirose, la dysenterie porcine, la trichinose, la toxoplasmose... Du fait de leurs nombreux déplacements (surtout les rats), ils disséminent les agents infectieux présents et constituent ainsi d'excellents accélérateurs de la dynamique de contamination (diarrhées néonatales, avortements, coccidioses...) dans les différents troupeaux et bâtiments. De plus, les rongeurs entraînent des nuisances aux dépens des animaux par agitation et stress, des bâtiments par dégradation de certaines installations comme la destruction des matériaux isolants et des dégâts dans les installations électriques (installations panneaux photovoltaïques...) et des aliments stockés par consommation et souillures par les excréments...

Trois types de lutte : chimique, physique et biologique 

Trois types de lutte sont recensés : chimique, physique et biologique. La lutte chimique est de loin la plus répandue et la plus efficace. La lutte par mort différée s'obtient à partir d'ingestions d'appâts anticoagulants répétées. Elle est recommandée car la mort intervient dans un délai de deux à quatre jours après consommation d'appâts. Ceci évite au rongeur, animal méfiant et avisé, de faire la relation entre les appâts et les éventuels cadavres. Ces anticoagulants bloquent le phénomène de coagulation sanguine en inhibant la vitamine K. Lors d'ingestion accidentelle, l'antidote est une administration de vitamine K1. La lutte physique ne peut être qu'un complément de la lutte chimique. Le piégeage des nuisibles tels que rats et souris s'effectue à l'aide de pièges mécaniques ou englués. Quant à la lutte biologique (chats, chiens, buses...), elle reste anecdotique.

Farago Creuse : une structure agréée, des techniciens qualifiés, une large gamme de produits certifiés et reconnus

Farago Creuse, mandatée par GDS Creuse dans son objectif de faciliter la réalisation de ses missions sanitaires, vous propose une offre diversifiée en services et en produits.

Côté services, si l'intervention peut être ponctuelle (envahissement par une population de rongeurs), la réalisation s'effectue essentiellement sous forme de contrat annuel adapté à chaque situation (en moyenne, 4 passages par an). Dans ce cadre, les sept techniciens qualifiés de Farago Creuse suivent déjà plus de 900 structures.

Côté produits, une large gamme de rodonticides certifiés est à votre disposition au magasin de Farago Creuse (26, rue Alexandre Guillon – 23000 Guéret) ou par les techniciens.

Pour les connaître, contactez-nous ou consultez www.faragocreuse.fr. N'hésitez donc pas à nous solliciter pour votre approvisionnement en rodonticides, la réalisation d'un devis adapté à votre structure ou pour plus d'informations.

« Le contrat annuel de dératisation a très vite été rentabilisé » nous confient Denis et Angélique RAVEL du GAEC RAVEL, agriculteurs à Les Mars.

Angélique et Denis RAVEL, associés du GAEC RAVEL, ont mis en place un contrat de dératisation en 2015 sur leur exploitation. Ils nous font part de leur expérience.

« Depuis que nous avons fait appel au service de dératisation de Farago Creuse et que nous avons suivi les conseils du technicien, les nuisances entrainées par les rongeurs ont très rapidement diminué. Ainsi, le contrat annuel de dératisation a très vite été rentabilisé ».

Éliminer les sources d'eau, stocker tous les aliments dans des réservoirs couverts et résistants aux nuisibles, éviter de répandre les aliments au sol représentent des compléments indispensables pour une lutte réussie. Privés de ravitaillement facile, la multiplication des rongeurs est limitée. De plus, tout stockage au contact direct des murs ou parois est à éviter.

« Le technicien passe tous les trois mois, ce qui permet de changer les produits, modifier les emplacements si nécessaire et de lui signaler les éléments observés depuis le dernier passage ».

Le suivi trimestriel consiste à faire le même trajet pour inspecter chaque poste. Les appâts sont renouvelés même en cas de consommation partielle afin de conserver un appât frais et appétant. Cela permet également d'estimer la population de rongeurs présents et de poursuivre par une lutte préventive après la phase d'élimination des rongeurs.

« On se dit que la dératisation est une action simple à mettre en place et que l'on va bien l'effectuer par nos propres moyens, mais la réalité montre que si les interventions n'étaient pas réalisées par le technicien de Farago Creuse les rats et souris nous auraient envahis.  De plus, cette lutte est plus technique qu'elle ne parait, elle demande à bien identifier les rongeurs présents pour utiliser les produits adaptés. Notre technicien a identifié la présence de rats noirs sur les cellules de céréales et a donc pu mettre en place des produits adaptés avec des résultats rapides et efficaces ».

Différentes espèces sont communément rencontrées avec leurs propres caractéristiques. Les rats et les souris peuvent se reproduire à une cadence « phénoménale ». Si les rats et les souris ont une mauvaise vue, leurs autres sens, odorat, goût, toucher et ouïe sont fort développés. Les rats sont très craintifs à l'égard des objets nouveaux, il leur faut cinq jours environ pour s'accoutumer. Au contraire, les souris les acceptent facilement. Très agiles, elles peuvent se faufiler par quasi n'importe quelle ouverture même si elle n'a que 12 mm de diamètre. L'identification des espèces concernées s'avère donc indispensable pour adapter le lieu d'appâtage, le type d'appâts et la matière active employée. Le choix des appâts est capital, le résultat de la dératisation en dépend. Il est nécessaire de proposer aux rongeurs un rodonticide dont le support (avoine, blé, maïs...) est le plus proche possible de leur aliment consommé quotidiennement. La souris écorce les graines d'où l'adaptation du support (avoine décortiquée). De plus, vis à vis des anticoagulants, celle-ci est plus sensible au difénacoum qu'à la bromadiolone. N'oublions pas que le mélange de plusieurs matières actives au sein d'un même poste d'appâtage rend les rodonticides utilisés inefficaces. D'autre part, les appâts ne doivent pas être touchés avec les mains car les rongeurs ont un odorat très développé.