Tendances d'avril 2018 - conjoncture des marchés lait et viande

Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.

Au sommaire du numéro de ce mois-ci :

Viande Bovine

Jeunes bovins

  • France, reprise de la baisse saisonnière des cours

Après un plateau en mars, les cours des JB ont repris leur baisse saisonnière. Le marché reste toutefois bien équilibré grâce au dynamisme des ventes vers l'Allemagne.

  • Europe, offre en hausse momentanée

L'offre de JB était en hausse au 1er trimestre en Italie, en Allemagne et en Pologne. Si le marché italien commence à montrer des signes de lourdeur, ce n'est pas le cas du marché allemand qui soutient l'ensemble du marché européen. Les prix polonais continuent de se rapprocher de la moyenne européenne.

 

 

Femelles

  • France, toujours plus de femelles allaitantes sur le marché

La dynamique des sorties de femelles allaitantes se poursuit alors même que la demande reste globalement en retrait. Cette offre fait pression sur les cotations, si bien que début avril marque une légère inclinaison à la baisse des cotations des femelles laitières également.

  • Europe, la hausse saisonnière se poursuit

Les cotations des réformes sont plutôt bien orientées dans les pays membres de l'UE. En Allemagne, c'est le manque d'offre qui soutient les prix alors qu'en Pologne, en Irlande et aux Pays-Bas, ils se tiennent bien malgré l'offre abondante.

 

 

Maigre

  • Le manque de disponibilités s'amplifie

Les prix des broutards se maintiennent à des niveaux élevés en ce début d'année. Les moindres disponibilités rencontrent une demande fondamentalement solide. Le sérotype 4 de la FCO reste pénalisant pour l'export vers les marchés secondaires.

 

 

Veau de boucherie

  •  Un bon début d'année

La consommation dynamique du début d'année a permis de stabiliser les cours des veaux gras français et de retarder la baisse saisonnière.

 

 

Veaux nourrissons

  • Une hausse saisonnière marquée

Les cours des veaux nourrissons laitiers ont poursuivi leur forte hausse saisonnière en mars, tirés par la demande espagnole et la baisse des naissances.

Lire les articles viande bovine

 

Lait de vache

  • Collecte laitière en France : hausse saisonnière limitée par la météo

Les conditions climatiques très froides et humides jusqu'en mars ont limité la hausse de la collecte française malgré un prix du lait resté plutôt attractif et un potentiel de production relativement préservé, notamment dans les régions les plus laitières.

  • Collecte mondiale : l'offre laitière est un peu moins étoffée

Le recul de la collecte face à la sécheresse en Nouvelle-Zélande et la progression plus modérée de la collecte européenne contribuent à un meilleur équilibre offre-demande sur les marchés laitiers. La pression sur les prix du lait pourrait ainsi s'atténuer, mais l'ampleur de la hausse saisonnière de la collecte européenne sera déterminante.

  •  Marché des produits laitiers : contrastés mais globalement mieux orientés

Les cours du beurre et des fromages sont de nouveau bien orientés. En revanche ceux des protéines laitières se déprécient encore, malgré une production laitière moins dynamique dans l'UE et baissière en Nouvelle-Zélande. Les stocks à l'intervention continuent de plomber le marché de la poudre maigre. Malgré cela, le prix du lait devrait au moins égaler son niveau de l'an dernier dans les prochains mois.

Lire les articles lait de vache

 

Viande ovine

  • France : envolée des cours avant Pâques

Le recul de la production et la moindre pression des prix à l'import ont conduit au sursaut de la cotation de l'agneau français à l'approche du pic de demande pascal.

  • UE et monde : cotations très élevées outre-Manche, malgré des abattages dynamiques

La hausse de la demande à l'approche des festivités pascales a conduit au sursaut des cours au Royaume-Uni et en Irlande.

Lire les articles Viande ovine

Lait de chèvre

  • Des disponibilités très abondantes en lait de chèvre

Début 2018, la collecte et les importations dynamiques ont entrainé une forte hausse des stocks de reports qui risque de peser sur les marchés dont la demande intérieure est plutôt mâture.

  •  Viande de chevreau : marché mieux orienté qu'en 2017

Malgré des disponibilités abondantes en chevreaux, les cotations se sont maintenues à un niveau légèrement supérieur à 2017. Pour autant, elles demeurent en deçà du niveau de 2016 et la fermeture du marché italien pèse sur la filière.

Lire les articles Lait de chèvre