Tendances de mars 2018 - conjoncture des marchés lait et viande

Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.

Au sommaire du numéro de ce mois-ci :

Viande Bovine

Jeunes bovins

  • France, la baisse saisonnière perdure

Comme en Italie et en Pologne, les JB français de race à viande subissent la baisse saisonnière des cours. Seul le cours des JB laitiers se tient bien.

  • Europe, des cours globalement en baisse

La baisse saisonnière des JB européens se poursuit, sauf en Allemagne où le manque d'offre a provoqué un redressement des cours. 

 

Femelles

  • France, marché toujours lourd

Les réformes de vaches sont toujours nombreuses et accentuent la pression sur les cours. L'approche de Pâques semble toutefois donner un peu d'air à la cotation de la vache U.

  • Europe, les prix des laitières globalement en hausse

Les prix des vaches de réforme sont globalement en hausse en Europe après deux années de bas niveaux. La rétention des vaches soutient les cours en Allemagne. Les prix polonais profitent de l'appréciation du zloty. La demande pour la viande transformée soutient les cours irlandais. Les prix français, traditionnellement les plus élevés, ont toutefois du mal à se relever, de même que les prix néerlandais qui repassent sous les prix polonais.

 

Maigre

  • Plafonnement des cours à des niveaux élevés

En ce début d'année, l'offre limitée, conséquence du recul des naissances en 2017, maintient les prix à des niveaux élevés malgré les difficultés rencontrées sur plusieurs débouchés secondaires.

 

Veau de boucherie

  •  Stabilité des cours mais production en baisse

Le cours du veau gras élevé en atelier est stable en ce début d'année, malgré un recul assez marqué de l'offre et les opérations commerciales de la filière. La production française a reculé en 2017, contrairement à celle des autres grands producteurs.

 

Veaux nourrissons

  • Un marché qui se tend

Entre des naissances laitières faibles et une demande espagnole toujours dynamique, le marché des veaux nourrissons se tend. La hausse saisonnière des cours est précoce et relativement marquée.

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Lait de vache

  • Collecte laitière relancée en France et dans l'UE-28

En France comme dans l'UE-28, la production laitière est bien relancée grâce à des cheptels rajeunis et plus productifs et un prix du lait stimulant, même s'il reflue sensiblement.

  • Nouvelle dégradation de la balance commerciale laitière française

En 2017, l'excédent commercial laitier français s'est de nouveau dégradé et a reposé très majoritairement sur les échanges avec les pays tiers. La France a notamment souffert de l'accentuation de son déficit en matières grasses dont les cours se sont envolés et d'importations accrues de fromages, également plus chères.

  •  Marché des produits laitiers : fragile raffermissement

Alors qu'ils décrochaient depuis l'automne, les cours des commodités laitières se stabilisent voire se raffermissent début 2018. La demande internationale est bien orientée et l'offre de l'hémisphère sud est toujours limitée. Mais l'équilibre demeure fragile en raison de l'importance des stocks de poudre maigre et du potentiel de croissance de la production européenne.

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Viande ovine

  • France : un marché moins encombré que prévu début 2018

Alors que le début d'année s'annonçait une nouvelle fois compliqué, en raison des sorties abondantes d'agneaux Lacaune et des prévisions très optimistes de nos voisins britanniques, la baisse des disponibilités en agneaux français issus du cheptel allaitant a allégé la pression exercée sur la cotation

  • UE et monde : des prévisions contrastées pour 2018

Attendue en hausse au Royaume-Uni sur 2018, la production de viande ovine devrait se replier en Nouvelle-Zélande sur la période janvier - septembre.

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Lait de chèvre

  • Hausse probable de la collecte en 2018

Malgré un deuxième semestre très dynamique, la collecte française n'égale pas en 2017 le très bon niveau de 2016. Elle a été dépassée par la collecte espagnole qui a redécollé de plus belle après avoir été fortement touchée par la crise à partir de 2010.
La hausse des effectifs caprins devrait conforter la reprise de la collecte en 2018.

  •  Le prix du lait dépasse 700 €/1000 litres

Malgré un deuxième semestre très dynamique, la collecte française n'égale pas en 2017 le très bon niveau de 2016. Elle a été dépassée par la collecte espagnole qui a redécollé de plus belle après avoir été fortement touchée par la crise à partir de 2010.
La hausse des effectifs caprins devrait conforter la reprise de la collecte en 2018.

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