Volaille : le groupe LDC crée la marque « Poule et Toque »

En créant la marque « Poule et Toque », le groupe LDC veut offrir une réponse adaptée aux besoins spécifiques de la restauration collective.

À travers sa holding SBV (Société bretonne de volaille), le leader français (CA : 3,8 Mds €) lance une nouvelle marque. « Poule et Toque » doit permettre de rendre totalement simple l'accès de ses clients restaurateurs professionnels, sous toutes leurs formes – cuisiniers de restauration collective, fast-food, sandwicheries, rôtisseurs – à quelque 500 produits, un choix suffisamment large pour satisfaire l'essentiel de leurs besoins

 Jusqu'à présent, lorsqu'ils devaient s'approvisionner auprès de LDC, les professionnels de la restauration commerciale ou collective devaient parfois passer commande à différentes entités du groupe volailler. Avec « Poule et Toque », tout sera centralisé auprès de la seule SBV qui déploie désormais les produits qu'elle propose selon trois axes: le Prêt-à-cuire, le Prêt-à-réchauffer et le Prêt-à-servir. Ainsi, pour chacune de ces trois catégories, le professionnel ne recevra plus qu'une seule facture, et à terme une seule livraison.

Après plusieurs années de croissance externe et les réorganisations qui les ont suivies, SBV (CA : 750 M€), filiale morbihannaise de LDC, forte de douze sites spécialisés et déjà leader de la volaille auprès des professionnels, restructure son offre en privilégiant la demande du client et non plus la promotion de ses marques. Cela passe par la redéfinition des packagings, l'étalonnage des portions et la promotion de recettes adaptées dans le but de simplifier la gestion de son offre par le professionnel acheteur. S'y ajoute aussi une information complète figurant sur une vignette détachable, précisant notamment la traçabilité des ingrédients de ces « produits alimentaires intermédiaires » (PAI).

L'arrivée sur le site de Châteaulin(ex-Doux) offre dans le même temps une opportunité supplémentaire pour SBV de contribuer à la relance de la production domestique de volaille, en modernisant l'abattage et la transformation en Bretagne de variétés adaptées à la demande actuelle. Cela doit permettre à terme de limiter le recours aux importations, qui représentent aujourd'hui plus de la moitié des besoins de la restauration. Pour citer le directeur général de SBV, Roland Tonarelli, « Il y a 7 millions de poulets/semaine à reconquérir par la production nationale ».

Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire. Lire tout le dossier : PRISME n° 23 JANVIER 2019